Le dossier est clos. Les études autour du projet de nouveau franchissement de l'estuaire, conduites depuis 2002 à l'initiative du Conseil général de Loire-Atlantique, ont pris fin en 2007.
Depuis lors, les suites envisagées n'ont pu se concrétiser, faute de mobilisation de l'État.
Le Comité de pilotage des études, réuni le 10 juillet dernier, a pris acte de ces positions ainsi que de l'impossibilité de développer davantage le projet. Il a donc décidé de classer le dossier… Jusqu'à nouvel ordre.
Une déception pour les habitants du sud Loire. Prévu à Paimboeuf, l'ouvrage était estimé au minimum à 520 millions d'euros. Les études menées au préalable prévoyaient un trafic de 15.000 véhicules par jour à l'horizon 2015.
Le Conseil général, conscient des limites de capacité des modes actuels de franchissement, souhaite d'ores et déjà se concentrer sur des solutions alternatives. Parmi elles, figurent l'optimisation du pont de Saint-Nazaire, le développement du réseau Lila et de la multimodalité, la construction de nouveaux bacs de Loire et l'expérimentation d'une navette fluviale.
Il participe par ailleurs, à l'amélioration du fonctionnement du périphérique nantais.