En Avant Bretagne répond aux préoccupations des professionnels de la mer
Des pêcheurs et conchyliculteurs ont souhaité rencontrer EAB, le mercredi 24 mai, pour faire part de leur soutien à notre campagne :
Parmi les sujets abordés, celui de la pollution de
Par Bertrand Deleon pour En avant Bretagne / Breizh War-Raok le 25/05/12 17:23
Des pêcheurs et conchyliculteurs ont souhaité rencontrer EAB, le mercredi 24 mai, pour faire part de leur soutien à notre campagne :
Parmi les sujets abordés, celui de la pollution de l'eau. La dégradation de la qualité bactériologique des eaux vient plus de l'urbanisation déraisonnée et d'une économie sacrifiée au tourisme de masse (voir précédent communiqué “La Bretagne n'est pas à vendre !” (voir le site) que de l'agriculture industrielle. Il faut à ce titre saluer les efforts de toutes les professions agricoles en ce domaine et leurs nouveaux choix de production.
Le nautisme, les stations d'épuration défaillantes (jusqu'à 600 000 coliformes fécaux, 2000 fois la norme bactériologique autorisée sur nos côtes), le traitement des coques de bateau (plusieurs milliers par an), le rejet des eaux noires des navires... ont fortement mis à mal les activités maritimes jusqu'à la pêche à pied, directement menacée selon Jean-Marie Le Gall, exerçant sa profession à Carnac. Des solutions sont proposées mais les élus font la sourde oreille : « Nous notons avec satisfaction la volonté des agriculteurs et des conchyliculteurs de défendre ensemble leur profession » . EAB entend en faire une priorité.
L'Etat ayant bloqué les dotations aux départements, nous nous engageons à récupérer notre fiscalité dilapidée en Ile-de-France pour répondre à la réhabilitation du réseau départemental (concerne actuellement 60 % des communes littorales qui disposent de “miettes” pour résoudre les problèmes).
Aucun autre candidat en lice sur la circonscription d'Auray ne répondra à ce problème de leur état-major francilien.
Bertrand Deléon, candidat En Avant Bretagne, 2ème circonscription du Morbihan.
En Avant Bretagne / En-Awen-Breizh est une plateforme politique. L'union des modérés qui pensent Bretagne pour que la Bretagne ne compte pas pour du beurre.
Voilà c'est ce qu'on appelle prendre le taureau par les cornes en sortir du militantisme virtuel en allant vers les véritables attentes de la population bretonne kalon deoc'h ha gourchemennou
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Tieri Jamet Le Vendredi 25 mai 2012 18:29
"En avant Bretagne a raison". Il faut saluer l'effort de toutes les professions agricoles. Grâce à ces incroyables efforts, le traitement des pollutions agricoles ne coûtent plus par an (dans "l'hexagone") que quinze milliards d'euros aux ménages ! Rapport après rapport, l'europe dénonce les dérives de l'agriculture industrielle, en particulier en Bretagne et le non sens économique qui plongent les agriculteurs dans le désespoir. Non, vraiment, "en avant Bretagne" n'est pas dans le déni... le mouvement breton ne sera pas crédible tant qu'il ne s'opposera qu'aux pollutions venues de l'extérieur comme les marées noires et qu'il fermera les yeux devant par exemple les marées vertes.
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marc iliou Le Vendredi 25 mai 2012 21:42
Cet article me laisse perplexe , les pollutions sont à la fois les problèmes de l'agro-industrie,du tourisme de masse,de l'urbanisation à outrance dans certains endroits,il ne faut pas nier aucun des problèmes pour récupérer des voix,mais avoir une politique cohérente pour résoudre les problèmes.Et je souhaite voter breton...
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Yann LeBleiz Le Vendredi 25 mai 2012 22:34
@ Tieri Jamet, Vous vous tromper! Arrêter de croire toutes les sottises que l'on vous raccompte! Surtout quand elles viennent de média français! Le Danemark et la Suède sont des grands producteurs industriels, et maitrise leur polution. Pourquoi, parce qu'ils sont directement aux manettes de leur économie, à la différence des bretons qui sont pilotés de Paris. Et la lutte contre les marées vertes que vous évoquez sont gérés par les préfets! Bizarre que cela ne vous choque pas! Il faut savoir que ce n'est absolument pas l'agriculture industrielle qui tue les paysans bretons, mais le soupoudrage des subventions à des exploitations non viables que tout le monde sait condamné! Alors qu'il faudrait mieux investir dans la reconversion de ces petites exploitations et permettre aux autres de se mettre aux normes! (c'est ce que font les européens!) Un bon exemple : Dans le média français méthanisation = lutte anti-pollution... Dans les médias européens (surtout Allemagne, Hollande, etc.) Méthanisation = complément de revenue aux paysans! Mais la méthanisation n'est pas prête de se développer, car il y aurait concurrence avec les monopôles étatiques EDF et GDF! Pourtant, cela permettrait aux paysans de faire de l'électricité 100% "made in Brittany" et d'améliorer leur revenue! (Un exemple parmi tant d'autre...!)
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Jacques Rio Le Vendredi 25 mai 2012 22:51
Bonjour, \" Il faut à ce titre saluer les efforts de toutes les professions agricoles en ce domaine et leurs nouveaux choix de production \" ! C'est ce que vous dites non ?
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SPERED DIEUB Le Samedi 26 mai 2012 00:37
Quand la passion remplace l'objectivité !!! on vit dans le mensonge Yann oui comme au Danemark!!! je dirais renseignez vous un peu, non vous ne l'ignorez pas alors pourquoi continuez vous à proférer de telles contre vérités ??? par un aveuglement idyllique sur les pays nordiques Moi je ne veux pas voir l'hectare de terre à 35000 euros en Bretagne .Méthanisation d'accord mais à condition de la maitriser c'est à dire l'inverse de ce qui se passe en Allemagne ou des zones à vocation herbagère ont été transformées en plaine des de mais pour faire face aux besoins de la méthanisation de toute façon cela représente cinq mille unités ce qui est minime par rapport aux nombre d'exploitations agricole allemandes donc peu d'agriculteurs tirent un revenu supplémentaire de cette activité .Vous parlez de petites exploitations alors qu'elles ont quasiment disparues nul besoin de tirer sur l'ambulance
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Reun Allain Le Samedi 26 mai 2012 10:46
Il semble bien clair que l’agriculture bretonne se soit laisser piéger par un schéma technocratique de développement imposé de Paris après la seconde guerre mondiale. Sur la lancée d’un dynamisme initié par des pionniers de la JAC et autres spécificités de révoltes bretonnes, le retard à combler s’est mué en avance mais récupéré par le système syndical. Ce système s’appuyant sur le schéma étatique français a fait que la première région agricole d’Europe se soit trouvée en dépendance totale des organisations étatiques comme les chambres d’agriculture avec le poids hégémonique de la FNSEA et tous les conflits d’intérêt qui s’y trouve liées. En acceptant ce schéma les agriculteurs Bretons se sont vus confinés dans un espace géographique administratif s’appuyant sur les départements puis les régions administratives. En ce qui concerne leur champ de compétence, ils ont été réduits à la seule fonction de producteurs primaires sans pouvoir organisationnel sur l’amont industriel et l’aval des circuits de distributions. A la rigueur si ce schéma pouvait convenir aux grandes plaines agricoles fournissant betteraves, blé, maïs, tournesol ou les vignobles réputés, il n’était pas du tout adapté au schéma breton qui combine production de matière première végétale et protéines animales. Ce type de production infiniment plus complexe justifiait d’un contrôle de la filière plus complet en agissant sur l’industrie du machinisme agricole. Première région européenne productrice de lait nous ne concevons pas nos outils de traite et autres robots actuels, première région d’élevages porcins nous n’avons pas développé une filière de construction des systèmes de méthanisation qui auraient évité de se servir de la terre pour se débarrasser des effluents d’élevages, nous n’avons pas développé d’industrie de l’engrais issus de ces effluents, l’énergie récupérable dans les installations de réfrigération du lait n’est pas utilisée dans les fermes pour le chauffage de l’eau ou le confort domestique alors que la technologies des pompes à chaleurs le permettaient depuis de nombreuses décennies. Ne parlons pas de l’industrie des outils mécaniques de labour qu’il faut importer en quasi-totalité. Pour l’aval, aucun contrôle du circuit de distribution par les agriculteurs bretons alors que d’autres groupes bretons comme Leclerc et Intermarché se développaient de manière quasi hégémonique à la faveur de la croissance des trente glorieuses. Ils en sont réduits à occuper les rayons des hypermarchés pour défendre leurs revenus alors qu’il auraient pu siéger dans les conseil d’administration des distributeurs pour défendre une meilleure répartition des marges plus favorables aux producteurs comme aux consommateurs. L’un des rares exemples de contrôle de l’aval par des agriculteurs aura été la création de la création en 1972 de la Brittany Ferries sous l’impulsion d’Alexis Gourvennec. Un schéma inhabituel où les agriculteurs se sont diversifiés dans d’autres rôles plus larges que celui de « culbuteurs de mottes » comme ils se décrivent parfois eux-mêmes. C’est certes plus facile d’écrire l’histoire de ce qui n’a pas marché que d’inventer son avenir. Encore faut-il avoir envie de se libérer des tutelles jacobines visant à faire de l’agriculteur ou éleveur breton un simple maillon d’une chaine alors qu’il a toutes les ressources pour être un acteur autonome maîtrisant ses différents éléments.