
En Avant Bretagne n'a pas réussi à convaincre les électeurs sur la circonscription d'Auray - Port-Louis. Ce score de presque 1 % est consternant. En tant que candidat
En Avant Bretagne n'a pas réussi à convaincre les électeurs sur la circonscription d'Auray - Port-Louis. Ce score de presque 1 % est consternant. En tant que candidat, les résultats de ce scrutin m'inspirent plusieurs réactions : - La colonisation française sur le littoral (retraités s'installant massivement, clientélisme dans les administrations, parachutage au pouvoir de cadres franciliens...) porte ses fruits : l'expression politique de la Bretagne n'a pas de représentation ; - Les électeurs plébiscitent les principaux partis franciliens sans plus de réflexion : malversations, confiscations de leurs impôts et de tous les budgets, promesses non tenues, génocide culturel et linguistique, exil de nos forces vives... L'électorat de Bretagne a choisi la soumission, le misérabilisme et en redemande ; - Des militants culturels se sont empressés de marquer leur différence avec nos engagements pour eux ! Il ne leur suffit pas de se dédouaner par la culture toute l'année, il aura fallu qu'ils sortent du bois par communiqués de presse pour s'abaisser à renier les idées bretonnes, dans une période cruciale où nos choix pouvaient peser dans la balance.En Avant Bretagne n'en est pas moins la voix de ceux qui ont compris qu'aucun avenir n'est envisageable avec un État luttant contre notre identité, notre économie, empêchant nos choix et tout développement, quel qu'il soit. Nous avons présenté sur la circonscription la voix de la Bretagne digne, la seule pour notre avenir. Nous restons positifs, il faudra suivre cette voie ou mourir. Glenmor disait " si Bretagne se bat, la Liberté est au bout ! ". Or, il est encore temps pour que chacun de vous relève la tête. Noues remercions nos électeurs.
Bertrand Deléon, candidat En Avant Bretagne, 2e circonscription du Morbihan
Commentaires (7)
A méditer!
\"il aura fallu qu\'ils sortent du bois par communiqués de presse pour s\'abaisser à renier les idées bretonnes, dans une période cruciale où nos choix pouvaient peser dans la balance.\" Qui ? dans noms, des noms, non de non !
"Nous sommes à même de constater le rejet quasi unanime et souvent véhément du projet d'indépendance chez les personnes immigrantes. Force est de constater, en outre, la rhétorique anti-francophone et anti-québécoise chez certains anglophones d'origine immigrante qui, bien que dirigée contre la majorité, frôle le racisme. Il n'y a en principe aucune raison pour une personne immigrante d'appuyer un projet étranger à son ethnicité. L'immigrant est fédéraliste par défaut. Pour lui, la question nationale est réglée dès son arrivée au Canada ou lors de son serment d'allégeance à la reine. Les rares souverainistes issus des communautés culturelles, quant à eux, ne sont pas représentatifs des points de vue politiques de leurs communautés, d'autant plus que le simple fait de s'y afficher souverainiste entraîne automatiquement l'incompréhension, voire l'« excommunication ». La éfrancisation alarmante de Montréal combinée à la ghettoïsation de 80% des nouveaux arrivants dans la métropole fait en sorte que l'intégration à la culture québécoise est vouée à l'échec, car on tente une intégration au sein d'anciennes cohortes non encore bien intégrées. Dans certaines enclaves multiethniques telles que Parc-Extension, l'immigrant type n'y côtoie que d'autres personnes immigrantes, forcé de s'exprimer tantôt dans sa langue d'origine, tantôt en anglais alors que pratiquement aucun francophone n'habite les environs. Ainsi, la proportion des personnes immigrantes qui s'intègrent à la majorité francophone, empruntant les habitudes linguistiques et identitaires de celle-ci n'est pas substantielle. Pour ce qui est d'en adopter les comportements électoraux, c'est zéro. L'analyse des résultats des référendums et des élections provinciales et fédérales successives montre que le vote des immigrants est une constante extrêmement prévisible."
A qui et à quoi atttibuer l'échec du référendum de 1995, selon vous ? 50,58% contre la souveraineté, soit un objectif loupé à un cheveu ! Un élément: la politique migratoire du Québec dépend à 60% du bon vouloir d'Ottawa. Poent eo dihuniñ !
Et leur statut particulier n'y changera pas grand chose. Alors pensez à l'avenir d'une Bretagne qui est-elle dénuée de tout statut. L'avenir ? Il n'y en pas pas à long terme dans les conditions actuelles, sinon une lente dissolution dans un plus grand ensemble, c'est notre mort annoncée, comme le pressent également M. Deléon.
"Une des raison de leur échec au référendum vient de leur mépris des peuples autochtones". Pourriez-vous développer, je ne saisis pas ?