Nicolas Chingador Le Lundi 12 octobre 2015 15:20
Excusez du peu mais si le gallo a un gros retard sur le breton en terme de dotations cela est surtout dû au fait que nous Hauts-Bretons n'avons guère lutté pour qu'elle survive et que, si lutte il y a, elle a commencé avec quelques trains de retard eu égard au breton et avec bien moins de force. L'article nous parle de "besoins" mais je ne suis pas sûr que beaucoup de bretons soient demandeurs en gallo. C'est une réalité, beaucoup de Hauts-Bretons voient plus d'attraits à apprendre le breton et j'en fait moi-même partie (honte à moi!). Et je vois à ce choix plusieurs explications. Tout d'abord une tradition littéraire insuffisante et le choix d'un orthographe normatif rebutant. Enfin le fait qu'il s'agisse d'une langue latine lui retire aussi un certain "exotisme" et peut être jugée par certains trop proche du français pour en faire la langue porte-étendard d'une culture et d'un peuple qui se voudrait "à part", cela paraît idiot mais je pense que cela joue énormément dans l'esprit de beaucoup de personnes.
Bonne chance néanmoins.
Pierre-jean Cosquer Le Mardi 13 octobre 2015 21:17
Mr Nicolas Chingador
Merci pour votre effort en faveur de l'apprentissage du Breton, je fais moi aussi cet effort de mon côté... Outre le fait d'apprendre le Breton "unifié", il est de mon devoir d'apprendre les particularité du Breton de Cornouaille et particulièrement du Breton Bigouden... L'effort est donc important.
je crois qu'une langue est l'expression intime d'une pensée... de cette pensée , née le savoir faire et "evel just" la culture. Ainsi, La culture de haute Bretagne représente une pensée qui vous appartient de faire vivre et je crois qu'elle ne doit pas se perdre...Le Gallo a toute sa place dans les langues de Bretagne... C'est tout simplement l'idée du respect des peuples... L'amour d'un terroir... a galon!