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- Chronique -
élections européennes - éditorial Dihunomp N° 19
Éditorial Élections européennes Dans un mois, pour élire leur Parlement, les Européens seront appelés aux urnes et, si l'on en croit les médias en France, sans grand enthousiasme. Et l'on parle déjà,
Paul Chérel Par Dihunomp le 18/05/09 3:18

Éditorial Élections européennes Dans un mois, pour élire leur Parlement, les Européens seront appelés aux urnes et, si l'on en croit les médias en France, sans grand enthousiasme. Et l'on parle déjà, selon ces sondages manipulés qui font la gloire de l'hexagone, d'une abstention record. C'est d'ailleurs la seule chose dont on parle vraiment. Il faut dire qu'au sein d'une agitation européenne de tous instants et tous azimuts de la Commission européenne, des fréquents Conseils ministériels des États-membres et des non moins fréquentes réunions des chefs d'État, le rôle de ce Parlement, son utilité, ses pouvoirs, voire son fonctionnement, apparaissent d'une importance très secondaire aux yeux des électeurs. Cela se reflète parfaitement, surtout en France, sur les listes de candidats élaborées par les “grands” mouvements politiques où ne figurent en général que des personnages de second plan. En outre, la France, toujours “empêtrée” intellectuellement et culturellement lorsqu'il s'agit d'élections et de découpages électoraux, n'a pas trouvé mieux que de faire voter ses “citoyens” en fonction de points cardinaux et non en fonction de leurs affinités sociales ou économiques. C'est ainsi que les Bretons seront appelés à voter pour des listes “Grand-Ouestiennes”, tout comme les Poitevins et les Angevins. Il y a toutefois une parade possible à cette mascarade électorale, c'est le poids démographique. Grâce au scrutin proportionnel, imposé heureusement par l'Europe, et malgré un seuil assez haut fixé chez elle par la France pour éliminer les “petites” listes, les Bretons qui représentent environ 40% de la population globale “Grand-Ouestienne” peuvent, s'ils le veulent, être représentés comme tels dans ce prochain Parlement européen. Qu'ils habitent Plouguerneau, Couëron, Pouancé, Saumur, La Flèche, Montmorillon, Angoulême, Parthenay, La Rochelle, Fontenay-le-Comte ou encore La Roche-sur-Yon, ils peuvent ne voter que pour des listes comportant au moins deux Bretons parmi les trois premiers noms de la liste qu'ils choisiront. Si aucune des listes ne répond à ce critère minimum, ils pourront alors voter blanc pour marquer leur désapprobation d'un scrutin aussi inique. Ceci est tout aussi valable pour la région parisienne et sa circonscription “Île de France”, ainsi que pour une région “Nord-Ouest” où habitent tant de Bretons, même si, dans ces deux cas, on peut réduire l'exigence à un seul Breton parmi les trois premiers de la liste choisie. Restera alors à ces “élus Bretons” de faire entendre en Europe leurs légitimes revendications territoriales et linguistiques auxquelles la France n'a accordé aucune considération jusqu'alors. Paul Chérel

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