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- Appel -
Diwan Kemperle appelle à manifester samedi à Lorient

Le comité de soutien à l'école Diwan de Quimperlé appelle à participer à la manifestation qui aura lieu à Lorient le samedi 31 mars 2007 à 15:00, place de la liberté.

F. G. Rios pour Diwan le 30/03/07 16:34

Justice pour le breton - Justice pour Diwan

L'enseignement en langue régionale est un enjeu des élections présidentielles.

Après 30 ans d'existence, les écoles Diwan :

- doivent encore autofinancer 40 % de leur budget (bâtiments à charge, nouvelles écoles non contractualisées les 5 premières années, enseignants supplémentaires...) grâce au soutien volontaire de milliers de donateurs,

- ont le même statut privé que les écoles catholiques, alors qu'elles sont laïques et gratuites, - subissent un arsenal juridique impressionnant : modification de la constitution (1992), loi Toubon (1994), décision du Conseil constitutionnel du 15.06.1999, décision du conseil d’État du 28.10.2002...

Pourtant, Diwan, c'est simplement une école bien dans sa peau :

- 100 % des élèves Diwan sont parfaitement capables de s'exprimer à l'oral et à l'écrit en deux langues en CM2. Dans le cursus "normal", seulement 15 % d'entre eux ont des capacités de communication dans une deuxième langue en terminale...

- Tous les lycéens Diwan pratiquent au minimum 4 langues, ils sont ouverts sur le monde et voyagent plus que la moyenne.

La différence, c'est l'immersion linguistique en breton, méthode majoritairement pratiquée à l’étranger par les écoles de l’alliance française... Alors pourquoi rejeter l’immersion en langue régionale au sein de l'Éducation nationale ? Pourquoi refuser de donner aux enfants la chance de parler deux langues dès la maternelle ? Comment peut-on encore imaginer que la langue bretonne pourrait menacer la langue française alors que 100 % des enfants scolarisés à Diwan s’expriment sans problème en français ?

Pour la langue bretonne, nous refusons le statut de langue “patrimoine” évoqué par certains candidats : une langue est un média de création, de lien social, un outil d’expression, de communication et d’enseignement. Faire vivre une langue, c’est former des citoyens capable de l’utiliser et la transmettre à leurs enfants.

C'est pourquoi nous demandons aux candidats à la présidentielle de s’engager à réparer les injustices faites aux langues parlés sur son territoire :

- reconnaître les langues régionales dans la Constitution, pour re-signer et ratifier la charte des langue régionales, et pour légaliser l’enseignement en immersion en langue régionale,

- pour confier aux Conseil régionaux les compétences et les moyens en matière d’enseignement des langues régionales,

- pour revaloriser les langues régionales auprès des non-bretonnant mais aussi des bretonnants de naissance,

- pour redonner une place officielle au breton dans la société bretonne, à côté du français,

- pour donner des réelles capacités linguistiques aux enfants d’aujourd’hui, pour qu’ils puissent avoir le choix, quand ils seront parents, de la culture et des langues qu'ils transmettrons à leurs enfants.

Co-voiturage : rendez-vous à l'école Diwan de Quimperlé à 14 heures.

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