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Max Vignes à Quimper rue René Madec en 1986 devant l'hôtel particulier de René Madec lors du 250e anniversaire de sa naissance. Coll. de la fille de Max Vignes.
Max Vignes à Quimper rue René Madec en 1986 devant l'hôtel particulier de René Madec lors du 250e anniversaire de sa naissance. Coll. de la fille de Max Vignes.
- Disparition -
Disparition de Max Vignes, descendant du nabab René Madec

Max Vignes qui est mort à Paris lundi dernier, le 29 octobre, dans sa centième année, avait fait une grande carrière industrielle et il était aussi un descendant en ligne directe de René Madec (Quimper, 1736 - Quimper, 1794), cet aventurier breton passé au service du grand Mogol en Inde et devenu nabab. Né à Saint-Brieuc le 29 août 1908, Max Vignes avait fait ses études secondaires au collège Saint-Yves à Quimper,

Bernard Le Nail pour ABP le 3/11/07 21:40

Max Vignes qui est mort à Paris lundi dernier, le 29 octobre, dans sa centième année, avait fait une grande carrière industrielle et il était aussi un descendant en ligne directe de René Madec (Quimper, 1736 - Quimper, 1794), cet aventurier breton passé au service du grand Mogol en Inde et devenu nabab.

Né à Saint-Brieuc le 29 août 1908, Max Vignes avait fait ses études secondaires au collège Saint-Yves à Quimper, puis maths sup et maths spé au lycée de Rennes. Reçu simultanément au concours d'entrée à Normale Sup (en sciences) et à l'École polytechnique, il avait opté pour cette dernière. En même temps, il avait fréquenté la faculté de droit de Paris et obtenu une licence de droit.

Il était ensuite entré comme ingénieur au service des manufactures de l'État et, en 1936, il avait été directeur des monopoles en Tunisie. En 1951, il avait été nommé chef de service adjoint, puis était devenu chef du service administratif à la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, en Égypte, poste qu'il avait dû abandonner lors de la nationalisation du canal par Nasser. Il était alors devenu directeur du personnel à la Compagnie Française de Raffinage et avait occupé ce poste jusqu'à son départ en retraite en 1973. Il était devenu un des animateurs de l'Association du souvenir de Ferdinand de Lessps et du canal de Suez.

La parution de la biographie très romancée de son ancêtre René Madec par Irène Frain - "Le Nabab", chez Jean-Claude Lattès en 1982 - l'avait indigné et, en 1983, il avait fait paraître aux éditions France-Empire un livre de 270 pages intitulé "L'Histoire du nabab René Madec". En même temps, en collaboration avec Jean Deloche, alors directeur de l'Alliance française de Pondichéry, il avait réédité le texte intégral du "Mémoire" de René Madec, en accompagnant de notes le texte écrit par son ancêtre. Ces deux ouvrages tout à fait "solides" et rigoureux sur le plan de l'histoire, n'avaient touché qu'un public limité, tandis que la biographie d'Irène Frain écrite avec une imagination échevelée et déjà un grand talent de romancière, avait connue, elle, un succès fantastique, dépassant bientôt le million d'exemplaires vendus...

"L'Histoire du nabab René Madec" par Max Vignes n'en fut pas moins rééditée en 1995 par les éditions Terre de brume à Rennes.

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Bernard Le Nail est un écrivain fondateur de la maison d'édition LES PORTES DU LARGE. Contributeur ABP
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