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Deux militants bretons seront jugés le 16 août à Rennes
Deux militants du parti politique Breizhistance, Indépendance et Socialisme, seront jugés le 16 août au Tribunal de grande instance de Rennes Corentin Lemonnier et Yoann Colas sont accusés d'avoir tagué
Par Philippe Argouarch pour ABP le 4/08/12 10:50

Deux militants du parti politique Breizhistance, Indépendance et Socialisme, seront jugés le 16 août au Tribunal de grande instance de Rennes

Corentin Lemonnier et Yoann Colas sont accusés d'avoir tagué en breton un panneau signalétique routier dans le pays de Rennes.

D'après une déclaration de Breizhistance, "les deux militants indépendantistes parleront uniquement breton pendant leur procès car notre langue nationale doit être employée en toute circonstance et en tout lieu comme n'importe quelle autre langue officielle". Les deux hommes n'avaient d'ailleurs parlé que breton pendant leur garde à vue et la gendarmerie avait dû faire appel à un interprète.

Philippe Argouarch

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logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 51 commentaires
ROAZHON BOY Le Samedi 4 août 2012 11:27
Courage aux 2 membres de Breizhistance...
Bravo pour l'initiative de parler Breton au procès, continuer comme ça !
Breizh da viken
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le fennec énervé Le Samedi 4 août 2012 12:24
............passer au tribunal d'instance pour un fait aussi insignifiant et personne pour s'indigner !............... enfin presque !
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Patrick Yves GIRARD Le Dimanche 5 août 2012 00:37
Kalon vat ha dalc\'hit mat,
A Galon.
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bernard guyader Le Dimanche 5 août 2012 07:13
Bon dia .... Solidarité bretonne avec nos amies indépendantistes ....Une menace de condamnation pour de tels faits , alors que les coupables sont ailleurs ( état francophone chauvin et perte de transmission de nos langues, etccc..)ne manquera pas de donner un signal fort !.B.Guyader
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Pierre CAMARET Le Dimanche 5 août 2012 09:28
Deux poids , deux mesures:Mon fils avait ete pris a tagger avec des copains sur un mur en Nouvelle Zelande ... il devait avoir 15 ans a l'epoque . Arrete par la Police avec ses copains , ils ont ete obliges de repeindre le mur , a leurs frais ( peinture et pinceaux) sous la surveillance d'ún policier .J'avais trouve cela tres bien .
En 1945 proces a BORDEAUX des Allemands et Alsaciens qui avaient participe a la destruction, et au massacre d'Oradour sur Glane . Condamnations(peine de prison) et liberation le soir meme des Alsaciens condamnes .Si cette liberation ne s'etait pas faite, il y aurait eu une revolte en Alsace, l'Alsace, en solidarite ,defendait ses "malgre nous ". .A noter que les 7 alsaciens condamnes ( 5 sont morts depuis ) ont garde leur condemnation .Ils ont refuse "une grace"toute leur vie ..Donc il leur restait un sentiment de culpabilite.
Un exemple de solidarite bretonne , qui aurait pu se produire:greve Generale en Bretagne pour obtenir la liberationn de ces membres Breizhistance . La Bretagne n'est pas ENCORE , mure a cette solidarite .
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bernard guyader Le Dimanche 5 août 2012 12:55
Re-Bon dia ..Doit on confondre "tague" et " bombage politique" ? Poir moi un tague ( hors dessins artistiques de rue) est un truc compris seulement des initiés qui se mettent en concurrence ..Alors que le bombage est un acte politique .. que l'on revendique si besoin est !! Pour moi nos compatriotes font acte politique .. donc revendicatif ... être pris pour un barbouilleur de mur alors que l'on se bat pour notre langue c'est un peu comme un "juge franc" qui ne baragwin que le franc .. une insulte , n'est il pas ?. Pour aider nos compatriotes qui s'exposent nous pouvons les aider en adhérent à skoazell vreizh.B.Guyader
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debeauvais fransez Le Dimanche 5 août 2012 13:32
Les idiots utiles du systeme socialiste francais que vous nommez indépendantistes.......... Qu'ils rompent tous liens de sujétions avec les partis hexagonnaux, après on en discuteras.
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Alexandre Barghest Le Dimanche 5 août 2012 17:10
Les militants de Breizhistance ont tout mon soutien lorsqu'ils sont accusés concernant des actes politiques de gauche (lutte contre la gentrification, soutien aux sans-papiers, soutien internationaliste, etc.)
Mais dans ce cas, aucun soutien pour ces néocolonialistes ratés du mouvement breton cherchant par tous les moyens à imposer une langue non populaire en Haute-Bretagne.
La même politique linguistique de l'Etat français sous la IIIème République. A ceci près que les populations bretonnes de l'Etat français ont majoritairement accueilli favorablement la normalisation francophone.
Les identitaires bas-bretons (et hauts-bretons aliénés victimes de la honte de soi) profitent d'une indifférence de la part de la population.
Ni Etat français ni nationalistes bretons !
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Ar Vran Le Lundi 6 août 2012 10:12
@Alexandre Barghest
On peut critiquer l\'idéologie gauchiste de Breizhistance mais laisser croire que les nationalistes bretons ne peuvent qu\'être des bas bretons (ou assimilés) néocolonialistes et être anti-francophone, cela est de la mauvaise foi. En revanche sous prétexte de ce raccourci fallacieux, on ne peut qu\'être révolté par le comportement de l\'état français à moins que vous fassiez partie de la catégorie des biens-pensants qui osent affirmer faites comme je dis, mais ne faites surtout pas comme moi...
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Yann Vallerie Le Lundi 6 août 2012 11:31
Yoann Colas, antifasciste breton notoire, dont le plus grand fait de gloire est d'être passé (sans s'arrêter prendre le café) avec un énorme courage, banderole "breizh antifa" à la main, à quasiment un kilomètre de la maison de l'identité bretonne, lors d'une précédente Redadeg passant à Guerlesquin.
Les poursuites judiciaires sont insensées.
Mais ces messieurs de Breizhistance sont les premiers à aller réclamer à la justice française ici une interdiction de manifestation, là une interdiction de rassemblement ou encore des durcissements en matière de repression quand elle touche certains patriotes. Les premiers également à mener un travail de flics quand il s'agit de dénoncer les patriotes bretons et de diffuser et soutenir des rapports calomnieux et diffamatoires sur les prétendus "fascistes bretons"
Alors vraiment pas une larme pour eux ! Qu'ils demandent à leurs amis clandestins de créer un collectif pour financer leurs amendes
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Imbourc'her Le Lundi 6 août 2012 18:42
Yann Vallerie, vous parlez de "maison de l'identité bretonne". Mais qu'a-t-il de breton votre Ti-Breizh si ce n'est son nom ? Alors que la langue bretonne est le coeur de l'identité bretonne, aucun de vos cadres ne parlent breton. Vous êtes des imposteurs...Votre maison, c'est la maison de l'identité française en Bretagne !
Alors, certes, Breizhistance et les antifas sont des personnes qui puisent dans des traditions étrangères et sont anti-bretons lorsqu'ils agissent comme des types du KGB mais au moins, ils parlent breton, eux ! Rien que pour ça ils ont mon soutien et vous, non !
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Le Skañv Le Lundi 6 août 2012 22:14
Les Gauchos se sentent Gauchos avant d'être compatriotes des "Fachos" et l'inverse est également vrai. La Bretagne, la dedans, n'est plus qu'un alibi. Elle est morte. Vous êtes ridicules, avec vos histoires de chapelle. Na gwenn, na ruz... vous vous souvenez ?
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Ar Vran Le Mardi 7 août 2012 10:01
@Le Skañv
"La Bretagne, la dedans, n'est plus qu'un alibi. Elle est morte"
attention à ne pas prendre vos désirs (ou vos craintes?) pour des réalités. Il est faut de dire que la Bretagne n'existe plus ! Il serait plus judicieux de dire qu'elle ne correspond pas actuellement à l'image que beaucoup de gens ici voudrait qu'elle soit!
Charge à nous de faire en sorte que ce décalage d'image soit le plus atténué possible et pour cela il faut continuer à faire le travail d'introspection initié actuellement par l'emsav.
A suivre donc et pour terminer je dirais "n'eo ket echu !Ar c'homañsamant eo !
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Michel DELAMARE Le Mardi 7 août 2012 12:05
Oui, il faut les condamner, mais surtout condamner les Partis bretons qui répandent des idées fachos et nationalistes dangereuses! Méprisantes toujours vis à vis des gallos et du Pays gallo!Une véritable négation de l'identité de milliers de gens! Il suffit de lire ce site, c'est affligeant de constater à quel point des illuminées psychopathes prennent le Pays gallo en otage! Cela suffit,le Pays gallo n'est pas la Bretagne(au sens où ceux-ci l'entendent)!
L'expansionnisme linguistique, culturel... breizhoù, cela suffit!Venez habiter dans les campagnes de Lamballe, Dinan, Saint-Brieuc, Loudéac, Rennes... vous y constaterez que la langue bretonne n'est pas la langue de la population, la culture gallèse N'EST PAS la culture de Basse-Bretagne!
Qu'on le veuille où non , c'est comme ça!
Je précise que j'aime la culture de Basse-Bretagne, comme toutes les cultures, la diversité plutôt que l'uniformité! La variété et non l'unité breizhoù!
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Léon-Paul Creton Le Mardi 7 août 2012 13:55
La diversité? La variété? Michel Dalamare
Mais c'est un combat! C'est une «guerre» permanente pour que diversité et variété fasse la richesse de cette planète et qu«au mieux du pire, elle ne sombre pas dans l'informe et l'uniforme ennui!
La diversité et la variété humaine se dilue... Ses cultures originales disparaissent et meurent! Malgré les discours...
Les milliers d'espèces animales et végétales ont disparues du fait de l'Homme! Malgré les discours...
Où est le Pays Gallo en Bretagne gallèse? Qu'est-ce qui permet encore de l'identifier, ce n'est plus depuis longtemps le gallo qui le fait, dont à peu près tout le monde s'est/s'était résigné à la disparition »totale«. Le gallo qui ne donne aucune identité à la Bretagne si les Bretons ne décident pas, ne combattent pour en faire un marqueur! Si cela est justifié!
L'identité de la Bretagne ce sont les Bretons qui l'on faite...Et la font! À vous de savoir si vous en êtes...
Votre discours, c'est le discours du politiquement conformiste, répétitif et creux, le pire ennemi des variétés et diversités »universelles«, sans vigueur et sans effets contre l'uniformité quasiment imposée ou contre la dictature rampant mais inexorable, de quelques unes d'entre elles.
Ce discours qui masque toutes les démissions de ceux qui ont abandonné le combat de la diversité et de la variété!
Lorsque l'on prétend »aimer" des cultures, ou une région et que l'on fait l'impasse sur les Hommes et leur Histoire, qui les ont faites, et les font...JE RIS!...
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Alexandre Barghest Le Mardi 7 août 2012 14:29
Le discours de L-P Créton est typique du discours colonial qui refuse que l'on nie les spécificités culturelles du territoire pour lequel il se bat mais pratique la négation culturelle quand des résistants à l'intérieur du territoire duquel il se revendique décident de ne pas laisser les cultures populaires niées pour une telle entreprise politique héritée de la politique coloniale de la République française sous la IIIème République.
Dire que "le gallo n'existe plus" est facile quand on ne connaît pas les pratiques populaires locales (+ les pratiques militantes du quotidien) et quand les discours dominants médiatiques privilégient l'image que les nationalistes bretons ont construit en collaboration avec les promoteurs publics (Etat, Conseil Régional, Conseils Généraux, etc.) et privés (tourisme, patronat, etc.), à savoir que Bretagne = brezhoneg et culture de Basse-Bretagne.
Le plus drôle étant que ces colons, qui veulent uniformiser culturellement et linguistiquement un territoire, accusent ceux qui ne se laissent pas faire, d'être les "pires ennemis des variétés et diversités". *sic*
Ils nous accusent de ne pas nous battre pour leur Bretagne, mais ils ne font rien pour les cultures populaires de Bretagne et de Haute-Bretagne ! Qu'ils aillent au Diable !
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SPERED DIEUB Le Mardi 7 août 2012 15:43
Imaginez en latine un pays indien ayant retrouvé une autonomie dans lequel une partie de la population parlerait la langue de leurs ancêtres et une autre partie l'espagnol les indiens voulant récupérer un petit peu du terrain perdu de part la promotion de leur langue dans la partie hispanique ,les défenseurs de l'espagnol ou d'un de ses dialectes.... traiteraient les indiens d'expansionnistes c'est vrai à ce titre ils sont comparables aux celtes dans le sens ou ils ont un droit c'est celui de toujours reculer
Ceci dit je n'ai rien contre l'expression gallèse d'autant qu'il a contribué à transmettre sur le plan populaire la tradition des institutions ducales
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Alexandre Barghest Le Mardi 7 août 2012 17:08
Sauf que :
- le breton celtique est loin d'être aussi populaire en Haute-Bretagne que les langues indigènes au sein des communautés indiennes d'Amérique du Sud
- les ancêtres des populations en Haute-Bretagne étaient minoritairement brittophones (quelques communautés isolées), la plupart parlant des langues d'Oïl héritées du latin populaire transmis par les troupes romaines avec très peu d'éléments celtiques (sauf quand le contact avec le breton celtique était plus intense). Les hauts-bretons n'ont pas à ré-apprendre le breton, ils peuvent juste l'apprendre s'ils le souhaitent
- le passé est passé, aujourd'hui le fait est que le gallo (ou "patois") parle encore plus aux hauts-bretons (sauf pour les urbains) que le breton roazhoneg (ou même le breton populaire)
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Léon-Paul Creton Le Mardi 7 août 2012 18:43
Je pense que sur la question du gallo il y a eu ici assez d’arguments échangés, dont on peut juger l\'utilité, pour que j’en rajoute encore. Et voici que M.Delamare remet le couvert ! Suivi de A.Barghest…Les bons mots sont de sortie : Breizhoù, colonial, colons…
Bref il y a une Histoire de Bretagne Et s\'il faut le dire: Je n\'ai rien contre le gallo qui je comprends bien, tient au cœur de Bretons.
Il est parfaitement clair au vu de ces deux interventions que le « gallo » est et sera utilisé pour diviser les Bretons. Par qui?
Messieurs Delamare et Barghest vous vous trompez de cible ! Peut-être pas après tout !... Entre vrais Bretons Le gallo et le breton trouveront leurs places!
Sinon c’est… Toujours à l’est ! Toujours à l’est… de Rennes qu’il faut viser…
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Alexandre Barghest Le Mardi 7 août 2012 21:23
Quand des habitants de Haute-Bretagne se défendent face au colonialisme des militants bretons, ces derniers les accusent de diviser la Bretagne. Exactement la même rhétorique que les jacobins qui soutiennent qu'entretenir les particularités culturelles à l'intérieur de la République la diviserait elle et ses citoyens.
A partir d'un moment, je pense que les militants gallos devraient assumer le fait qu'effectivement, ils cherchent à diviser les bretons en marginalisant les militants de l'emsav et devraient privilégier ceux qui ne considèrent pas la Haute-Bretagne comme un territoire à conquérir et à soumettre.
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o.Nicolas Le Mercredi 8 août 2012 09:28
En \"faisant\", courant, le tronçon de la Redadeg, la course à pied pour la langue Bretonne (de nuit) entre St.Brieuc et St.Malo, en Haute-bretagne donc,.. nous avons traversés tellement de lieu à la toponymie celtique bretonne..coetmieux,Hénansal,landebia, Plancoet..pluduno, la côte de Crehen (pas facile à 4h00 du matin !), longeant henanbihen, pléven..pour passer le relais à ploubalay/plouvalae (!)..que l\'on ne peut oublier que la langue bretonne à été utilisée localement par les pop., à tel point que nombres de lieux sont en Breton.
Le Gallo fait partie intègrante du patrimoine Breton,évidement,..mais qu\'ont donc faient les gallèsants (à l\'instar des bretonnants) depuis 1 siècle pour sauver leur patrimoine linguistique ?!..
Aussi, souvenons nous que Que les souverains Bretons à Nantes, jusqu\'au XIe siècle parlaient le brezhoneg.
Pour finir, je dirais que nous devons sans cesse rappeler qu\'en haute et basse bretagne 5 dépt. (Nantes..Brest)..nous sommes tous Breton..par l\'Histoire, c\'est ce qui nous unis. Notre drapeau y est bien présent. ken\'a c\'hentañ.
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Ar Vran Le Mercredi 8 août 2012 09:56
@Alexandre Barghest
Attention à ne pas rentrer dans le glissement de langage que certains Français (et pire certains Bretons) voudraient faire pour continuer le démembrement de la Bretagne.
Ainsi quand vous écrivez \"Quand des habitants de Haute-Bretagne se défendent face au colonialisme des militants bretons, ces derniers les accusent de diviser la Bretagne.\", vous mettez de fait en doute la qualité des gens de Haute-Bretagne d\'être Bretons sous prétexte qu\'ils ne sont pas historiquement d\'une région de langue bretonne...
Or au risque de me répéter, je tiens à préciser que la Bretagne (la vraie celle de Brest à Fougères et de Saint Malo à Clisson) est duale, celtique dans sa partie occidentale et romane dans sa partie orientale.
Il est stupide (voire même naïf) de vouloir opposer les 2 composantes, à moins comme pour la comparaison avec un individu de se couper une jambe sous prétexte de vouloir mieux marcher...
Dans le même registre, vouloir parler de néo-colonisation à propos de militants pro-langue bretonne qui défendent la langue bretonne et vouloir mettre sur le même pied d\'égalité la langue bretonne et le gallo est non seulement faux mais contre productif.
Qu\'on le veuille ou non, le pays de Bretagne a 2 langues nationales, le français et le breton. A côté de cela, existe dans sa partie orientale un dialecte roman qui lui est propre : le gallo. Même si ce dernier peut être comparé ou confondu avec d\'autres parlers romans de l\'Ouest de la France, son nom de gallo traduit sa spécificité à la Bretagne. (en outre, de cette zone géographique, seul le parler dit gallo est encore vivace et fait même l\'objet d\'une certaine reconnaissance et d\'un début d\'enseignement, encore trop faible certes mais cela existe). Enfin ces relatifs débuts de succès ne sont pas étrangers au commencement de \"l\'officialisation\" de la langue bretonne. Je pense même que si les militants culturels brittophone ne s\'étaient pas battus pour la langue bretonne, le gallo aurait disparu. Cela a pu servir de réveil pour certains gallophones de Haute Bretagne qui ont pris conscience d\'un patrimoine et d\'un dailecte specifique à conserver.
En résumé, on peut très bien être Breton sans pour autant être forcément de culture brittophone.
De la même façon, ce n\'est pas parce que les Bretons dans leur majorité parlent la langue française qu\'ils sont Français (au sens national du terme) ou à moins de considérer que les wallons de Belgique et les romands de Suisse sont de nationalité française....
J\'irai même plus loin en m\'adressant à certains défenseurs du gallo en leur disant : si leur combat n\'est uniquement que de défendre le gallo, pourquoi pas le faire dans le contexte de l\'emsav? Sont-ils prêts à brandir le drapeau breton au dépend du drapeau français et à aider leurs compatriotes de \"basse bretagne\" pour la défense de leur vrai pays ???? Attention, ne vous trompez pas de combat!
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Michel DELAMARE Le Mercredi 8 août 2012 11:44
A Mr Creton et autres illuminés:
Ah! voila!, je m'y attendais: à chaque fois que l'on dit que le Pays gallo n'est pas d'identité et de culture bretonnes, on se fait taxer de jacobins, d'agents au service des "sales" français", de diviseur du "peuple breton", d'amis de Françoise Morvan, de libres penseurs, d'ennemis de la Bretagne...que sais-je encore? Bref on nous ressort le coup du complot contre une "Nation Bretonne, parlant exclusivement le Brezhoneg de Brest à Vitré"!!!Quelle tristesse et quel irrespect pour une population gallo-romane qui n'a jamais parlé le Breton! Mais sans doute, c'est sûr, vous croyez-vous encore au temps de la colonisation bretonne du 7ème , souvent faite avec force d'ailleurs envers les indigènes, ou dans les années 40 où Roparz Hémon voulait faire enseigner dans toutes les écoles du pays gallo, le breton!!!
Je rejoins l'avis de Mr Barghest!Oui, il est temps d'en finir avec ce racisme,cette ignorance, ce manque de respect,ce fascisme,ce délire celtico-breizhoù-maniaque, ce nationalisme "folklorique" et infondé,cet expansionnisme unificateur, etc...
Au fait, vous faites quel score aux élections?
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Ar Vran Le Mercredi 8 août 2012 13:08
@Michel Delamare
Vous m'avez lu ?
J'espère que quand vous taxez les gens d'illuminés, vous avez au moins le mérite de lire, bref de faire la synthèse et l'antithèse. Vous semblez aigri et mélangez beaucoup de choses...
Pour revenir au sujet du gallo, qui vous parle d'amis de Françoise Morvan, de libres penseurs, personne à ce que je sache l'a écrit en commentaires dans cet article, même s'il est vrai (et hélas les exemples sont concrets existe) que la sauvegarde du gallo a été manipulé par ses sinistres personnages...
Petite question : parlez-vous le gallo et si oui, que faites vous dans la vie de tous les jours pour le promouvoir, votre nom me semble inconnu...
Alors si vous êtes logiques avec vous même, je vous invite à réellement faire partie de ces associations BRETONNES qui défendent le gallo en même temps à côté de la langue bretonne, l'emsav a besoin de bras,
à moins que pour vous la défense du gallo soit un prétexte...
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SPERED DIEUB Le Mercredi 8 août 2012 13:39
Pour les Michel Alexandre et autres tous les peuples cités sur le site ci dessous parlaient aussi le gallo en particulier les namnètes les redones et les coriolosites !!! Le monde n'est pas statique il est mouvement perpétuel tous comme les ères linguistiques qui ne correspondent pas forcément aux frontières et qui n'avance pas recule
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 8 août 2012 15:22
À Delamare/Barghest...
Illuminés… Pluriel ou non, \"Illuminés\" c’est une chance ! « Illuminés », oui par une lumière intérieure, une richesse à condition d’être en même temps « Éclairé » par ce qui ne peut que venir, et acquis du dehors, par l’expérience, la connaissance de l’Histoire !Un peu « illuminé » je suis, mais pas et jamais suffisamment « éclairé », ni jamais méprisant, ni réducteur !.
Il n’y a pas de « pays gallo » mais une Bretagne où les vicissitudes de l’Histoire ont imposé d’autres modes (à l’occasion enrichissantes…), un autre mode « d’exprimation « (le gallo) ! Mais au fond, qui ne change rien fondamentalement à qui veut regarder au-delà de la surface… Au delà de ses passions faussées, de ses contrats, et de ses ambitions rémunératrices !...
Ne faisons pas de la Bretagne ce qui s’est fait dans les Balkans où une part « du » peuple slave, une fois musulmanisé/islamisé est devenu l’ennemi, le bourreau ou la victime de son frère, seulement par conditionnement, manipulation mentale, quelle qu’en soit la source et la nature !
En Bretagne, que les Bretons _ensemble_ se battent et obtiennent …au moins sur ce plan voire plus bien entendu, pour les brittophones et gallophones , ce pouvoir de décision, d’organisation et d’application !
Maintenant si vous servez d’autres maîtres, il faut que nous le sachions par vous…ou d’autres. manières !!!
Le bla bla qui ne sert que ce Paris délétère déjà passé et dépassé , n’aura pas/ plus de suite…
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Alexandre Barghest Le Mercredi 8 août 2012 15:44
@o.Nicolas : ce n\'est pas parce que la toponymie contient un héritage celtique que les populations se représentent la langue bretonne comme une langue populaire. Il y a des toponymes d\'origine celtique un peu partout en France, cela vous sert-il d\'argument pour signifier que ces populations vivant hors de la Bretagne devraient ré-apprendre le breton ? De la même façon qu\'il y a des toponymes d\'origine romane en Basse-Bretagne (La Feuillée, Morlaix, etc.), est ce une raison pour les militants du gallo de réclamer un enseignement et une toponymie en gallo sur ces territoires ? Non, car la vieille langue romaine ne fait plus partie de l\'imaginaire populaire. Votre argument ne tient pas la route. De plus, la langue bretonne a été utilisée par ces ancêtres de manière sporadique et communautaire, la majorité de la population passée de Haute-Bretagne parlait des variétés d\'Oïl.
Et encore une fois, le passé est le passé, le fait de savoir que les ducs parlaient breton jusqu\'au IXème siècle ne justifie en rien le militantisme linguistique brittophone autoritaire en Haute-Bretagne. L\'Ancien Régime a été balayé par une révolution, ses institutions n\'ont plus aucune valeur.
Certes le militantisme gallo n\'est pas aussi vindicatif que le militantisme breton, une raison principale : il est très récent (années 60/70). Et pourquoi ne pas vous y investir comme tant d\'habitants aliénés de Haute-Bretagne s\'investissent au sein de l\'emsav afin de faire du breton la langue « nationale » de la Bretagne ?
@Ar Vran : je ne mets pas en doute la « qualité des gens de Haute-Bretagne d\'être Bretons sous prétexte qu\'ils ne sont pas historiquement d\'une région de langue bretonne », je mets en doute leur qualité d\'être des bretons au sens où les militants bretons l\'entendent, c\'est-à-dire des patriotes bretons s\'imaginant que le breton devrait être présent de Brest à Clisson (sic). Je fais une distinction entre breton militant et breton ordinaire. Ces derniers en Haute-Bretagne ne sont pas du tout favorable à devenir des bretons militants en reniant ce qui fait la spécificité socioculturelle et linguistique de leur territoire.
Les colons bretons ont ceci de fantastique qu\'ils nous disent que la Bretagne celtique et la Bretagne romane sont deux parties duales de la Bretagne mais ô horreur, il ne faut surtout pas mettre sur un même pied d\'égalité les deux cultures. Allez au Diable ! Vous croyez que nous allons vous laisser nous rabaisser de la sorte avec vos pratiques racistes ? C\'est contre-productif ? Tant mieux ! Nous n\'en voulons pas de votre entreprise coloniale !
De plus, le breton et le français ne peuvent être les langues nationales de la Bretagne puisque la Bretagne n\'est plus et n\'est pas (encore) une nation. Si elle possédait un Etat ou si une majorité volontaire de bretons raisonnait dans ce sens, cela pourrait être envisageable, mais ce n\'est pas le cas. Arrêtez donc avec vos élucubrations !
Et effectivement, le mouvement gallo doit beaucoup au mouvement breton puisqu\'il est le rejeton illégitime et le frère ennemi de celui-ci. Le mouvement gallo a émergé suite à la contradiction inhérente au mouvement breton, à savoir celle qui jaillit suite à la revendication légitime d\'autonomie culturelle face à la République française mais tout en la refusant à la culture gallèse. Nous profitons aussi bien que nous subissons des avancées du mouvement breton.
Concernant le lien entre pratique francophone et nationalité, ça n\'a évidemment rien à voir, mais il est faux de comparer en terme de nationalité bretons de langue français et belges et suisses de langue française. Ces derniers sont rendus nationaux par leurs Etats belge et suisse alors que les bretons le sont par l\'Etat français, les bretons sont donc des français de droit et de fait. Bien entendu, nous avons tous le droit de ne pas être d\'accord et de lutter contre, mais le droit institué fait acte.
Et pas question de défendre le gallo aux côtés de l\'Emsav, il y a bien d\'autres collectifs gallos et bretons (exemple : les gens de Dastum plutôt que ceux de Skol an Emsav, ceux de l\'Ecole de Brest plutôt que ceux de l\'Ecole de Rennes, etc.) dotés d\'une éthique humaniste avec qui travailler sans pourtant ni porter le gwenn-ha-du ni le drapeau tricolore, ou alors par opportunisme (nous faisons donc l\'inverse de ce que vous nous accusez, nous servons de la Bretagne comme prétexte pour servir le gallo et sa culture).
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Ar Vran Le Mercredi 8 août 2012 17:03
@Alexandre Barghest
Vous commencez à m\'intéresser. Je vous invite à parcourir dans les archives d\'ABP mes différents commentaires sur le sujet. Si cela vous intéresse, je vous donnerai les liens.
Cependant un peu de clarification : L\'emsav (si on peut d\'ailleurs définir ce concept) actuel ne considère pas du tout le gallo comme quelque chose d\'inutile ou de dangereux à une cause soit disant celtico-basse bretonne. Pourquoi ? parce que revenir à défendre la Bretagne et ses spécificités revient à défendre toute la Bretagne et donc ses langues. Je le conçois la prise en compte du fait \"gallo\" est une évolution par rapport à la position romantique de la fin du XIX et/ou du début du XX. Il suffit de voir par exemple la position de l\'institut culturel de Bretagne.
En outre quand je parle de langue nationale, c\'est dans le sens primaire du terme et non dans le sens classiquement véhiculé par la France, c\'est à dire un état-nation. Bien sûr que la Bretagne n\'est pas (encore!) un état, mais cela n\'implique pas que la langue bretonne n\'est pas une langue nationale, nuance!
D\'après la définition des linguistes, elle en a le statut (langue parlée, écrite et diffusée sur une aire géographique bien identifiée et étant spécifique d\'un territoire donné, la Bretagne. que la langue bretonne soit non seulement pratiquée mais diffusée (faiblement encore je le conçois) partout en Bretagne mais également enseignée et utilisable dans la vie publique même en Haute Bretagne, cela est un fait et non une lubie!
Le problème du gallo est qu\'il n\'a pas encore atteint ce stade et qu\'actuellement la majorité de ces locuteurs ne le voit pas comme une langue nationale mais plus comme un patrimoine. Cela peut changer évidemment mais on est encore loin du compte sans compter que je doute que les Bretons de Haute Bretagne veuillent abandonner le français pour un gallo qui reste encore à unifier. Mais pourquoi pas ?
Pour précision et toujours par rapport à cette confusion entretenue en France, la nationalité ne recoupe pas la citoyenneté . Je sais cela est difficile à comprendre pour nous esprits formatés de France mais il suffit de voyager un peu pour s\'apercevoir de cela.
Il est également faux de parler de colons \"bretons\" en Haute Bretagne, car la demande de langue bretonne vient également des habitants de la Haute Bretagne( j\'en sais quelque chose puisque j\'y ai vécu et ma famille est de là-bas!) Si vous avez l\'impression d\'une invasion de la langue bretonne en Haute Bretagne, cela est plus du retour des choses et non une quelconque volonté hégémoniques (même si je le conçois cela fait bizarre d\'avoir du bilinguisme en haute bretagne).
Pour aller plus loin, je dirais même plus que les équivalents du gallo (et du poitevin en sud loire atlantique) en basse bretagne sont les dialectes bretons propres à savoir le léonard, le vannetais, etc...
Il est donc faux de vouloir opposer la langue bretonne au gallo, à moins d\'avoir des idées moins avouables. Par exemple, savez-vous que le premier député breton qui se définit comme régionaliste est une personne qui parle le gallo couramment et le breton et pourtant il ne coupe pas la tête tous les jours....
Enfin pour vous rassurer ce n\'est parce ce que on est pour la sauvegarde du breton et du gallo que l\'on est forcément un immonde nationaliste breton, cela est différent. Autrement dit on peut être très bien être brittophone ou gallophone et se sentir d\'abord français sans demander de statut particulier à la Bretagne (même si au bout d\'un certain temps on s\'aperçoit qu\'il y a une contradiction....)
Au fait parlez-vous gallo et comment faites-vous dans la vie de tous les jours pour le promouvoir?
A la peurchaine
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Louis Le Bars Le Mercredi 8 août 2012 17:05
Pour moi il est évident que le gallo n'est pas une langue, pas plus que le mayennais ou le berrichon. C'est un dialecte.
Il y a historiquement deux langues en Bretagne (dans ses limites traditionnelles) : le breton et le français. Cela toujours été considéré comme tel. Comme dit plus haut le gallo linguistique est une invention des années 6O.
La place de la langue bretonne dans le pays de Rennes, c'est un autre débat. Je n'ai franchement pas l'impression d'un engouement plus fort pour le gallo que pour le breton dans cette zone. Les rennais soient se désintéressent de la Bretagne soit ont de la sympathie pour la langue bretonne.
Quoiqu'il en soit, il est parfaitement naturel de défendre l'apprentissage du breton en Bretagne et sa reconnaissance officielle.
Si cela est insupportable pour une majorité des personnes originaires du Pays de Rennes, un rattachement à une région voisine sera alors parfaitement envisageable, nulle doute que Paris y réfléchira en premier.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 8 août 2012 17:54
@ Alexandre Barghest
C'est fou ce que vous raccontez n'importe quoi!
Avant d'évoquer le statut de nation pour les bretons, je vous invite à ouvrir le dictionnaire!
Le dictionnaire est clair, l'utilisation faite de ce mot par l'Etat français l'est beaucoup moins.
C'est pour rien que l'Etat français à besoin de coller du "national" partout gendarmerie, police, marine, assemblée... Tellement cela ne va pas de soit! (On appelle cela la méthode coué!)
La preuve est qu'aucun autre pays ne fait un tel usage de ce mot!
Prétendre que les bretons de Haute-Bretagne sont de culture "romane" car ayant perdu l'usage de la langue bretonne depuis 10 à 5 siècles selon le cas, est aussi ridicule que de dire que l'Afrique de l'Ouest et du Nord sont de culture romane car parlant actuellement le français depuis 150 ans!
C'est vrai après tout, ces africains n'ont-ils pas appris "nos ancêtres les gaulois!" (le grand mick-mack historique français!)
Vous êtes méprisant envers les bretons, raciste pour utiliser un terme que je n'aime pas.
Tous vos arguments vont dans ce sens!
J'aime votre terme de "colons", pour les bretons qui étaient les derniers defenseurs de l'empire romain (qui allait jusqu'au rhin) face aux barbares dont les francs faisaient parti.
Vous misez sur l'ignorance des gens, c'est d'ailleurs pour cela que l'histoire de Bretagne n'est plus enseigné.
Si vous étiez né en Turquie vous seriez anti-kurdes, si vous étiez né en Algérie vous seriez anti-kabiles, si vous étiez né au Mali vous seriez anti-touareg...!
Les gens comme vous sont la honte de l'humanité, quelque soit le pays!
Vous vous dites défenseur du gallo, je n'y crois pas une seconde, pas avec un tel état d'esprit!
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Alexandre Barghest Le Mercredi 8 août 2012 21:00
On passera rapidement sur la crise d\'hystérie de Yann LeBleiz qui ose comparer le statut social du breton en Haute-Bretagne avec les langues africaines de l\'Afrique de l\'Ouest qui elles se sont transmises au niveau familial et local, ce qui n\'est pas le cas du breton en Haute-Bretagne (sauf quelques cas de militants).
Ne vous méprenez pas sur la signification du mot /raciste/, c\'est vous qui considérez la culture romane de Haute-Bretagne comme étant tellement inférieure à la culture celtique que vous désirez voir les hauts-bretons adopter celle-ci en remplacement de celle-là. Se défendre face à cette politique devrait donc être qualifié d\'anti-raciste.
@Louis Le Bars : les notions de langue et de dialecte ne sont pas des notions de linguistique mais des arguments idéologiques.
Ce qui permet de donner le statut de langue à des variétés linguistiques est l\'existence d\'un Etat ou d\'un groupe de locuteurs assez volontaire et influent sur la majorité pour nommer cette variété « langue ». Le fait est qu\'effectivement ce n\'est pas encore le cas pour le gallo, mais les choses changent dans le bon sens (ou le mauvais sens pour l\'emsav) puisque depuis la reconnaissance du gallo comme langue de Bretagne par le Conseil Régional, on voit de plus en plus dans les médias généralistes (France 3, Marianne, Télérama, Radio France, etc.) nommer linguistiquement et culturellement la Bretagne comme étant celtique et gallèse, de plus en plus d\'études universitaires s\'intéressent au statut social du gallo, etc. Votre édifice idéologique tend à se fissurer de l\'intérieur par ce que vous avez vous-même engendré.
@Ar Vran : vos différents commentaires ne m\'intéressent pas, m\'intéresse uniquement ce qui est mentionné dans cette discussion.
Il est clair que, dans le fond rhétorique et idéologique de l\'emsav, le gallo reste un obstacle à l\'édification d\'une société bretonne distincte de la société française. Pourquoi ? Tout simplement parce que l\'expression gallèse est très proche de l\'expression francophone et comme la République française s\'est construite en grande partie grâce à la diffusion des pratiques francophones, le mouvement nationaliste breton y voit un frein à la diffusion d\'un mythe social pan-celtique et anti-républicain. L\'emsav a cela dans le « sang » si je puis dire, s\'il décide de se battre de la même façon pour la culture romane de Bretagne qu\'actuellement pour la culture celtique de Bretagne, il se nie lui-même, il s\'auto-détruit.
Pour le terme de nation, il n\'y a qu\'un sens pratique véritable, c\'est que celui qui veut qu\'une nation n\'existe que si elle est représentée par un Etat ou si une majorité de la population ne reconnaît pas comme légitime l\'Etat-nation duquel elle est citoyenne et qui souhaite en créer un distinct. Il y a une nation française parce qu\'il y a un Etat française et parce qu\'une majorité de la population se sent française et pas allemande, japonaise, algérienne, etc. Ce qui n\'est pas le cas de la Bretagne, puisque même les bretons se sentant bretons et français (voire même bretons avant d\'être français) font allégeance involontaire à l\'Etat et à la nation française en reconnaissant celui-ci comme plus important dans la réalité (qui compte plus que les désirs, vous en conviendrez ?) que leurs fantasmes de nation bretonne.
Et qui dit Nation dit Langue Nationale, doncpas de Nation, pas de Langue Nationale. La Bretagne n\'est pas une nation, donc le breton n\'est pas une langue nationale, CQFD.
Ce n\'est pas parce qu\'une variété linguistique transcende les classes sociales (elle ne le fait jamais d\'ailleurs, c\'est un mythe nationaliste) et s\'étend sur une aire géographique donnée qu\'elle devient pour autant une langue nationale. Dans ce cas, toutes les variétés linguistiques de ce monde sont des langues nationales (sauf les variétés se limitant à des micro-communautés, mais cela n\'existe plus en Occident). De plus pour rendre une variété linguistique langue nationale, il faut que ses locuteurs voient celle-ci comme étant importante qualitativement et quantitativement et devienne, en plus d\'un moyen de communication de masse, un symbole identitaire primordial, or ni le gallo et surtout pas le breton n\'ont (encore) ce statut en Haute-Bretagne et en Basse-Bretagne (ni moyen de communication de masse, ni symbole identitaire valorisant).
Concernant la distinction entre nationalité et citoyenneté, vous ne faites que reprendre la vision d\'extrême-droite classique avec le thème du droit du sang. Vous donnez du grain à moudre aux républicains souverainistes français comme le POI ou la Libre Pensée. N\'appréciant ni l\'extrême-droite ni la gauche souverainiste française, je me gausse. La nationalité n\'a de valeur juridique et politique que si elle est reconnue par un Etat ou une majorité de la population. Ce n\'est pas (encore) le cas en Bretagne, il n\'existe donc pas de nationalité bretonne (sauf pour les militants, mais ils sont marginalisés).
Concernant la demande de langue bretonne, elle concerne généralement les militants (« demande sociale ! Demande sociale ! » crient-ils alors que ce sont toujours les mêmes de commune en commune) et la petite-bourgeoisie urbaine (il n\'y a qu\'à voir les catégories sociales des parents mettant leurs enfants à Diwan en Haute-Bretagne, on ne peut pas parler de /peuple/ au sens /populaire/ du terme). C\'est-à-dire des classes parasitaires et potentiellement ennemi du progrès social et humain, pas les groupes sociaux porteurs d\'avenir meilleur.
Pour Molac, il est élu d\'un parti identitaire breton, ce qu\'il dit sur la question n\'a pas d\'importance. A de l\'importance le discours traditionnel de l\'UDB qui est principalement anti-gallo.
Et oui je parle gallo quand je le souhaite et quand bien même, on peut être un promoteur du plurilinguisme sans nécessairement posséder des compétences actives dans les variétés dont on défend l\'autonomie. Nombre de militants politiques bretons ne parlent pas breton (sauf les quelques slogans surannés) et ça ne gêne pas les dirigeants des partis puisque ceux-ci s\'expriment en français à une population francophone.
Pour la promotion, il y a l\'activité associative, professionnelle et syndicale, ça ne manque pas.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 8 août 2012 23:17
Alexandre Michel le parler gallo de haute Bretagne est quasiment identique à celui des régions françaises avoisinantes je voudrais donc avoir un petit renseignement et au vu de toutes vos connaissances je suis sur que vous êtes capable de me le donner ,à savoir quel est le contenu des politiques linguistiques régionale et départementale du val de Loire en faveur de votre langue chérie ???
Salut en attendant une réponse de votre part
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Alexandre Barghest Le Jeudi 9 août 2012 00:34
Aucune des langues d'Oïl dans le Val de Loire n'ont le glossonyme de gallo.
Je vous invite à consulter la cartographie glossonymique de la France la plus pertinente à ce jour sur le net :
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Yann LeBleiz Le Jeudi 9 août 2012 01:27
@ Alexandre Barghest
Je vous remercie pour le qualificatif "crise d'hystérie".
Mais je ne vous autorise pas prétendre ce que je pense de la langue gallèle à moins que vous pouvez citer l'un de mes textes!
Je pense que vous savez très bien que la langue bretonne était transmise au sein de la cellule familiale jusqu'à l'avènement du héro français "Jules Ferry" dont les théories racistes ne sont plus à démontrer tellement il les énoncait clairement!
Et que la politique étatique de destruction de la langue bretonne est l'un des cas les plus violents d'assimilation forcée dans l'Europe du 20ème siècle!
Une méthode éprouvée qui a fait du Maghred et de l'Afrique de l'Ouest des régions francophones!
Vos théories de haïne sont les mêmes qui furent la cause de tant de guerres en Europe et des politiques de colonisation dont l'Etat français s'est fait la spécialité!
Ce n'est pas pour rien que l'Etat français refuse très officiellement la ratification de l'ensemble des textes sur les droits de l'homme. (Il est comme vous, il n'est nullement raciste dès le moment ou chacun se déclare officiellement français!)
Un digne repésentant d'un Etat qui ne peut accepter la décolonisation qu'en semant la zizanie derrière lui!
L'Afrique de l'Ouest, le Maghreb et l'Indochine en sont des tristes exemples!
La zizanie est votre unique intérêt pour le Gallo.
Comme je vous le disais, je ne peux croire à la sincérité d'un soit disant défenseur du Gallo développant un tel niveau d'agressivité vis à vis de la langue bretonne.
Mais je note que vous oubliez d'évoquer le refus de la France de signer les textes européens sur les langues!
Cela me parait logique étant donné que l'ENSEMBLE des bretons y est favorable, ce qui démolie totalement vos théories.
Bien sûr, la France ne refuse pas cette ratification pour utiliser de sa langue dans un but de "mythe nationaliste"!
L'Europe a changé mais l'Etat français refuse de le faire, et croyez-moi à part la France des personnes comme vous l'Europe n'en veut plus!
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Ar Vran Le Jeudi 9 août 2012 09:37
@ Alexandre Barghest
Excusez de m'être emporté, je croyais sincèrement avoir à faire à quelqu'un d'intéressant. Au contraire, je réalise que vous êtes perclus de certitudes qui frisent à l'idéologie. Vous avez des oeillères, vous tirez des généralités à partir d'idées reçues ou à partir de positions du passé (ex. dire que l'UDB a une politique antigallo, elle est bien bonne celle-là...), mélanger le tout pour en faire un embrouillamini ridicule. Vous êtes pathétique.
Comme je considère n'avoir plus de temps à perdre avec vous, je voulais vous dire simplement 2 choses
La première est concernant la distinction entre la nationalité et la citoyenneté, à savoir par exemple que cela est le cas aux Etats Unis d'Amérique, je ne pense pas que leurs représentants soient d’extrême droite, là vous faites fort et cela témoigne que vous n'avez pas du voyager beaucoup en dehors de la France!!!!
deuxième point : puisque vous soutenez uniquement le gallo comme instrument pour semer la division en Bretagne, je ne pense pas que vous soyez suivi par beaucoup de militants respectables du gallo quand vous allez réclamer un statut à part distinct de la Bretagne pour le gallo et ses pratiquants. Sachez que l'emsav vit très bien la reconnaissance du gallo puisque cette dernière en est à l'origine et au contraire elle le promeut. Enfin je ne vous crois pas un seul instant quand vous dites que vous parlez le gallo, je pense réellement que vous vous en moquez pertinement...
Je ne vous salue donc pas
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SPERED DIEUB Le Jeudi 9 août 2012 10:38
Alexandre votre réponse est très limite et la réalité linguistique la dément De toute façon les régions limitrophes de la Bretagne que je sache n'ont aucune politique pour leur dialectes Donc sans être le moins du monde anti-gallo il est clair que pour une minorité de pseudos militants obscurs la promotion de cette langue est uniquement un prétexte pour continuer à combattre le breton dans la pure tradition des hussards noirs de la république Ils abusent de cette tradition populaire qui a bien entendu toute sa place ,de la bonne foi de la majorité des véritables militants de cette culture de haute Bretagne dans le but de les monter contre le militantisme breton
diviser pour régner
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Fab Le Jeudi 9 août 2012 13:21
Peut-être que monsieur Barghest est là pour provoquer les Bretons, afin de les amener à combattre le gallo ou le breton, selon qu'ils sont de la haute ou de la basse...
En vérité, celui qui voudrait parler les langues de Bretagne aurait du pain sur la planche car il faudrait apprendre :
-Le breton, langue traditionnelle du peuple de Basse-Bretagne et de l'Emsav;
-Le gallo, langue traditionnelle de la Haute-Bretagne;
-Le poitevin, langue traditionnelle de la Bretagne Sud-Loire;
-Le français, langue, de fait, de l'immense majorité des Bretons;
-Le latin, langue de l’Église bretonne, des premiers historiens bretons et des documents ducaux et royaux;
-L'anglais, langue maternelle d'une très forte minorité britannique présente en Centre-Bretagne et de nos frères d'outre-manche.
Voilà.
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Alexandre Barghest Le Jeudi 9 août 2012 14:34
@Mr Le Bleiz : encore une fois, vous faites preuve soit d\'une méconnaissance crasse de l\'histoire linguistique de la Bretagne soit vous savez pertinemment que vous prononcez des mensonges et vous en servez pour votre propagande nationaliste et coloniale. Non le breton n\'a pas attendu l\'école républicaine et Jules Ferry pour ne plus être transmis en Haute-Bretagne. Cela remonte à beaucoup plus loin que cela, assez loin pour que la population actuelle n\'ai plus aucune représentation mentale d\'une pratique brittophone populaire.
Votre confusion argumentative vous dessert plus qu\'autre chose, pourquoi parler du Maghreb et de l\'Afrique de l\'Ouest quand nous parlons de la Bretagne ? Ou alors vous êtes de ceux qui osent soutenir que « Bretagne = colonie » ? Cela montrerait encore une fois votre incompétence historique et votre irrespect pour les populations réellement colonisées par la République.
Et ne m\'attribuez pas le statut de défenseur de la République, je ne me considère pas du côté de la République bourgeoise. Et qui a dit que j\'étais contre la ratification de la Charte ? De toutes les manières, cette ratification ne vous satisferait pas assez étant donné qu\'elle reconnaît le gallo et donc empêchera le roazhoneg de se répandre facilement en Haute-Bretagne.
@Ar Vran : pour l\'UDB, je pense que vous n\'avez jamais discuté concernant la place du gallo avec ses responsables. Mais étant donné votre position anti-gallo que vous tentez de faire passer pour pro-gallèse, ça ne m\'étonne pas que vous n\'ayez rien entendu de choquant. Allez voir du côté des jeunes de l\'UDB pour avoir une bonne vieille vision mordrelienne de la politique linguistique bretonne.
Concernant la distinction citoyenneté-nationalité, si elle se fait dans les pays anglo-saxons, elle n\'en constitue pas pour autant un modèle. C\'est donc votre projet de société ? Classer les populations en fonction de l\'identité ethnique qu\'on leur assigne ou qu\'elles se représentent ? Adieu le métissage et les rencontres ? Encore du grain à moudre pour les républicains français.
Et puis de toutes manières, ils ne reconnaissent de nationalité qu\'aux populations qui peuvent se rattacher soit à un Etat existant (Mexique, Irlande, France, Allemande, etc.), soit quand la majorité des populations concernées reconnaît leur nationalité comme distincte de celle de l\'Etat dans lequel ils vivent, je pense aux natives americans (tous les indiens reconnaissent des nations indiennes qui pré-existaient, ce qui n\'est pas le cas des bretons).
Concernant la « zizanie », c\'est un point de vue. Du mien, c\'est vous qui amenez la zizanie en provoquant les hauts-bretons en les dressant (involontairement) contre la bretonnisation forcée de la Haute-Bretagne (combien de gens ai-je entendu durant mes enquêtes pester contre les panneaux en breton alors qu\'une minorité seulement le parle de manière quotidienne, je me souviens cet ancien de Fougères qui faisait le lien avec l\'occupation allemande et le hochdeutsch...).
Bien entendu que non, ma position radicale et réfléchie n\'est pas celle de l\'ensemble des militants gallo, mais elle fait son chemin sur et se nourrit de la réaction provoquée par la condescendance des militants bretons à l\'égard des militants gallo et de la culture de Haute-Bretagne. La preuve que cela fonctionne, les asso gallèses choisissent de plus en plus leurs partenaires bas-bretons en fonction de leurs discours idéologiques. Et choisir de travailler avec des gens de l\'Université de Brest plutôt que celle de Rennes, ou travailler avec Stumdi plutôt que Skol est le résultat d\'une telle réflexion. Les choses avancent.
Concernant ma pratique du gallo, à vous de fantasmer sur mon propos, si cela peut vous permettre de trouver des raisons pour vous aveugler de la véracité de mes interventions.
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Awelmor Le Jeudi 9 août 2012 15:19
Nag a cholori amañ !
Ur gerig evit lavarout d\'ar stoumerien tamallet e harpan anezho. Hep stourm ne vezer ket treac\'h ! Dav eo stourm evit ma pado sevenadur hon hendadoù, ijin hon gouenn. Ur droet eo d\'ur bopl mirout e idañtelezh. Ur droed eo d\'ur bopl chom bev. Ur droed eo d\'an nen enoriñ e lignaj. Hag ar re a lâro ez eo gouennelouriezh e lavarin dezho eo int ar ouennelourien.
Ur pal boutin hon eus. Enoriñ memor hon tadoù-kozh, ha kas an dra-se d\'ar rummadoù o tont.
Feiz am eus em Bro hag en e zifennerien.
Kalon vat deoc\'h !
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Ar Vran Le Jeudi 9 août 2012 15:34
Pour info, un Barghest est un chien légendaire doté
d'énormes dents et de griffes comparables. ,
Savez-vous comment on se débarrasse d'un chien noir avec de grandes dents en Bretagne ?
On le met au chenil après l'avoir mis une muselière...
Faut faire attention à la bave, cela tache...
Sacré toutou...
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Alexandre Barghest Le Jeudi 9 août 2012 16:22
Et voilà, après une somme d'arguments non réfutés, les militants bretons parlent à eux-mêmes pour se rassurer (cf : Awelmor) ou se contente d'élucubrations discursives sur les canidés.
C'est pathétique. Et ça veut mener politiquement la Bretagne. Heureusement que les bretons dans leur ensemble ne vous apprécient pas. C'est au moins une sécurité.
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Léon-Paul Creton Le Jeudi 9 août 2012 18:27
C'est certainement qu'il y a chez vous des arguments qui sont irréfutables! Ou bien qu'il est totalement inutile d'en ressasser, à l’infini.
Sans doute que les électeurs bretons très informés, ont été plus séduits par les recommandations au PS du « think tank Terra-Nova »…pour avoir participé et aidé tant et tant à l’élection de F. Holland.
Nul n’est prophète en son pays , n’est-ce pas ?
Maintenant "Aotrou Barghest" … Il est grand temps de rentrer à la niche …Quelle idée merveilleuse de la nommer « Troller’s Gill ».
Même moi, je n’y aurai pas pensé ! ( :0))
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Yann LeBleiz Le Jeudi 9 août 2012 23:21
@ Alexandre Barghest
"vous faites preuve soit d'une méconnaissance crasse de l'histoire linguistique de la Bretagne"
Je vous remercie pour votre cours d'histoire linguistique. On n'a pas tous les jours la chance d'avoir un expert de votre compétence!
Grâce à vous, je sais que mes grands-parents étaient vieux probablement de plusieurs siècles!
J'espère avoir la même chance qu'eux! (enfin, je veux dire de vivre plusieurs siècles!)
Votre question Bretagne=colonie française? Oui bien sûr, c'est même la plus ancienne!
Cette vérité semble vous poser un problème. Est-ce que pour vous colonie doit rythmer avec couleur de peau?
Si la Bretagne n'était pas une colonie française, l'Etat français n'aurait pas interdit l'Etat breton, et n'aurait pas besoin d'interdire aujourd'hui l'enseignement de l'histoire de Bretagne, ni de séparer la Bretagne et de débretonniser la partie méridionnale.
De même, l'Etat français n'aurait aucune difficulté à ratifier l'ensemble des textes sur les Droits de l'Hommme!
Et oui, un Etat à l'aise dans ses valeurs n'a aucune raison de se comporter ainsi!
Vous qui êtes si illutre, comment l'expliquez-vous?
Une chose est sûre, votre pseudo correspond parfaitement à votre ouverture d'esprit! C'est criant de vérité!
Vilain toutou!
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eugène Le Tollec Le Vendredi 10 août 2012 09:00
Yann LeBleiz
exact
et j'irai même plus loin
cet état français depis le XIX siècle est sous la coupe d'une pensée socialisant,dans tous ses rouages et organismes d management.
La pensée d'état est devenu destructurante pour un espace héxagonal et certains de ses éléments premiers.
La troisième république est le sommet de ces actions d'état.
Ses fils et petits fils d'état ont eux aussi à debretoniser ,déchristianiser ce pays
La Théorie actuelle (dans l'esprit d'un socialisme européen)est de mettre dans cette Europe , cette France,cette Bretagne et le reste ,du "sang neuf" pour remplacer la vieillerie ingouvernable et refusant les diktats!
La Bretagne a été leurrée ,trompée.
Nous sommes devant un lot de menteurs!
ET ON EN DEMANDE TOUJOURS PLUS.
Drôle de gens ,drôle d'électorat qui travaillent uniquement pour les jacobins.
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Awelmor Le Vendredi 10 août 2012 10:29
Je me permets de répondre à Alexandre Barghest, puisque c\'est lui qui m\'interpelle. J\'aurais pourtant préféré rester à l\'écart de son débat victimaire.
Pour la petite histoire, je suis moi même issu d\'une famille qui parlait le patois (puisque c\'est ainsi qu\'on dit à la campagne) du pays de Dol. Le \"gallo\", si vous préférez. Pour ma part, c\'est un mot que j\'ai appris il y a une quinzaine d\'année, et qui est employé par des citadins, qui souvent ne le savaient pas auparavant, ou très peu. Personnellement, j\'ai l\'impression d\'écouter une autre langue quand j\'entends du néo-gallo avec ces \"r\" et ces intonations à la française (c\'est un autre débat).
J\'adore le patois de mes grand-parent. J\'ai passé des moments très agréables à feuilleter \"le Petit Matao\" avec mon grand-père. J\'ai noirci des feuilles en écoutant ses commentaires. Cette langue (peu importe le terme employé) est importante pour moi, car elle me touche de près, elle fait partie de mon histoire.
Je ne vois pas quel est son problème à Alexandre. Si il veut parler gallo, ben, il a qu\'à le faire. Et puis Rennes se prononce pareil en gallo. Combourg, se prononce aussi Combout, mais ce n\'est pas très éloigné. A ce moment là, Roazhon se prononce aussi différemment en Breton. On a Roahon, Roedon ...
Si vous voulez le fond de ma pensée, ce commentateur est juste là pour semer la zizanie. La majorité des militants bretons soutiennent les initiatives pour la promotion de la langue gallèse.
Nous avons tous un objectif commun, qui est celui de lutter contre ceux qui tentent de nous dépouiller de tout ce que nous avons, nos langues, notre culture, notre histoire, notre territoire, notre identité, dans le but de mieux nous manipuler. Moi, je suis chez moi en Bretagne. Et ce n\'est pas du racisme, ou je ne sais quoi. J\'estime être dans mon droit de revendiquer mon appartenance à un pays, une culture... C\'est une évidence pour la plupart des peuples du monde. N\'en déplaise aux belles âmes égalitaristes qui cherchent à nous parer du masque de la xénophobie.
A quoi bon lutter les uns contre les autres. Je ne suis pas d\'accord avec les idées des brezhistantiste, ça ne m\'empêchera pas de les soutenir dans leur combat pour la survie de notre identité.
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Arzh-bihan Le Vendredi 10 août 2012 12:32
Yann,Léon-Paul hag Ar Vran,
Komz gand eur zod red eo gwelloh rei flour gweniz d'ar moh ... Kaoz an arabaduz a zo hir ha paduz !
A galon
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eugène Le Tollec Le Vendredi 10 août 2012 12:35
je pense que la Bretagne a deux langues
Une celtique
Une romane,effectivement l'existence de ces deux langues font la spécificité culturelle de l'Armorique.
Le Gallo est indissociable de l'action de réunification.
Cela fait parti de l'union sacrée qui doit se mettre en place.
Nous ne pouvons pas conrinuer ces chamailleries devant le jacobinisme ambiant!
Je vois surtout ,une chose chaque commentaire émet une vérité,nous sommes chez les bretons (chacun sa vérité et rien à cirer de celle du copain!)
Nous avons donc les bretons bretonnants et les bretons gallèsant et pourtant le panier est le même.
Mon grand père me disait
"secoues le panier ,pour réveiller les dormeurs,pour qu'ils démèlent leurs pinces "...afin de mieux les saisir!
Comprend qui veut
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Arizon Le Vendredi 10 août 2012 13:42
"...en provoquant les hauts-bretons", lit-on ci-dessus. Franchement combien se personnes se renvendiquent "Hauts-Bretons" ? Gallos à la limite, et encore, faut pas exégéré non plus. Parcourant la Loire-Atlantique en long et en large, je rencontre régulièrement des Bretons qui se réclament Bretons, mais Hauts-Bretons... jamais entendus.
Et c'est quoi "Le mouvement gallo" ? Ca doit désigner la demi-douzaine de personnes sur-motivés qui ont étudié le gallo, et se répartissent à la tête d'une non-moins demi-douzaine d'asso. autour du gallo, dans lequelles se retrouvent une à quelques dizaines de personnes qui sont bien imcapables de tenir une discussion en gallo entre eux. A part ça, c'est quoi ? Faut croire qu'à partir d'une certaine altitude, certains ne peuvent plus redescendre... Et parmi eux, quelqu'uns plus virulents ou aigris, qui s'en prennent aux militants bretons et aux défenseurs de la langue bretonne dès que l'occasion se présente, en opposant gallo et langue bretonne, et en essayant de faire croire que le breton ou les militants bretons sont responsables de tous les malheurs du gallo. Leur idéologie n'a aucune prise sur leurs sois-disants "compatriotes" "Hauts-Bretons", alors que dire sur le mouvement breton... !
C'est quoi la "bretonnisation forcée de la Haute-Bretagne" ???? Je vois pas. Qui donc est FORCÉ d'utiliser le breton en Haute-Bretagne. S'il y a des avancées pour le breton, ça retire quoi au gallo ? La manipulation d'expressions et concepts fumeux ne rebutent pas certains (sans parlers des "confusion argumentative" ou "élucubrations discursives" ! C'est comme la confiture, ça s'étale...)
A qui doit-on l'absence de transmmission du gallo ? A qui doit-on l'absence d'écoles en gallo ? A qui doit-on la mésentente orthographique ? A qui doit-on l'absence d'outils d'informations modernes en gallo (presse, wikipédia...) ? A qui doit-on l'absence de métiers en gallo ? A qui doit-on l'absence de statut pour le gallo ? Bref... A qui doit-on le déclin du gallo ? Faut vraiment être mahonnête pour essayer de faire croire que c'est la faute des militants bretons...
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eugène Le Tollec Le Vendredi 10 août 2012 17:19
Arizon
La réunification de la Bretagne est une choqe absolue de premier niveau dans les actions.
Cette réunification doit être économique ,culturelle,,identitaire,sociale,donc évitons tout litige sur l'espace de cette action . qui parle des non-positionnements décisifs en termes "gallo".
Mais qui provoque "les hauts bretons",aotrou "arizona",sino usted.
Cher ami, la Bretagne est un tout indissociable!
certains ne semblent pas encore le comprendre vu leurs votes!
lA BRETAGNE EST UNE ET INDIVISIBLE
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Emile GRANVILLE Le Vendredi 10 août 2012 19:17
Les langues et leurs espaces de diffusion évoluent. Pour apprécier la situation du breton, il faut nous resituer dans un espace-temps assez long. Le breton est la continuité continentale de la langue celtique parlée autrefois, il y a plus de 2500, d'Ankara à Brest. Le breton prolonge également l'armoricain. Autrement dit, tout un chacun en Europe peut légitimement être intéressé pour se réapproprier aujourd'hui le breton comme langue celtique. Par contre, en termes de territoire, c'est bien sur le territoire de la Bretagne à 5 départements que l'espace politique et social de la langue bretonne a toute sa légitimité historique et contemporaine.
Rennes se dit capitale de la Bretagne. Alors, comment concevoir une capitale qui ignorerait totalement la langue spécifique du pays? Le breton est bien présent à Rennes. Les brittophones y sont nombreux. Ils y sont aussi minoritaires, comme à Quimper, Vannes, Brest, Nantes, Pontivy; etc. Il n'y a donc pas fondamentalement de différence entre ces grandes villes pour la légitimité de la reconnaissance publique de la langue bretonne. Personne n'oblige personne à parler breton et les francophones majoritaires se doivent d'accompagner ce mouvement de réappropriation de la langue bretonne, à Rennes comme à Brest. C'est ce qui se fait généralement. Les Bretonnes et Bretons sont nombreux à avoir suivi d'une façon ou d'une autre, en particulier en cours du soir, une formation ou même une initiation, sur la langue bretonne. Il y a majoritairement une sympathie pour la langue bretonne et un regret de ne pas pouvoir la parler car bien évidemment l'apprendre, pour le moins, demande un minimum d'effort.
Par ailleurs, la ligne Sébillot de 1886, entre Basse et Haute Bretagne, n'a plus actuellement de sens, sinon historique. Il va de soit que les militants de la langue bretonne en Haute-Bretagne s'intéressent et sont partie prenante du développement de la culture populaire, traditionnelle et contemporaine, en breton comme en français, puisque c'est en français que les chants populaires et les chants à danser se font en Haute-Bretagne. La part portée par les Bretons de Haute-Bretagne pour la langue bretonne a toujours été importante. Il serait facile de citer de nombreux enseignants, des grammairiens, ou des personnes qui exercent actuellement dans l'audiovisuel.
L'heure n'est pas aux petits pas. Il y a urgence ! On estime à 200 000 le nombre de brittophones, 4 400 000 Bretonnes et Bretons, et 7 000 000 000 d'habitants sur la planète. Soit: 4,5 % de brittophones en Bretagne, les habitants de la Bretagne représentent 0,06 % de la population planétaire, et il y a 0,0029% de brittophones sur la planète... Le chiffre va descendre à 100 000 brittophones, et la planète va passer à 9 000 000 000 humains. Pour certains, il faudrait cantonner, les brittophones à la ligne Sébillot de 1886. De quel droit ? Le breton n'aurait pas sa place à Rennes ? Pourquoi ? Le breton serait donc condamné à reculer toujours plus à l'Ouest ? On ne se pose pas la même question pour les autres langues, l'anglais, le français! On ne demande pas la lune ! Simplement, la sympathie, la tolérance, et le partage des enjeux sur l'avenir de la langue bretonne, et donc de la Bretagne en tant que telle !
La Bretagne serait donc encore trop grande pour la langue bretonne ? Il ne faut pas perdre de vue que l'avenir d'une langue n'est jamais assuré par des poches résiduelles. La Bretagne est un tout petit pays. Les décisions politiques ne sont pas applicables à un seul morceau de territoire. La mise en place d'une télévision en langue bretonne doit se faire sur les 5 départements, avec la possibilité d'écoute dans le monde entier. De même pour les écoles bilingues, et toutes autres politiques linguistiques publiques, comme le breton dans le réseau ferroviaire par exemple. Les élus de Rennes et de Nantes, au sens large, doivent être partie prenante du développement de la langue bretonne, sinon à terme, le breton est appelé à disparaître. Car aucun sanctuaire linguistique ne peut subsister, couper de la marche commune de l'ensemble d'une société, d'une communauté. Or l'intérêt de l'existence même de la Bretagne, c'est bien d'être une communauté à taille humaine, diverse et démocratique, bien évidemment.
Je ne connais pas les circonstances concrètes qui ont conduit les deux militants de Breizhistance à ce procès. Par contre, je souscris à la nécessité de développer le breton, en fonction et en s'appuyant sur la demande sociale, sur l'ensemble de la Bretagne. En l'occurrence, ici, à Rennes, capitale administrative actuelle d'une partie de la Bretagne. J'apporte mon soutien aux deux militants Corentin Lemonnier et Yoann Colas. Les vacances ne portent pas aux rassemblements, c'est d'autant plus important de venir les soutenir jeudi 16 août à 14h à Rennes.
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Léo Pourlet Le Vendredi 17 août 2012 10:10
Je viens d'entendre à l'instant sur RBG que ces deux militants n'ont finalement pas pu s'exprimer en breton lors de leur jugement, comme ils l'avaient pourtant souhaité.
Le breton interdit devant la justice, quoi de mieux pour nous faire comprendre que notre langue est selon certains à oublier ?
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