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Descartes, Breton ? Le point de vue breton de Simon Alain
Un père au Parlement de Bretagne à Rennes…, marié à la fille du maire de Nantes…, la mention de la langue bretonne dans son fameux Discours de la Méthode… L'identité bretonne de Descartes a toujours été plus ou moins cachée et est demeurée taboue
Yoran Delacour Par Éditions Yoran Embanner le 1/07/09 5:20

Un père au Parlement de Bretagne à Rennes…, marié à la fille du maire de Nantes…, la mention de la langue bretonne dans son fameux Discours de la Méthode… L'identité bretonne de Descartes a toujours été plus ou moins cachée et est demeurée taboue, d'autant plus que le personnage a toujours servi à valoriser l'identité française du fait de sa promotion de la langue française…

Cette question de l'identité bretonne de Descartes a été remise à l'ordre du jour par Gilles Martin-Chauffier dans son dernier ouvrage Le Roman de la Bretagne, publié en octobre 2008. Témoigne aussi de l'actualité de cette question la volonté récente du premier ministre François Fillon en décembre 2008 de ramener le crâne du philosophe du Musée de l'Homme de Paris (où il se trouve actuellement) au Musée de La Flèche, dans la Sarthe (où Descartes fit ses études, et qui se trouve être le fief électoral du premier ministre). Tout ceci montre bien que le débat sur l'identité du philosophe (française ? bretonne ?) n'est toujours pas terminé en 2009..., et il se pourrait bien qu'il soit, plus que jamais, d'actualité…

Né à Dinard, Simon Alain vit et travaille en Bretagne, après avoir vécu à Paris. Il a étudié la Philosophie.

En vente dans toutes les bonnes librairies, maisons de presse et grandes surfaces broché - 11x17 cm – 348 pages- I.S.B.N 978-2-916579-21-4 - 17,50€

Diffusion/distribution : Coop Breizh

Document PDF 15563_2.pdf . Source :
Cet article a fait l'objet de 1590 lectures.
Vos 6 commentaires :
valy daniel Le Mardi 31 août 2010 23:27
pour mr fillon et son "PDL " artificiel est comme tout le monde ; il a besoin d'histoire . vu que les "PDL" n'en possede pas ; la seule solution est d'en trouver ailleur : par exemple en bretagne .
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
Son père siégeait au Parlement, certes. Mais, avec le temps, le pouvoir royal s'était arrangé pourqu'un tiers des membres siègeant soit composé de parlementaires originaires des Marches de Bretagne, donc non Bretons, afin de tempérer nos votes... Pendant les sessions, les Descartes habitaient à Rennes, rue Corbin. Comme, en son temps, certaines rues hors-le-murs de Rennes étaient bretonnantes, on peut aussi comprendre que Descartes n'ait point ignoré l'existence du Breton. Si le portrait que nous proposent l'auteur et l'éditeur de cet ouvrage en couverture, est bien celui du philosophe, il me semble qu'avec son oeil glauque et son nez démesuré, il tienne bien peu d'un Breton, même de Haute-Bretagne; là, il fait plutôt penser à Montaigne ou, plus tard, à Richelieu ! Cependant, on serait fier qu'il fut Breton !
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valy daniel Le Mardi 31 août 2010 23:27
suite au message de mr Ghildas Durant Touz; je suis étonné par la designation " marche de bretagne ; donc non breton " ; ce sont justement les marches de bretagne : rennais;nantais ; pays de retz qui ont données naissance a la bretagne il y a plus de 1000 ans ?? je n'ai pas saisi le sens ; merci
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
Monsieur Daniel Valy a tout a fait raison de me demander des explications sur ce terme devenu ambigü, car ne désignant pas les mêmes territoires au moment de l'expansion bretonne du Haut Moyen Age, par rapport à ce qu'ils deviendront au Bas Moyen Age. Les "Marches" (à part la province française) (et encore ?) désignent souvent des territoires non contrôlés totalement par deux belligérents, et revendiqués réciproquement par l'un ou l'autre. C'est le cas pour l'est de l'Armorique et une partie du Poitou au H.M.A., correspondant aux actuels Cotentin, Avranchais, Mayenne, Poitou nord-occidental, Vendée (Poitou occidental). Je voulais parler de ces territoires, qui délégaient donc au Parlement de Bretagne, (si ce n'est aux États). Il est vrai que la partie orientale de la Haute-Bretagne faisait partie de ces Marches, fluctuantes durant le Haut-Moyen-Age, (ou en tout cas encore au IXème. siècle) avant de devenir définitivement acquise à l'hégémonie bretonne. Merci Monsieur Valy pour cette remarque importante. Notez bien : j'aimerais quand-même beaucoup que Descartes fût breton ! Une nouvelle fierté nationale !
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valy daniel Le Mardi 31 août 2010 23:27
je vous remerçie ; mr Durand Touz ; sur l'eclaircissement et les epoques des dites " marches de bretagne " auxquelles vous faites references. amitiés bretonnes , kenavo .
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je pense que les Marches de Bretagne "fluctuantes au Haut Moyen Age" correspondent aux frontières elles aussi fluctuantes de la Neustrie "région résultant du partage du royaume de Clovis (Mérovingien) en 511."
L'autre "morceau" du Royaume se nommait l'Austrasie (à l'Est).
Il existe d'ailleurs une rue de la Neustrie à Nantes qui donne son nom au Collège de la Neustrie de Bouguenais.
Effectivement, dès le IXè siècle, du fait de l'indépendance bretonne sur l'intégralité de son territoire, la Neustrie n'empiète plus sur la Haute Bretagne et se cantonne au Nord de la Loire, notamment en Normandie que le Roi de France devra céder aux Normands.
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