L'assemblée générale des Nations Unies a décidé, qu'à partir de 2002 la journée Internationale de la Paix serait observée chaque année le 21 septembre.
A la pointe de Bretagne où réside la FOST (Force océanique stratégique), force de destruction massive de puissance équivalente à plusieurs milliers de fois Hiroshima, nous voulons particulièrement marquer cette journée et dire que la politique nucléaire de la France qui viole le TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), est une menace pour la Paix et la sécurité humaine.
Cette journée est aussi l'occasion de faire savoir qu'une analyse des votes émis, à l'assemblée générale de l'ONU en 2007 par les 9 puissances nucléaires, sur 15 résolutions qui leur étaient soumises et qui visaient le désarmement nucléaire les États-Unis montre que les États-Unis ont voté contre toutes. Les pays les plus proches de la position des États-Unis, donc les plus hostiles à toute action allant dans le sens du désarmement, sont dans l'ordre la France, Israël et le Royaume Uni. En ne voulant pas s'engager dans le désarmement et n'excluant pas l'usage préventif de l'arme nucléaire, les États-Unis et leurs fidèles alliés, dont la France, aggravent le risque de prolifération nucléaire dans le monde et entravent la promotion de la Paix.
Afin de bannir cette menace pour la Paix que constituent les 27 000 bombes atomiques, un réseau mondial des Maires pour la Paix s'est mis en place à l'initiative du maire d'Hiroshima. AE2 a adressé une lettre ouverte aux maires du Finistère, le 6 août dernier, anniversaire d'Hiroshima, (voir fichier pdf ci-dessous) pour leur demander que leur commune devienne partie prenante de ce réseau avec l'objectif d'arriver à une convention d'élimination des armes nucléaires et de s'engager dans le temps fort que constitue la Journée internationale de la Paix.