
Regroupés au sein de la plateforme SynNanoVect, des chimistes de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes (ENSCR) et des biologistes de l'Université de Brest viennent d'obtenir le renouvellement du
Regroupés au sein de la plateforme SynNanoVect, des chimistes de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes (ENSCR) et des biologistes de l'Université de Brest viennent d'obtenir le renouvellement du label national IBiSA.
SynNanoVect est une plateforme de production de vecteurs de synthèse et de vectorisation de substances bioactives destinés à la recherche et aux industriels. Elle regroupe plusieurs équipes de biologistes et de chimistes basés à Brest et à Rennes (Inserm, UBO, CNRS, ENSCR, Univ Rennes 1).
Développée au sein de Biogenouest, SynNanoVect vient d'être reconnue pour la seconde fois au niveau national en obtenant le renouvellement pour cinq ans de son label IBiSA (Infrastructures en Biologie Santé et Agronomie). Cette reconnaissance s'accompagne du versement d'une enveloppe de 80 000€ qui va permettre aux équipes de financer des équipements.
Concrètement, les chercheurs de cette plateforme travaillent à concevoir et à synthétiser des vecteurs (nano-objets) dans lesquels sont incorporés des principes actifs. Par exemple dans le cas du traitement contre le cancer ou d'une thérapie génique (mucoviscidose), la technique de vectorisation permet de cibler au plus juste directement les cellules malades et d'éviter ainsi d'irradier des cellules saines. D'où la nécessité d'une collaboration étroite entre chimistes et biologistes. Et pour s'assurer que les vecteurs atteignent bien leurs cibles, les chercheurs ont mis en place un couplage du gène « d'intérêt » avec un gène « rapporteur ». Grâce à la bioluminescence, ils peuvent ainsi les détecter et voir s'ils ont bien atteint leur objectif.
A Rennes, dans l'équipe COS (Chimie Organique et Supramoléculaire) de l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie, le groupe animé par le Professeur Thierry Benvegnu, présente une spécificité. Les chercheurs rennais travaillent à synthétiser des analogues de lipides membranaires d'organismes marins vivant dans des milieux extrêmes. Cela leur permet ensuite de former des liposomes beaucoup plus stables que ceux issus des organismes classiques. Avec ces liposomes, ils créent des nano-objets qui ont alors pour particularitéd'être très résistants et d'assurer ainsi une bonne protection du principe actif jusqu'à sacible.
Prochaine étape pour ces chercheurs de SynNanovect, décrocher la certification qualité ISO9001 qui leur permettra de s'inscrire dans une démarche
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