- Nantes 13 juin 2012. Le pont Anne de Bretagne sur le bras de La Madeleine. Plaque taguée.
- Nantes 6 mai 2012. Tags dans l’Île de Nantes.
- Nantes 17 juin 2012. Tags cours des Cinquante Otages.
- Nantes 17 juin 2012. Tags cours des Cinquante Otages. Au fond la tour Sauvetout.
- Nantes 17 juin 2012. Tags cours des Cinquante Otages. Les panneaux sur l\'histoire des fouilles Sauvetout tagués.
- Nantes 17 juin 2012. Tags cours des Cinquante Otages. (Publicité gratuite !)
- Nantes 13 juin 2012. Place du Bouffay. Taguée la seule plaque qui reste en hommage à Pontcallec et à tous les suppliciés de cette place en 1626, 1720 et 1793-94. Photo 12 de ABP23086 (lien dans le texte).
- Nantes 17 juin 2012. Devant la gare nord ça regorge d’ordures le dimanche soir vers 18 h.
- Nantes 17 juin 2012. Sur la nouvelle esplanade une batterie de bacs à ordures enterrés a été installée... et ça promet l’accumulation quasi-permanente...
- Nantes 13 juin 2012 à 15 h. Parking de la Petite Hollande. Le souterrain grillagé de la voie de chemin de fer. Les éboueurs sont-ils aussi des acrobates ?
- Nantes 17 juin 2012 à 19 h. Travaux de l’Île Feydeau Est et affiches décoratives sur palissades sans compter les grues - nécessaires elles - hors champ.
- Nantes 17 juin 2012 à 19 h. Cours des Cinquante Otages. Pas de ramassage des ordures le dimanche...
- Nantes 30 mai 2012. Aménagement piétonnier. La rue Franklin en travaux pour longtemps.
- Nantes 30 mai 2012. Aménagement piétonnier. La rue Franklin en travaux pour longtemps.
- Nantes 30 mai 2012. Aménagement piétonnier. La rue Franklin en travaux pour longtemps. Dans un café voisin rue Scribe à gauche qui aurait moins de clients on me dit \"C\'est Beyrouth !\" Les bombes en moins...
- Nantes 13 juin 2012. Place Graslin l’opéra en ravalement et les engins du chantier de la rue Franklin proche.
- Nantes 17 juin 2012. La plaque à Barbetorte au pan coupé de la rue du Pré Nian très peu visible sur le cours des 50 Otages.
- Nantes 15 septembre 2011. La plaque sur la maison natale de Jules Verne est dans le même état en juin 2012.
- Nantes 17 octobre 2011. Place du Bouffay les fils autour de la plaque à Laënnec sont toujours visibles en juin 2012. Sur la belle façade XVIIIe du fond de la place.
- Nantes 16 juin 2012. La mosaïque de 20 ans d’âge à même le sol cours des Cinquante Otages posée lors de son réaménagement dans les années 1990 par les architectes urbanistes Italo Rota et Bruno Fortier est en bien mauvais état.
- Nantes 17 juin 2012. <b>Connaissez-vous Momtcalm ?</b> Sur la rue Richebourg non loin de la gare nord.
- Nantes 17 juin 2012. Le flanc sud de l’hôtel Duchesse Anne sur la rue de Richebourg.
- Nantes 17 juin 2012. La façade de l’hôtel Duchesse Anne à l\'est du château des ducs de Bretagne. Palissades tags et affiches.
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Le Voyage à Nantes se définit comme " un événement touristico-culturel " (15 juin - 19 août). On pourrait ajouter le volet " bénéfice économique " espéré et certain puisque de nombreux hôtels citent cet événement dans leurs pages trouvées sur Google. Mais quand on se promène dans Nantes, il y a pourtant de nombreux détails affligeants qu'on ne peut manquer.
Le Voyage à Nantes se définit comme " un événement touristico-culturel " (15 juin - 19 août) http://www.levoyageanantes.fr/fr/ et. On pourrait ajouter le volet " bénéfice économique " espéré et certain puisque de nombreux hôtels citent cet événement dans leurs pages trouvées sur Google.Aussi sur ABP…Nantes se prépare pour attirer des touristes cet été ou « Le Voyage à Nantes » en quelques images
Nantes n'a pas ses Tonnerres comme à Brest ou sa Lune comme à Landerneau, mais Nantes a un voyage ou plutôt leur Voyage ! Alors elle s'habille pour ne pas dire qu'elle se déguise
Quand on se promène dans Nantes, il y a pourtant de nombreux détails affligeants qu'on ne peut manquer. C'est un festival " Voyage à Nantes " en off en quelque sorte qu'Agence Bretagne Presse vous fait découvrir en images. Il s'agit juste de dénoncer et montrer ce qui est – aussi, à Nantes. – Des tags à profusion, dont certains avec manque total de respect comme sur la seule plaque qui reste en mémoire de Pontcallec (on attend toujours la remplaçante au sol
) au mur place du Bouffay, ou sur le panneau du pont Anne de Bretagne – le seul – il n'y en a pas du côté île. – Des poubelles pas vidées accumulées sur les trottoirs le dimanche depuis le ramassage du samedi ; des travaux partout ; des affiches et tags sur les palissades de travaux ; l'opéra en nettoyage pour combien de temps. – C'est aussi la plaque commémorative Barbetorte (1) de 1937, déplacée il y aurait une dizaine d'années d'un pan coupé en bas de la rue de Feltre, très visible là, sur un autre pan coupé rue du Pré Nian, où elle est beaucoup moins visible, et non nettoyée, ni éclairée le soir... Pas plus nettoyée que ne l'a été celle apposée sur la maison natale de Jules Verne, 4 cours Olivier-de-Clisson dans l'île Feydeau, même en 2005, année où a été fêté à Nantes le centenaire de sa mort... Le docteur Laënnec, sur la maison de son oncle chez qui il a habité place du Bouffay, n'est pas bien gâté non plus... – C'est aussi une mosaïque de 20 ans d'âge à même le sol cours des Cinquante Otages – posée lors de son réaménagement pour accueillir le tramway par un architecte italien – et qui est en très mauvais état... – C'est aussi ce qui reste de l'hôtel Duchesse AnneAussi sur ABP…Nantes. La plaque de Raffig Tullou en mémoire de Pontcallec, détruite pendant les travaux au Bouffay, sera remplacée en octobre. Mais...
À l'annonce de travaux et de fouilles dans le quartier du Bouffay, des Nantais s'inquiétaient du sort qui serait réservé à la plaque posée au sol sur la place du Bouffay. Cette plaque, gravée par le sculpteur breton Raffig Tullou à la demande du député-maire de Nantes Alain Chenard, en mémoire du marquis de Pontcallec et de ses trois compagnons conspirateurs contre le Régent, Talhoët, Du Couëdic et Montlouis, qui ont été décapités à la hache sur le gibet de la place du Bouffay à la suite de leur capture
toujours en sursis. – Une plaque de rue : " Momtcalm " avec une faute à deux points signalée à la mairie il y a belle lurette et malgré cela toujours en place. – Ce sont aussi les arbres plantés, des Amélanchiers, sur la nouvelle esplanade du cours Maillard (1) dont les fruits d'un rouge foncé, petits mais juteux, s'écrasent au sol, le marquant de taches sombres inesthétiques, ainsi que le mobilier en bois blanc très moche construit pour les pique-niques de cet été... Ces arbustes devraient être réservés aux pelouses... Une grande partie de ce qui est signalé ci-dessus et en photos comme laissant à désirer à Nantes ne mériterait-elle pas d’être prise en compte par la Ville si elle voulait y remédier ? Un peu d’argent serait nécessaire. Mais reconnaissons toutefois que les tags sont assez souvent nettoyés. Quand on sait que ce " Voyage à Nantes " aura coûté 8 millions d'euros pour surtout de l'éphémère... Des habitants rencontrés sont, pour beaucoup, outrés. Une ex-collègue, bibliothécaire à Nantes, rencontrée par hasard, fait part de sa déception " Alors que nous manquons de personnel pour classer et inventorier les réserves en magasins..., on voit ça et on en rage. De la culture ? Allons, soyons sérieux... " Une enquête du quotidien Presse Océan a récemment mis le doigt sur le sujet : La ville de Nantes est-elle plus sale que d'autres métropoles ? http://www.presseocean.fr/actu/forum_detail.php?idDoc=2079875 avec un forum de 33 commentaires pas tendres depuis le 5 mai. La page n'existe plus.Aussi sur ABP…Nantes. Hôtel La Duchesse Anne, ou la méforme d’une ville
Depuis l'incendie du 17 juin 2004, l'hôtel La Duchesse Anne, situé près du château des Ducs de Bretagne n'était plus qu'une carcasse protégée des intempéries par un énorme échafaudage. Depuis lors, on a juste enlevé l'échafaudage. Propriétaires et assureurs sont toujours en litige. La ruine complète du bâtiment n'est pas loin.
(1) Barbetorte : surtout ne pas mettre en valeur un événement qui concerne la Bretagne. 1000 ans après : Ici en 937 Barbetorte défit les Normands et délivra la Bretagne. Le mot Bretagne à Nantes ? Et deux fois ! On voudrait pouvoir la déchiffrer mieux et lire la signature sur le panneau supérieur de métal rouillé, du style et de l'époque Seiz Breur... : Alan Barvek / Da dad ar Vro / Breizh Naoned / 937 adsavet 1937. Alan Barvek / Au père du Pays / Bretagne Nantes / 937 érigé 1937. (2) La nouvelle esplanade du cours Maillard, le long de la ligne 1 du tramway, a été réalisée après rebouchage des fouilles ayant mis au jour les murailles et quais du port médiéval de Nantes. Voir les photos 16 et 17 sur
.Aussi sur ABP…Nantes. La plaque de Raffig Tullou en mémoire de Pontcallec, détruite pendant les travaux au Bouffay, sera remplacée en octobre. Mais...
À l'annonce de travaux et de fouilles dans le quartier du Bouffay, des Nantais s'inquiétaient du sort qui serait réservé à la plaque posée au sol sur la place du Bouffay. Cette plaque, gravée par le sculpteur breton Raffig Tullou à la demande du député-maire de Nantes Alain Chenard, en mémoire du marquis de Pontcallec et de ses trois compagnons conspirateurs contre le Régent, Talhoët, Du Couëdic et Montlouis, qui ont été décapités à la hache sur le gibet de la place du Bouffay à la suite de leur capture
Gilbert Engelhardt et Maryvonne Cadiou
























Commentaires (11)
Ce tag est visible depuis quelques mois, en orientation est, à proximité du boulet de canon métallique serti dans le mur lors de la construction (une pratique qui valait signe d'avertissement déterminé face à l'envahisseur du XVI° siècle).
Avez-vous bien compris l'enjeu très spécifique qui se dessine à Nantes? Et pas à Lyon , Paris ou ailleurs...
Je pourrais moi aussi vous sortir telle ou telle anecdote de mon panier d'expériences urbaines (plutôt en mégalopole qu'en métropole, il est vrai).
Ce dont il est question ici, c'est de violence urbaine, certes, mais dans un contexte très particulier. Celui du mépris et du refus orchestré par nos édiles de situer Nantes sur la flèche du Temps (l'Histoire) et dans l'espace (le découpage régional).
Nantes (ses édiles) est attentive à amuser les foules, ou guider le divertissement du public, parfois avec réussite d'ailleurs (La "Folle Journée", La compagnie "Royal de Luxe",...), mais c'est aussi pour masquer l'évitement d'un problème culturel structurel majeur.
Or, l'avenir d'une ville ne peut se construire sur l'aveuglement ou le refus de ce qu'elle est, profondément.
Voilà pourquoi l'on n'a pas fini de parler de Réunification bretonne.
Venez voir le bordel qui règne à Nantes !
Le voilà, le résultat de la déculturation bretonne, sous l'apparence des aspects les plus rebutants d'une certaine sous-culture urbaine, portée au pinacle par des politicards cyniques et imbéciles préférant flatter ce qu'il y a de vil en l'Homme, la facilité, plutôt que de lui permettre de s'élever moralement et spirituellement.
Ainsi, de New-York à Brest, ce sont les mêmes inscriptions dégoutantes, laides et débilitantes qui souillent les murs de nos cités multi-centenaires, illustration de l'apathie profonde de nos sociétés occidentales, déculturées et décadentes, fange crépusculaire et putride dans laquelle se roulent tous les "hérissons toxicomanes" du monde, enfants perdus de la civilisation. Dihun 'ta Breizh, a-raok ma vo re ziwezhat ! Merzhin, Viviana, pelec'h emaoc'h-c'hwi ?