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- Communiqué de presse -
De Gaulle et la Bretagne
Lors d'un conseil des Ministres, dans les années 60, le Général de Gaulle affirma que les limites réelles des régions étaient leurs limites historiques, et qu'en conséquence, Nantes était en Bretagne. Debré intervint alors : "Mon Général, si vous refaites l'unité de la Bretagne, vous faites un crime"
Par Michel Chauvin pour Dihunerien le 23/09/09 3:11
Quarantième anniversaire du discours en breton du Général De Gaulle, le 2 février 1969. Le seul discours en Breton prononcé par un chef de l\'État. archives

De Gaulle et la Bretagne historique

Lors d'un conseil des Ministres, dans les années 60, le Général de Gaulle affirma que les limites réelles des régions étaient leurs limites historiques, et qu'en conséquence, Nantes était en Bretagne. Debré intervint alors : "Mon Général, si vous refaites l'unité de la Bretagne, vous faites un crime". Ce fait fut rapporté par le député Finistérien Edmond Michelet, alors Ministre à Morvan Lebesque, qui nous le transmit. Jean-Yves Cozan me rappelait il y a quelques jours que lorsque De Gaulle vint en Bretagne en 1969, imposa de rentrer en Bretagne par Nantes : "l'on ne rentre en Bretagne que par Nantes...." dit-il.

Si De Gaulle avait gagné le référendum sur la Régionalisation en 1969, notre Bretagne aurait-elle retrouvé son cinquième département ? L'on peut toujours rêver... C'était il y a 40 ans.

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 2677 lectures.
Production et diffusion de spectacles.
Déjà créés : Opéra Anne de Bretagne, Cantate pour la Paix, Oratorio Mor-Bihan, Oratorio "L'Inconnu me dévore" sur les textes de Xavier Grall....
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Vos 2 commentaires
Jean-Loup LE CUFF Le Vendredi 6 décembre 2013 16:04
"Mon Général, si vous refaites l'unité de la Bretagne, vous faites un crime contre la France!"
Ainsi le crime contre la France n'a pas été commis, mais celui contre la Bretagne perdure... Si pour ne pas faire de crime contre la France, il faut en faire un contre la Bretagne, nous pouvons nous demander si Bretagne et France ont les mêmes intérêts, et si par là leur destin commun ne devrait pas prendre fin, car dans le couple sado-maso du style "je te prends tout ton argent et en plus je décide seul de ton avenir", la Bretagne aimerait bientôt sortir du jeu!
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Lionel Guillory Le Samedi 7 décembre 2013 00:53
Jean-loup Le Cuff, tu as raison et je pense que l'on peut se tutoyer car nous nous croisons très souvent sur la toile. Cet article est de 2009, il est toujours d'actualité. Si De Gaulle avait gagné le référendum de 1969 la Bretagne et la France auraient un autre visage. Une France fédéraliste très certainement.
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