Crédit-Mutuel Arkéa - Le silence radio des ministres bretons devient troublant…
La prise de conscience des acteurs économiques et politiques bretons des risques de délocalisation du CMB Arkéa en tant que centre de décision majeur pour notre région est manifeste. J'ai
Par Christian Troadec pour Christian Troadec le 30/10/15 11:02
La prise de conscience des acteurs économiques et politiques bretons des risques de délocalisation du CMB Arkéa en tant que centre de décision majeur pour notre région est manifeste. J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ce hold-up en col blanc qui ne vise, ni plus ni moins, qu'à centraliser le Crédit Mutuel au bénéfice exclusif de l'autre grand groupe, celui de l'Est de la France, qui détient le CIC. C'est l'autonomie d'une banque territoriale de plein exercice qui est en jeu. C'est inacceptable pour la Bretagne. Alors que de nombreux soutiens se sont exprimés en faveur du CMB, l'absence de position claire et sans ambiguïté de nos ministres bretons interpelle. Sans doute nous diront-ils qu'ils agissent en coulisses et que des parlementaires ont alerté le ministre de l'économie… peut-être. Mais encore ? Du côté des ministres bretons il semble que ce soit toujours silence radio. Peut-être serait-il bon que l'un d'entre eux, le Ministre de la défense et candidat à la présidence de la Région Bretagne, M. Jean-Yves Le Drian, sans vouloir le citer, fasse connaître clairement et publiquement sa position à ce sujet… et la manière dont il entend faire en sorte que le pouvoir de décision et l'autonomie du CMB Arkéa soient maintenus. Cela devient urgent pour les 6 000 salariés concernés en Bretagne !
Christian TROADEC
Maire de Carhaix
Tête de liste « Oui la Bretagne » aux régionales
Voir aussi sur le même sujet : Christian Troadec, Oui la Bretagne
Le rachat de Banque de Bretagne par le CMB fut interdit par intervention personnelle de F Mitterrand. Ceci afin d. ' empêcher la création d'une banque bretonne puissante. C ' est la BNP qui prit le contrôle de Banque de Bretagne. Ce qui se passe aujourd'hui est effectivement dans la même lignée. Langue, intégrité de notre pays ,économie étouffée ... Au nom de l' intérêt national de la république nous devons être faibles..... Les Bretons doivent voter breton.
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Kristof Le Vendredi 30 octobre 2015 13:38
N'y a-t-il pas moyen d'activer quelques centaines de bonnets rouges, pour manifester un soutien au CMB? Ce serait un moyen comme un autre pour les faire bouger! Défendons nous! C'est un acte de grand banditisme qui se prépare , une fois de plus au détriment de la Bretagne!
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leguern patrick Le Vendredi 30 octobre 2015 15:20
Le CMB est également une des trop, mais alors trop rares banques à proposer des chéquiers en breton qui seront certainement interdit par le groupe Est. Notre seule chance, retrouver notre souveraineté et défendre notre pays, la Bretagne. Votons Breton, defendons notre avenir.
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Le Denmat Le Vendredi 30 octobre 2015 22:51
C'est toujours la même : dès que l'on envoie des bretons à Paris, ils se font un devoir d'être plus français que les français et dans presque tous les cas cela passe par trahir la Bretagne. Il y a comme un. Parcours initiatique qui consiste à devoir trahir la Bretagne pour se faire accepter du sérail parisien. Je le souligne car ça vaut bien-sûr pour les politiques, mais aussi pour les représentants de ce qu'il est convenu d'appeler les corps intermédiaires . Pourtant le sérail parisien est aujourd'hui beaucoup plus ouvert à des idées d'autonomie. Mais les édiles que nous envoyons et payons à Paris ont des réflexes de colonisés. Plus que de positionnement pseudo politique, c'est une question d'intelligence
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LE MEE Jean Louis Le Samedi 31 octobre 2015 09:44
On en revient toujours à l'exclamation de Mirabeau : "Vous voulez ètre bretons , taisez vous, les français commandent !". Il serait bon de complèter: le Grand Orient de France persiste plus que jamais dans sa guerre ouverte contre le peuple Breton.
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Henri Madec Le Samedi 31 octobre 2015 12:09
Pourquoi tant de haine ! En quoi le pouvoir de décision et l'autonomie sont-elles mises en cause ? Cette polémique, créée artificiellement par des dirigeants plus soucieux de leur carrière que de respect des idéaux mutualistes, est complètement stérile. Qu'on arrête de dire n'importe quoi... Le Crédit Mutuel de l'Est est visé par toutes ces absurdités. Mais ceux qui écrivent cela se souviennent-ils que le Crédit Mutuel de Bretagne est né de la volonté d'un homme de l'Est, Théo Braun qui a su convaincre, au début des années 1970, Louis Lichou que les déjà querelles intestines entre les 5 fédérations bretonnes très divisées étaient vaines et que le Crédit Mutuel de Bretagne (et non l'absurde Arkéa) avait tout à gagner à être plus fort ?
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Kristen Le Samedi 31 octobre 2015 22:20
Quid d'Ubisoft des frère Guillemot?
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Damien Kern Le Dimanche 1 novembre 2015 02:15
Cet article me fait penser à 2 choses - un livre qui a prédit, en 1979 que le secteur bancaire subirait le même sort que la sidérurgie. Je pense que nous à la veille de grandes manoeuvres. Rennes a beaucoup d'emplois dans le secteur bancaire. - BBVA, la banque basque. Une mutinationale dont le siège est à Bilbao. Basques et les bretons se sont cottoyés dans les ports du monde entier. Les économies ont divergées. Le pays basque espagnol, 2.2 millions d'habitants. Per capita, c'est la région la plus riche d'Espagne et parmi le top européen. Per Capita, ils ont dépassé Madrid. Autonomie fiscale Basque. A chaque fois qu'une région est coupée par la France, la partie qui va la plus mal est toujours en France. ( Basque, Flandres(le pire contraste), Catalonia ). Et à chaque fois aucun siège sociaux du côté français.
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konan Lasceau Le Dimanche 1 novembre 2015 13:38
Pourquoi s'inquiéter la région Bretagne fait bien partie intégrante de la FRAANCE, semble t'il, et l'ALCA aussi ! les emplois perdus ici resteront en FRAANCE la-bas, Comme nos impôts, taxes, PIB, tout cela va dans un pot commun dirigé par Paris, qui saupoudre par-ci par-là les miettes d'un "gâteau" mal en point. Cela se nomme "ploutocratie" : Ensemble des personnes qui détiennent le pouvoir du fait de leur richesse. La petite ploutocratie est peureuse; néanmoins ses sentiments sont démocratiques. (...) La grande ploutocratie est féroce et implacable (Poulot,Sublime, 1872, p.126) (comme au Sénat, Charte des langues) J'appelle ploutocratie un état de société où la richesse est le nerf principal des choses (...), où la capacité et la moralité s'évaluent généralement (...) par la fortune, de telle sorte, par exemple, que le meilleur critérium pour prendre l'élite de la nation soit le cens. Ernest Renan,Avenir sc., 1890, p.415