
La prise de conscience des acteurs économiques et politiques bretons des risques de délocalisation du CMB Arkéa en tant que centre de décision majeur pour notre région est manifeste. J'ai
La prise de conscience des acteurs économiques et politiques bretons des risques de délocalisation du CMB Arkéa en tant que centre de décision majeur pour notre région est manifeste. J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ce hold-up en col blanc qui ne vise, ni plus ni moins, qu'à centraliser le Crédit Mutuel au bénéfice exclusif de l'autre grand groupe, celui de l'Est de la France, qui détient le CIC. C'est l'autonomie d'une banque territoriale de plein exercice qui est en jeu. C'est inacceptable pour la Bretagne. Alors que de nombreux soutiens se sont exprimés en faveur du CMB, l'absence de position claire et sans ambiguïté de nos ministres bretons interpelle. Sans doute nous diront-ils qu'ils agissent en coulisses et que des parlementaires ont alerté le ministre de l'économie… peut-être. Mais encore ? Du côté des ministres bretons il semble que ce soit toujours silence radio. Peut-être serait-il bon que l'un d'entre eux, le Ministre de la défense et candidat à la présidence de la Région Bretagne, M. Jean-Yves Le Drian, sans vouloir le citer, fasse connaître clairement et publiquement sa position à ce sujet… et la manière dont il entend faire en sorte que le pouvoir de décision et l'autonomie du CMB Arkéa soient maintenus. Cela devient urgent pour les 6 000 salariés concernés en Bretagne !
Christian TROADEC
Maire de Carhaix
Tête de liste « Oui la Bretagne » aux régionales
Commentaires (9)
Ce serait un moyen comme un autre pour les faire bouger!
Défendons nous! C'est un acte de grand banditisme qui se prépare , une fois de plus au détriment de la Bretagne!
Il y a comme un. Parcours initiatique qui consiste à devoir trahir la Bretagne pour se faire accepter du sérail parisien.
Je le souligne car ça vaut bien-sûr pour les politiques, mais aussi pour les représentants de ce qu'il est convenu d'appeler les corps intermédiaires .
Pourtant le sérail parisien est aujourd'hui beaucoup plus ouvert à des idées d'autonomie.
Mais les édiles que nous envoyons et payons à Paris ont des réflexes de colonisés.
Plus que de positionnement pseudo politique, c'est une question d'intelligence
- un livre qui a prédit, en 1979 que le secteur bancaire subirait le même sort que la sidérurgie. Je pense que nous à la veille de grandes manoeuvres. Rennes a beaucoup d'emplois dans le secteur bancaire.
- BBVA, la banque basque. Une mutinationale dont le siège est à Bilbao.
Basques et les bretons se sont cottoyés dans les ports du monde entier. Les économies ont divergées.
Le pays basque espagnol, 2.2 millions d'habitants. Per capita, c'est la région la plus riche d'Espagne et parmi le top européen. Per Capita, ils ont dépassé Madrid.
Autonomie fiscale Basque.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autonomie_fiscale_basque
A chaque fois qu'une région est coupée par la France, la partie qui va la plus mal est toujours en France.
( Basque, Flandres(le pire contraste), Catalonia ). Et à chaque fois aucun siège sociaux du côté français.
les emplois perdus ici resteront en FRAANCE la-bas,
Comme nos impôts, taxes, PIB, tout cela va dans un pot commun dirigé par Paris, qui saupoudre par-ci par-là les miettes d'un "gâteau" mal en point.
Cela se nomme "ploutocratie" : Ensemble des personnes qui détiennent le pouvoir du fait de leur richesse. La petite ploutocratie est peureuse; néanmoins ses sentiments sont démocratiques. (...) La grande ploutocratie est féroce et implacable (Poulot,Sublime, 1872, p.126) (comme au Sénat, Charte des langues)
J'appelle ploutocratie un état de société où la richesse est le nerf principal des choses (...), où la capacité et la moralité s'évaluent généralement (...) par la fortune, de telle sorte, par exemple, que le meilleur critérium pour prendre l'élite de la nation soit le cens. Ernest Renan,Avenir sc., 1890, p.415