COMMUNIQUE DE PRESSE 18 décembre 2013 Objet : création d’un comité local des Bonnets Rouges à Saint Nazaire PJ : le manifeste 44 de Saint Nazaire Mesdames, Messieurs, Le 18
COMMUNIQUE DE PRESSE 18 décembre 2013 Objet : création d'un comité local des Bonnets Rouges à Saint Nazaire PJ : le manifeste 44 de Saint Nazaire Mesdames, Messieurs, Le 18 Décembre 2013 s'est tenue à Saint Nazaire la réunion constitutive du comité local des Bonnets Rouges de Saint Nazaire. La quarantaine de participants présents ont tous voté pour et validé la Charte des Bonnets Rouges, puis tout comme à Nantes la semaine précédente, ont débattu sur les articles du manifeste. Une fois le manifeste amendé (voir pièce jointe), il a été validé par les participants. Ont été élus à cette occasion les porte paroles, le secrétaire ainsi que le community manager du comité. Lors de cette réunion, des initiatives qui visent à la création d'autres comités locaux ont été annoncées, en particulier celle de la Presqu'ile Guérandaise… Une autre réunion sera fixée très prochainement afin de débattre des actions à mettre en place. Nous joindre : Portes paroles : Arnaud Courjal : 06.07.47.62.76, Yann Fraslin : 06.12.81.41.92 Adresse mail : bonnetsrougesdesaintnazaire@gmail.com Facebook :
Commentaires (7)
Problème simple a portée de benéts rouges...!!??
Comment est financé actuellement l'entretien des routes ?
Y aurait-il du nouveau ? On ne me l'aurait pas dit !!!
Oui, c'est vrai, en raison de "droits historiques" et suite à l'action du CELIB, De Gaulle nous avait garanti des "4 voies" (autoroutes) non payantes.
L'Etat central désargenté a vendu sous Sarkozy (un prix équitable j'espère) les autoroutes à des sociétés privées et donc payantes.
La privatisation de la construction et de la gestion des équipements publics suivies de leur "location vente" (Baptisée Partenariat Public Privé) aux collectivités publiques est d'ailleurs un processus devenu automatique du fait de leur faillite financière.
L'écotaxe, au prétexte de promouvoir les transports économiques et écologiques fait partie effectivement des mesures désespérées proposées par le gouvernement pour financer l'entretien des réseaux routiers qui appartiennent encore aux collectivités et à l'Etat.
Le problème, surtout en Bretagne, est que les alternatives de transport écologique se substituant à la route sont quasi nulles.
-Le transport de marchandises offert par la SNCF est quasi nul, ce qui ne l'a pas empêché de mettre des bâtons dans les roues à la société privée Combi West (Groupe Veolia) qui se risque dans ce créneau.
-Le transport fluvial ! Canal de Nantes à Brest, Loire...N'en parlons pas...On n’est pas en Allemagne !
-Le transport maritime breton, un des plus important d'Europe vers 1500 a été anéanti "grâce" aux guerres incessantes entre la France et l'Angleterre et sitôt la réconciliation revenue, par la concurrence féroce du rail.
Donc, le transport alternatif breton = 0. Et les braves transporteurs, artisans et C° ont vite fait leur calcul: prix de revient du transport majoré de 5% au bas mot qui va se répercuter sur les prix des productions agricoles françaises déjà sérieusement concurrencées par les pays émergents et le dumping des "travailleurs détachés" pratiqués par l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique...du fait d'un code du travail plus libéral.
C'est que le prix des infrastructures (Voierie, Réseaux divers) n'est pas le même par usager selon que vous habitez une zone rurale où une grande ville.
En zone rurale 1 route ou une rue dessert 10 à 100 fois moins d'usagers et donc de contributeurs qu'une grande ville.
C'est pour cela que Delanoë s'est vanté hier (entendu sur RTL) que le parisien payait 3 fois moins de Taxe d'habitation + taxe Foncière que Bordeaux et d'une façon générale 2 fois moins que toutes les villes de France.
Si l'on suivait la logique comptable, l'habitant en zone rurale devrait payer 10 fois plus qu'un parisien son privilège d'être à la campagne et si de plus, il ne se trouve pas de zone industrielle dans son village, ce serait la cata !
Comment faire pour aménager le territoire sinon que de proposer une péréquation à l'échelle nationale par laquelle les territoires riches comme l'IdF donneraient de l'argent aux régions pauvres.
Cette péréquation est si l'on s'en tient au principe de "l'égalité républicaine" est théoriquement assumée par notre Etat-Providence.
Peut-on affirmer au moins que la Bretagne reçoit autant de l'Etat "parisien" qu'elle lui en donne ?
Mais alors, au prétexte d'équipement ou de prestations d'"intérèt national" pourquoi le provincial voit-il le budget de la Culture affecté à 50% à Paris, le ticket de la RATP subventionné par l'impôt national, le "palais symphonique" de la Villette financé à 45% par l'Etat... et de combien pour les 35 Md¤ du "Grand Paris" ?
Je tiens là des propos iconoclastes, il est bien évident que plus, Paris, vitrine de la France à l'échelle internationale, est riche, plus la province est riche ! CQFD, Ne ket gwir !
La gestion direct des routes par les collectivités économise les 20% que de la masse financière qu'un organisme comme Ecomove garde au passage de la "collecte" de la taxe.
Par ailleurs, on n'a jamais vu des impôts diminuer après le passage en autoroute de voies express. Au mieux, les sociétés d'autoroute financent elles la construction, alors qu'ici, les routes sont déjà payées et amorties. Il s'agit là donc uniquement de taxer une catégorie de la population, pour le moment du moins car demain rien n'est moins sur, pour reverser cet argent à un fond qui ne profitera pas majoritairement aux bretons.
Enfin, les bretons contribuent plus qu'ils ne reçoivent de l'état. Et je ne parle pas du budget de la région, mais bien de l'ensemble de la contribution des 5 départements bretons et de le comparer à l'ensemble des dépenses y compris de l'état, en Bretagne. (Voir l'étude sur le financement publique du Cercle Pierre Landais quelque part sur ABP ou le cercle des échos). Le cas de la Bretagne n'est pas isolé puisque c'est pour toutes les régions pareil. Faire de Paris la région la plus riche de France (et même d'Europe) ne contribue pas à faire la France riche. En Allemagne, ou le système est réellement décentraliser (puisque ce sont les ailiers, y compris la France qui lui ont imposé ce modèle au sortir de la guerre) et où les régions sont en plus riches qu'en France (sauf ILe de France), il y a 5 Länder qui tiennent le haut du pavé et particulièrement riches. Pour autant, l'Allemagne est beaucoup plus riche que la France et son économie et son système social est en excellente santé. Cherchez l'erreur et on voit tout de suite que le systèmes français est un échec patent.
Il est donc bien temps de changer tout ça.
Les petits commerçants, les habitants des petits et moyennes villes de Bretagne qui travaillent parfois loin, ont besoin de nos 4 voies et qu'elles restent gratuites. La Bretagne, à 5 départements, est capable de se financer son développement, d'entretenir et financer la construction de ses routes et d'une manière générale son aménagement du territoire. Cela lui coûtera moins cher si le pouvoir fiscales et législatives associées à de nombreuses compétences - à l'image de nombreuses régions d'Europe comme la Bavière, la communauté autonome basque, l'Ecosse etc., sont relocalisées en Bretagne. La vertu de la relocalisation des décisions, compétences et fiscalité en Bretagne est qu'il nous sera aussi possible de simplifier l'organisation institutionnel du territoire et donc de générer de nombreuses économies susceptible de réduire d'autant la facture des contribuables et de développer réellement l'économie locale, donc les emplois !
Il est vrai que l'on attend a Vannes le droit de "casiner" qui vient ...De Paris.
Autrement plus folichon que des chantiers de démolition de navire ou le développement maritime etc... Manque plus que les "Hackique Shop's" et l'élargissement des trottoirs (l'accord de Vallaud Belkacem pour ces travaux de voirie sera difficile à obtenir. Plus facile pour le casino...enfin peut-être.)