
On connaît le succès du marketing territorial, à savoir la création de marques et de stratégies de communications correspondant à l'identité d'un territoire, d'une région, d'un pays historique. La Bretagne a été pionnière dans ce domaine avec la marque Produit en Bretagne, qui se joue des frontières administratives imposées par les jacobins
On connaît le succès du marketing territorial, à savoir la création de marques et de stratégies de communications correspondant à l'identité d'un territoire, d'une région, d'un pays historique.
La Bretagne a été pionnière dans ce domaine avec la marque Produit en Bretagne, qui se joue des frontières administratives imposées par les jacobins et a fait des campagnes publicitaires à Paris en breton
. Puis il y a eu la marque BRETAGNE dont le coût et le marketing sont assez décriésAussi sur ABP…«Plijadur penn da benn» à Paris dans le métro, la campagne de Produit en Bretagne
Produit en Bretagne s'affiche à Paris en 350 panneaux de 3 m × 4 m dans le métro et sur le boulevard périphérique. Cette année, le choix se porte sur un message "exotique" en breton
mais dont la création s'est faite à un moment assez opportun pour pouvoir s'opposer aux visées annexionnistes d'une marque Val de LoireAussi sur ABP…Le coût de la marque Bretagne
Dans son édition du 7 janvier, le quotidien Le Télégramme parlait de 250.000 euros pour l'étude et le lancement de la marque BRETAGNE. Par contre, la Gazette des Communes du 27 janvier parle de 450.000 euros.
.Aussi sur ABP…Bretagne Réunie et la \"Marque Val de Loire\"
Les régions Centre et Pays de la Loire veulent créer et développer une marque Val de Loire afin d'attirer plus de touristes, et Bretagne Réunie ne peut que souscrire à une initiative de bon sens
La Bretagne a été deux fois pionnière, puisque la communication territoriale se fait aussi au niveau immédiatement inférieur, c'est-à-dire à celui des départements. La Loire-Atlantique depuis 2009 Oh la LA
, le Finistère depuis 2011Aussi sur ABP…''OH LA L.A.'' La nouvelle marque du tourisme de la Loire-Atlantique
Conférence de presse du 1er avril 2009 à la Maison de la Bretagne à Paris. Un condensé d'étonnement et d'enthousiasme pour le tourisme en Loire-Atlantique. Née dans le cadre du Plan d'Actions Touristiques du Comité Départemental du Tourisme de Loire-Atlantique, cette marque a pour objectif de développer la notoriété de la destination et à générer de l'activité économique
ont leurs marques. Seulement, les marques départementales, même si elles sont contenues dans leurs secteurs de compétences spécifiques, tendent à parasiter la communication régionale et à noyer l'identité de pays plus petits mais dont l'existence est elle aussi vectrice d'un fort sentiment d'appartenance historique, à l'exemple du Léon, de la Cornouaille… ou du pays Blanc.Aussi sur ABP…Le Finistère lance aussi sa marque, aux frais des contribuables et des PME
Le Finistère jaloux de la région administrative Bretagne qui a lancé sa marque BRETAGNE en grande pompe fin 2010 va lancer à son tour une marque le 27 septembre prochain.
C'est pourquoi le pays Blanc (ou pays de Guérande) va lancer une marque Produit en presqu'île de Guérande le 23 avril, le projet étant propulsé par la communauté de communes Cap Atlantique et la Chambre de Commerce et d'Industrie. Cette marque va concerner pour l'heure les coquillages, crustacés, poissons et le sel, et sera probablement élargie à d'autres produits locaux (par exemple les salicornes).
Même si le but est louable, la prolifération des marques ultra-locales peut inquiéter, et non seulement par leur coût (450.000 € pour la marque BRETAGNE en 2011, 100.000 € rien que pour les études préalables à la mise en place de la marque Finistère). Sans plan de communication global qui différencie clairement les secteurs et les segments de marchés dans lesquels ces différentes marques vivraient et communiqueraient, sans stratégie à long terme pour la Bretagne, le remède risque d'être pire que le mal. Car pour l'heure, entre les marques régionales, départementales, locales, et les indications géographiques protégées (IGP) telles que le sel de Guérande
ou le MuscadetAussi sur ABP…Le sel de Guérande va décrocher l\'Indication Géographique Protégée (IGP)
L'Institut national de l'origine et de la qualité (ex-INAO) vient d'annoncer qu'il avait donné son approbation pour que le sel et la fleur de sel de Guérande obtiennent l'Indication Géographique Protégée (IGP)
, la Bretagne court à l'enchevêtrement des marques et des stratégies de communication, faute de vision globale et par application généralisée de politiques commerciales et territoriales considérées comme à la mode et porteuses de développement. Un mal si français…Aussi sur ABP…Halte à la débretonnisation des vins du pays Nantais !
Les viticulteurs du pays nantais se soulèvent contre la perte d'identité bretonne des vins du pays nantais, notamment le Muscadet et le Gros Plant. Pour des raisons politiques, les vins nantais
Commentaires (1)
A quand un "produit à Nantes", "produit en Pays de Loire", "Produit dans le marais de Coueron", "Produit dans la partie Sud-Est goudronnée de Savenay" et autres débilités communicatives de la région fantoche ?
De plus, la CCI a mieux à faire, comme développer les montages commerciaux territoriaux, le retour d'informations économiques et autres choses vraiment utiles, n'en déplaise aux quelques guérandais enthousiastes par chauvinisme primaire, qui ne va pas les grandir de se faire manipuler !
Vincent Le Floc'h,
PDG Agence de communication Brudebreizh,
consultant en communication et Marketing