Comment créer plus de success stories numériques en Bretagne ?
Dans le cadre d'une conférence organisée jeudi dernier par la West Web Valley, Brest Business School et Brest Métropole, Sébastien Le Corfec a lancé des idées pour faire rayonner un peu plus la Bretagne.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 16/01/15 9:55
Dans le cadre d'une conférence organisée, jeudi dernier, par la West Web Valley, Brest Business School et Brest Métropole, Sébastien Le Corfec a lancé des idées pour faire rayonner un peu plus la Bretagne dans le numérique.
Prenant comme exemple la success story d'Alexis Gourvennec, parti d'une idée d'exporter ses oignons en Angleterre pour terminer avec la Brittany Ferries, Le Corfec se demande pourquoi la Bretagne n'est pas plus productive en start-ups Internet. Il y a eu pourtant, dans les années 2000 : region-globe, un site d'emplois, racheté par le Télégramme, rouler-malin lancé justement pas Le Corfec mais qui n'a pas remporté le marché et depuis, il y a pas eu grand chose déplore Sébastien Le Corfec. Pourtant les "Bretons ont les qualités de persévérances", remarque-t-il, et "même des fonds d'investissements" sans parler de la diaspora bretonne qui est un atout supplémentaire.
Le Corfec propose un Club des Trente du numérique coordonné avec sa West Web Valley qui est un accélérateur de start-ups lancé avec ses deux associés Charles Gabilic et Ronan Le Moal.
A noter aussi qu'après le succès du West Web Festival l'année dernière à Carhaix, dans le cadre des Vieilles Charrues, une seconde édition aura lieu cette année du 16 au 17 juillet 2015.
Voir aussi sur le même sujet : Sébastien Le Corfec, Internet
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
"Le Corfec se demande pourquoi la Bretagne n'est pas plus productive en start-ups Internet. " Toujours pareil avec une république française qui a phagocyté toute volonté de développement des régions et diffusé sur tout le territoire de France ses idées d'égalitarisme et de déresponsabilisation, les jeunes bretons qui seraient tentés par internet ne restent pas en Bretagne (ils ne se sentent pas bretons) et vont donc soit en région parisienne (l'exemple de Free qui a obtenue le soutient de l'état français la création d'un campus de start-up à la Halle Fressinet à Paris) ou partent à l'étranger. Il est triste mais aussi longtemps que la Bretagne sera soumise à Paris, il n'y aura aucun avenir en Bretagne pour des métiers innovants. J'en parle hélas en connaissance de cause.
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 13 février 2015 17:35
Je suis ,avec d'autres ( ArbeitsGruppe)-Task Force charge d'une etude pour une tres grosse Societe Allemande ,pour etablir et prevoir les evolutions de notre metier : Bureau d'Etudes/ Contracteurs ( qui a deja enormement change en 40 ans ) .Un des elements de ce changement , est la revolution numerique .