



Comme tous les derniers dimanche de juillet de nombreux fidèles soucieux de la mémoire bretonne se sont rassemblés dimanche 28 juillet 2013, invités par Koun-Breizh, Identité-Bretonne et Musée-Archipel-Breton à St-Aubin-du-Cormier,
Comme tous les derniers dimanche de juillet de nombreux fidèles soucieux de la mémoire bretonne se sont rassemblés dimanche 28 juillet 2013, invités par Koun-Breizh, Identité-Bretonne et Musée-Archipel-Breton à St-Aubin-du-Cormier, aux Marches de Bretagne, au pied du Mémorial aux Bretons, exactement sur les lieux de l'effroyable affrontement qui opposa, le 28 juillet 1488, l'Armée Ducale aux troupes françaises. La bataille fut violente tant les moyens militaires mis en oeuvres étaient inégaux.
Le Duché de Bretagne était en paix, son économie florissante, ce qui avait attisé la convoitise du roi de France Louis XI, et les Ducs de Bretagne Arthur III puis François II avaient négligé les défenses au profit des voiries et des ports de commerces.
Le monarque français, qui avait juré la perte de l'Etat de Bretagne, fomenta une agression avec l'aide de ses généraux et quelques félons bretons. Il dépêcha 15.000 hommes depuis Pouancé vers Fougères et St-Aubin-du-Cormier. Les soldats du Ducs, mercenaires pour la plupart, n'étaient que 6.000 et mal pourvus.
La bataille, qui engagea la fin de l'Indépendance de la Bretagne, ne dura qu'un peu plus de quatre heures, ce fut un massacre. Pour sauver son peuple, le Duc François II dut s'incliner et mourut peu après.
Pour que nous Bretons et les Bretonnes n'oublions jamais notre mémoire, notre culture, les associations Koun-Breizh, Identité-Bretonne et Musée-Archipel-Breton invitent tous les habitants de Bretagne à fouiller l'Histoire de notre pays, à s'imprégner de son inestimable patrimoine et à parler couramment le breton. Car sans passé, pas d'avenir, pas d'équilibre.
Pour dessiner demain.
Commentaires (9)
Vous fermez la porte au dialogue dès lors qu'un message pourrait remettre en question la région Bretagne et son désir d'indépendance si j'ai bien compris.
Vous pratiquez donc la censure intellectuelle,?
Ceci est parfaitement insupportable : la Bretagne a toujours été chrétienne, la pluspart de l'assistance catholique comme l'étaient les combattants de 1488... C'est injurieux et du grand n'importe quoi. A signaler la CROIX du monument. Il y a fort à parier que si quelqu'un le faisiat sauter ces gens là ne mettraient pas de croix. Ah ! la laicité à la française, comme tu nous tiens !
Il est tout simplement devenu obscène aujourd'hui, m^me en Bretagne de faire référence à notre religion catholique !
Quel florilège de commentaires critiques , on dirait des "édits" fr'ançais .... B.Guyader
Il y a peu, la commémoration menaçait de disparaitre, sous la pression de certains groupuscules violents. Avez-vous participé au renouveau en cours? Vous étiez dans l\'assistance, n\'avez-vous pas reconnu la Kroaz-Du? Les champs d\'hermines?
Le rigorisme vous aveugle, monsieur. Vous ne voyez que votre Dieu, que je respecte, tolérez aussi celui des autres et les miens. Aussi nous ne sommes pas parvenu à trouver de prêtre disponible. De même la croix du mémorial a bien sa place et c\'est heureux, votre procès d\'intention est très déplacé autant qu\'injustifié.
Je vous suggère de mouiller votre chemise pour préparer la cérémonie de l\'année prochaine, d\'autant que 2014 sera le cinq-centième anniversaire du trépas d\'Anne de Bretagne qui fut témoin, comme vous savez, des tristes événements de 1488. Avec mon amitié, mon cher Yann.
Pour Identité Bretonne, Ronan Badouel.
Vous ne restez qu\'à la surface des choses. Louis d\'Orléans était habrité par le duc de Bretagne car il avait comploté contre son cousin Charles VIII. Il n\'avait aucun intérêt à ce que la Bretagne soit annexée par la France à ce moment là.
De plus un certain de nombre de noble breton acheté par la France était de l\'autre côté, donc il avait la place pour participer à la direction de l\'armée.
On peut dire qu\'il y a une certaine compensation dans les traîtres de chaque nation.
Saint aubin du Cormier est peut être une bataille aux origines plus complexe que présenté dans l\'article. Mais ce n\'est pas un symbole inventé. L\'armée bretonne est anéanti et ne se reconstruira jamais. Ce qui permettra à François Ier de France de finir le boulot quelques dizaines d\'années plus tard, sans opposition militaire.
Ne pas froisser les sensibilités, ne pas s'adonner à un ridicule folklore, être intelligent, être unis, être affable, voilà qui importe lorsqu'on commémore des événements nationaux. Bien à vous.
PS : Je rajouterai que la lecture du récit de la bataille était extrêmement long et ennuyeux car monocorde et sans emphase. L'important dans ce genre de commémoration est de restituer, en gros, l'action, voir en quoi elle nous concerne à notre époque et motiver les troupes à vivre plus "bretonnement". Nous n'avons pas besoin de connaître chaque menu détail qui relève du geekisme et ressort de la spécialité des Historiens. Les gens communs n'en ont que faire.