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David Tregarth au milieu de ses génisse.
David Tregarth au milieu de ses génisse.
La vache Salers originaires d'Auvergne.
La vache Salers originaires d'Auvergne.
Autrefois il y avait dans nos campagnes beaucoup de gibiers à plumes qui mangeaient les insectes et en particulier les mouches qui sont très présentes sur tous les élevages. La chasse et l'utilisation des pesticides ont fait totalement disparaître ces oiseaux. Les chasseurs doivent d'ailleurs utiliser des perdrix et des faisans d'élevage pour avoir quelque choses sur quoi tirer.
Pour remédier à cela, David veut utiliser des poules qui mangeront les asticots dans les bouses et réduiront ainsi la population de mouches.
Autrefois il y avait dans nos campagnes beaucoup de gibiers à plumes qui mangeaient les insectes et en particulier les mouches qui sont très présentes sur tous les élevages. La chasse et l'utilisation des pesticides ont fait totalement disparaître ces oiseaux. Les chasseurs doivent d'ailleurs utiliser des perdrix et des faisans d'élevage pour avoir quelque choses sur quoi tirer. Pour remédier à cela, David veut utiliser des poules qui mangeront les asticots dans les bouses et réduiront ainsi la population de mouches.
Il y a plus de 100 espèces végétales sur la ferme, consoude, chicorée, coquelicots, pois... Les arbres font partie intégrante de ce qui est fait sur l'exploitation, tout est mis en œuvre pour préserver une biodiversité maximale.
Il y a plus de 100 espèces végétales sur la ferme, consoude, chicorée, coquelicots, pois... Les arbres font partie intégrante de ce qui est fait sur l'exploitation, tout est mis en œuvre pour préserver une biodiversité maximale.
Depuis sa création il y a vingt ans il n'y a eu aucun traitements ni chimiques ni pesticides.
Depuis sa création il y a vingt ans il n'y a eu aucun traitements ni chimiques ni pesticides.
Soucieux des enjeux climatiques David a l'intention de planter environ mille arbres par an, espèces indigènes, mais aussi des fruitiers qui amèneront un revenu supplémentaire à l'exploitation mais qui serviront également à donner de l'ombre pour les vaches et à protéger les terres de la sécheresse en été.
Soucieux des enjeux climatiques David a l'intention de planter environ mille arbres par an, espèces indigènes, mais aussi des fruitiers qui amèneront un revenu supplémentaire à l'exploitation mais qui serviront également à donner de l'ombre pour les vaches et à protéger les terres de la sécheresse en été.
Un bout de la vallée qui donne son nom à la fermer.
Un bout de la vallée qui donne son nom à la fermer.
Sous les frondaisons, les Salers profitent de l'ombre.
Sous les frondaisons, les Salers profitent de l'ombre.
- Reportage -
Comme au "bio" vieux temps
La Ferme de la Vallée est une des premières fermes de la région en Agriculture Biologique, certifiée ainsi depuis vingt ans. David Tregarth sujet Britannique et zoologiste de formation a repris le flambeau voilà huit mois après le départ à la retraite de son prédécesseur.
Stephane Delahaye Par Un Trait au large le 10/08/20 22:21
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Les veaux sont élevés par leur mère et non par une nourrice comme dans bien des élevages conventionnels

La Ferme de la Vallée est une des premières fermes de la région en Agriculture Biologique, certifiée ainsi depuis vingt ans. David Tregarth sujet Britannique et zoologiste de formation a repris le flambeau voilà huit mois après le départ à la retraite de son prédécesseur.

L’élevage est pour lui l'occasion de mêler ses connaissances de Biologiste avec la conduite de ses vaches Salers originaires d'Auvergne en plein air intégrale dans les prairies fleuries qui entourent la ferme.

Il y a plus de 100 espèces végétales sur la ferme, consoude, chicorée, coquelicots, et les arbres font partie intégrante de ce qui est fait sur l'exploitation, tout est mis en œuvre pour préserver une biodiversité maximale.

Les espèces associées se complètent et s’entraident, les vaches ont une alimentation diverse et variée, qui évolue avec les saisons.

Soucieux des enjeux climatiques David a l'intention de planter environ mille arbres par an, espèces indigènes, mais aussi des fruitiers qui amèneront un revenu supplémentaire à l'exploitation mais qui serviront également à donner de l'ombre pour les vaches et à protéger les terres de la sécheresse en été. L'idée est de recréer le cycle de la nature.

L'exploitation de David s'étend sur 84 hectares donc 74 de prairies, ses 65 vaches grandissent naturellement, simplement, il y a aucun OGM, pesticide ou engrais de synthèse. Tout est conduit dans le plus profond respect de la nature.

Il vend environ 48 animaux par an, en Bœuf et en Veau Rosé, élevé sous sa mère.

La viande de Salers est réputée pour sa saveur incomparable, sa couleur rouge vif et son persillé. C’est une viande très juteuse, particulièrement appréciée par tous les professionnels qui savent en tirer le meilleur parti gastronomique.

Toute la viande est vendue dans la région, sur le marché bio de Dol de Bretagne, dans la boucherie BIOCOOP de Combourg mais également en direct à la ferme sous forme de colis diverses et variés avec livraison gratuite.

L'année prochaine des brebis arriveront sur l'exploitation, et vont pâturer ensemble avec les vaches. Des essais de poulailler mobile sont actuellement en cours.

Quand on parle à David des exploitations industrielles, il reste très compréhensif.

Ce type d'exploitation est né d'une volonté de l'état afin de nourrir tout le monde. On a appris aux futurs éleveurs et agriculteurs qu'il fallait travailler avec des OGM, des pesticides et des engrais chimiques et c'est ce qu'ils ont fait. Après plusieurs décennies on se rend compte que ce mode de travail apporte beaucoup de problèmes, pollutions, soucis de santé...

Il est de temps de changer la donne et de modifier nos habitudes de consommation, le chemin est long mais il faut rester optimiste car « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ».

Si vous souhaitez contacter David on peut le rejoindre sur 06 52 78 53 86 ou via son site web www.lavalleebio.com

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Il y à plus de 20 ans, je passais devant la boutique d’un photographe. Dans la vitrine de nombreux appareils photos d’occasion : l’un d’eux me fait un clin d’œil. A sa vue, un bruit de déclencheur me revînt en mémoire, doux et chuintant comme deux notes de musique, un son de mécanique fine et précise, le son incomparable, entendu, enfant à la télé du Canon AE1. Je stoppe devant cette boutique assaillie par les souvenirs qui me reviennent en foules, des images de films et photos en Noir et Blanc s’associant au son du déclencheur… j’avais oublié ! Mon désir de devenir photographe et de fabriquer moi aussi des images me vient vers 13 ou 14 ans. Nous savons tous que nos rêves d’enfants sont difficiles sinon impossibles à réaliser, qu’ils restent le plus souvent de simples souvenirs, vous comprendrez dès lors pourquoi je suis rentré dans cette boutique. Depuis j\'ai voyagé, j\'ai même beaucoup voyagé, la photo m\'a servie de journal intime, chaque image marquant un souvenir comme un paragraphe de ma vie. Bidon ville du Nicaragua, montagnes du Maroc, ruines du Cambodge, forêts d\'Allemagne, lieux insolites et rencontres de tous les horizons, de tous les métiers de toutes les nationalités de toutes conditions sociales. Les paragraphes sont devenus des chapitres, les chapitres un livre qui reste à terminer. Il y a environ 20 ans je deviens marin, je commence à réaliser dans le même temps des photos de mariages et de reportages, des livres. Puis je quitte mon travail pour me consacrer à la photo. Les années se suivent et ne se ressemble pas. Pour palier au manque d\'argent je fais de l\'interim. C\'est à chaque nouvelle entreprise une nouvelle découverte, un nouveau voyage, des ambiances , des hommes, des femmes, avec des objectifs qu\'il faut tenir. Les opportunités de travail temporaire sont autant d\'occasions d\'acquérir de nouvelles compétences professionnelles et d\'élargir sont réseau, les expériences diverses sont autant d\'occasion de démontrer ses compétences, ses qualités et son sérieux. Dés le départ j\'ai voulu réaliser des photos dans les entreprises qui m\'employait. Chaque travail mérite d\'être photographier, je crois même que chaque entreprises devrait proposer un service photo à ses employés. Nous passons près de 40 ans au cours de notre vie, à travailler je trouve que cela mérite un souvenir à partager en famille ou entre amis. Aujourd'hui je mets mon expérience au service de mes mariés, des entreprises et de ma région..
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Vos 1 commentaires
Rafig Le Vendredi 21 août 2020 13:04
Très bonne initiative qui nous vient évidement d'une personne "non né en France" "non élevé à la française" et qui a donc sa façon de pensée, hors des obligations étatiques, administratives, et FNSEA-istes.
Un homme libre qui s'est installé en Bretagne.
Reste à lui apprendre la différence entre la bretagne administrative et la Bretagne ?
pour qu'il ne tombe pas dans d'autres pièges.
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