L'archéologue Barry Cunliffe (en différé) a débuté la journée prouvant l'existence d'une civilisation des Celtes atlantiques. Il a aussi parlé du paysage breton comme fondamental de la culture. Alan Stivell a parlé de l'archipel celtique rassemblant îles et presqu'îles atlantiques et d'une géographie qui nous unit jusque dans la gestuelle. Pour lui l'interceltisme c'est le naturel de la proximité. C'est Paris et Londres, deux empires, qui ont créé des barrières artificielles. Fabien Régnier de Keltia magazine a montré les motifs celtiques des monnaies armoricaines. Rozenn Milin a insisté sur la langue bretonne, langue celtique, qui, si elle disparait, nous privera de la plus grande partie de cette identité celtique. Joël Cornette a parlé de l'histoire d'une colonisation (sans en prononcer le mot) et d'une résurrection de l'identité bretonne dans les années 70. Niall Burgess, Ambassadeur de la République d'Irlande en France a parlé de la réalité de l'interceltisme comme une histoire d'amour. La journée a été conclue par le président Loïg Chesnais-Girard qui a parlé de l'émotion de la celtitude et le maire de Lorient qui a remercié Alan Stivell d'avoir redonné leur fierté aux Bretons.