Avec le colloque organisé par l'Institut culturel de Bretagne (ICB) avant la cérémonie des Hermines ( voir notre article ), la Bretagne s'est replongée dans son Histoire, a regardé son présent et s'est interrogée sur le futur, avec l'Europe des Régions.
Ambiance inhabituelle, au Château des Ducs de Bretagne, à Nantes en ce samedi 15 novembre. L'après-midi aura lieu la cérémonie de remise des Hermines ( voir notre article ), et le matin se déroule le colloque " Bretagne, régions européennes et démocratie participative ", sous la présidence d'honneur de Patrick Mareschal (1), dans la salle du Harnachement.
Le choix a été fait de ne pas réaliser ce jour un colloque uniquement tourné vers Anne de Bretagne, qui aurait pu être ressenti comme regardant trop le passé, mais de l'orienter vers l'avenir. Il est une première étape de la clôture de l'année Anne de Bretagne (2014 : commémoration du 500e anniversaire de la mort de la duchesse), mais, insiste Patrick Malrieu, président de l'ICB (2), les problématiques et les enjeux sont les mêmes aujourd'hui qu'il y a 500 ans, ainsi que dans toute l'Histoire de la Bretagne, depuis Nominoë jusqu'à aujourd'hui. Et seront les mêmes demain.
Tibor-Louis Leh (3) était annoncé seul. Il est venu en compagnie d'un de ses amis hongrois qui réside à Budapest, Miklós István Adám Patrubány (4), président de la Fédération mondiale des Hongrois, fédération dont M. Leh est le président du Conseil de France.
Absents, présents, suite : Pour la Table ronde, Jean-Patrick Gille, député d'Indre-et-Loire, était prévu mais a demandé qu'on l'excuse d'être pris par une visite impromptue du ministre de la Santé dans son département.
Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor, n'est pas venu.
Jean-Michel Le Boulanger, vice-président de la Région Bretagne, incertain lors de l'annonce, est venu.
Les intervenants, avant la table ronde, ont présenté chacun les trois grandes étapes de la vie de la Bretagne.
- celle d'hier : Jean-Jacques Monnier (5), historien, qui insistera sur la permanence de ce qui a uni les Bretons : le refus et les actions ;
- celle d'aujourd'hui : Jean-Pierre Le Mat (6), Bonnet rouge, nous parlera de démocratie participative, l'autre versant de l'action des Bonnets rouges, dont la presse française ne s'est pas faite l'écho ;
- celle de demain, enfin : Miklós István Adám Patrubány président de la Fédération mondiale des Hongrois, venu spécialement en Bretagne pour nous parler des similitudes entre Bretagne et Pays sicule et Tibor-Louis Leh avocat spécialiste franco-hongrois, expert des questions européennes de droit régional, présenteront les préconisations européennes en faveur des Régions européennes.
À travers 13 révoltes, Jean-Jacques Monnier s'est attaché à montrer à l'assistance nombreuse et studieuse la permanence des origines ou des contextes des actions bretonnes, qui toutes n'ont pas eu le même destin, mais toutes ont contribué à souder l'union des Bretons. Voir ci-dessous son texte (PDF 1)
- 936 : Barbetorte (Bretagne rackettée, richesses qui s'en vont vers le Danemark, terreur. Voir stèle de Pornic, plaque à Nantes et à Plourivo (22), résultat : Bretagne unie, Bretagne sauvée (7) et ph. 4 ;
- 1379 : Jean IV : le retour de An Alarc'h. Résultat la Bretagne unie, connaît un siècle de prospérité ;
- 1675 : elle connaît la Révolte du papier timbré : résultat : Bretagne unanime, report de plus d'un siècle de nouvelles taxations, mais répression sanglante ;
- 1780 : poussée vers plus d'autonomie, États, baisse de pouvoir de l'Intendant, mais dans les États, trop de petits nobles et trop peu de bourgeois (1789 : révolution urbaine et bourgeoise). " La Bretagne fonctionnait alors en monarchie constitutionnelle, et non en monarchie absolue " ;
- 1793 : refus de la conscription, appelée plus tard Chouannerie ;
- 1926-1984 : actions lors des tentatives de réformes scolaires, alors que la Bretagne était plutôt à gauche à ces époques ;
- fin du XIXe à seconde moitié du XXe siècle : transformations agricoles, syndicalisme fort, même si divisé ;
- 1961 : révolte des tracteurs ; résultat : SICA, résultats économiques, même si aujourd'hui on voit les limites de la chose agricole ;
- 1950-1962 : actions des notables, CELIB (résultat : décentralisation, 1972 à cause de faute de 1969) ;
- 1962 : fin du Celib à cause de la bipolarisation politique, les membres devinrent pro-de Gaulle ;
- années 60-70 : mobilisations contre le nucléaire (une centrale par région). 100.000 Bretons à Plogoff, de toutes les classes ;
- 1961-2000 : Marées noires. Procès de Chicago, résultat : évolution des lois et réglementation ;
- 1982 : où on aurait pu supprimer les départements ;
- 2013 : actions contre le désenclavement (Bonnets rouges) ;
- 2014 : le mouvement culturel s'implique : les Bretons suivent, au-delà de l'Emsav.
Nous regrettons que M. Monnier n'ait pas dit un mot sur les combats pour la langue bretonne.
Un auditeur - érudit - fait remarquer que l'on a oublié le combat des Bretons contre la création de deux sous-régions, en 1921. Et nous l'enverra (PDF 2).
Extrait : Aussi, voilà pourquoi, sous aucun prétexte, nous ne reconnaîtrons jamais ce morcellement arbitraire de notre pays en deux Régions, contre lequel nous protestons de toute notre énergie.- De toutes nos forces, avec tous nos moyens d'action, nous ne cesserons de lutter contre sa réalisation. Tout morcellement de la Bretagne n'est qu'un moyen de l'annihiler ou de la détruire. On ne crée pas la vie et la prospérité d'un pays en paralysant tous ses moyens d'action et en commençant par lui soustraire toutes les sources vives de sa vitalité et de sa puissance productrice. , en 1926..., les débuts de la lutte pour la réunification... Texte du marquis Régis-Marie-Joseph de L'Estourbeillon de La Garnache, dans le Bulletin de l'Union Régionaliste Bretonne de 1926.
Jean-Pierre Le Mat présente la démarche participative des Cahiers de doléances (8). Démarche participative à l'identique de celle d'Obama (première élection) et, dans une moindre mesure, à celle de Ségolène Royal (Désirs d'avenir).
Jean-Pierre Le Mat explique dans le détail la méthode employée, les outils informatiques, les catégories de revendication, puis le classement en mots-clés, puis par verbe (nous laissons les ph. 5 à 11, comme un film, tant il est expressif !).
Voir ci-dessous son texte (PDF 3) et son diaporama (PDF 4).
--- Saison 1 : antifiscal
- Quimper le 2 nov 2013 : ( voir notre article ) avec vidéo du discours de Chr. Troadec et 93 photos ;
- Carhaix le 30 novembre 2013 : ( voir notre article ) avec 92 photos et une video ;
--- Saison 2 : articulation avec le territoire
- Morlaix 8 mars 2014 ; ( voir notre article ) avec les vidéos ; ( voir notre article ) avec 17 photos, et ( voir notre article ) ;
Quinze mille doléances ont été étudiées et ont permis d'aboutir aux 11 points considérés comme essentiels pour l'avenir de la Bretagne.
--- Les Bonnets rouges en phase d'analyse de la suite à donner. Quels médias nationaux ont repris cette problématique des Bonnets rouges ?
À la fin de son texte J.-P. Le Mat écrit Nous avons exclu les mots «Bretagne» , «Breton» , «Breizh» , qui se retrouvent partout. Nous avons conservé le mot «pays» , mais il est utilisé avec différentes significations.
Débat : Les Bretons n'ont pas travaillé avec les autres régions.
Question : " Le terme “Cahier de doléances” n'est-il pas un peu archaïque ?".
Réponse " oui, mais on n'a pas mieux ".
Il est de nouveau question de 1921 avec pétition de 360.000 signatures, et 1969 : méthode des 10 questions avant le référendum.
Retour sur ABP, en ligne. Les articles ne sont pas toujours faciles à trouver tant il y en a sur la question. Alors voici le discours de Jean-Pierre Le Mat au tout début de la récolte des doléances, à Carhaix le 30 novembre 2013 Nous sommes les indignés du bout du monde : ( voir notre article ) avec vidéo et PDF du texte.
Tibor-Louis Leh et Miklós István Adám Patrubány.
Préconisations européennes en matière de Régions et principes européens de gouvernance à multi-niveaux.
La lecture du texte (PDF 5) procure une grande émotion dans la salle.
À la fin du discours le drapeau sicule est remis en cadeau à l'Institut culturel.
On remarquera dans ce texte :
16-18 octobre 1848. À Agyagfalva l'Assemblée prend des décisions importantes. Les participants au nom de tous les Sicules jurent fidélité au gouvernement hongrois. Ils déclarent que le peuple sicule est prêt d'aider n'importe quel peuple dont les droits sont blessés.
Et http://blog.culture-bretagne.org/?p=1818&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=l%25e2%2580%259binstitut-culturel-de-bretagne-soutient-la-petition-europeenne-des-sicules-et-participe-a-leur-10eme-camp-emi-autonomie-sicule pour l'article L'Institut culturel de Bretagne soutient la pétition européenne des Sicules et participe à leur 10e camp EMI-Autonomie sicule.
Tibor-Louis Leh et Miklós István Adám Patrubány.
Lecture du texte (PDF 5). Il ressort qu'à long terme, on ne parlera plus de pays, mais de régions. Les débats sont nourris. Aperçu :
" Si vous voulez quelque-chose, adressez-vous à l'Europe, non à Paris ".
" Oui, mais " fait remarquer la salle, " les crédits FEDER sont distribués par Paris... ".
L'autonomie relative, à l'image du combat des Sicules, est possible, mais il faut que le pouvoir central accepte. Dans un pays centralisé comme la France, l'indépendance ne peut s'obtenir que par la guerre.
Émoi dans la salle. Le mot est repris, gravement dans les débats.
Non, il n'y a pas d'autres solutions.
Remarque, " il y a un texte européen sur la protection des minorités. La Bretagne peut s'y inscrire, l'Europe nous a reconnu cette situation. Mais il manque les “décrets d'application” ".
Sur le thème Bretagne, régions européennes et démocratie participative.
- Patrick Mareschal se dit très honoré d'être président d'honneur de cette matinée.
Il faut bien se souvenir que ce débat a eu lieu avant ceux de l'Assemblée nationale des 19-20 novembre. Les phrases [entre crochets] sont ajouts de l'auteur.
Quelques interventions :
- Paul Molac : " Si 40 députés étaient pour la Réunification, on l'aurait " [les 37 de Bretagne et les 5 qui ont voté avec lui le texte du 28 octobre, écrit à la fin de la première lecture à l'Assemblée, nous précisa-t-il, dont certains ont trahi : ( voir notre article ). " Mais nous ne sommes pas beaucoup. On a permis de déplacer le curseur... C'est l'état d'esprit que nous cherchons à développer. Le repli identitaire alsacien " [dont il fut question] " mardi m'a fait bien rire ". (...) " On essaie de jouer pour que le droit d'option soit le plus simple possible... ".
- Jean-Michel Le Boulanger : Il nous entretint de Charles Brunellière, né et ayant vécu à Nantes, conseiller municipal puis adjoint au maire dans les 1880's. " Il se montra très breton dans ses actions (…). Il faut assurer la préservation de ses idées ".
Puis " Je viens de découvrir cette loi de 1982 (9), sur la décentralisation, sous Mitterrand. Aujourd'hui l'Alsace menacerait la République ? Quel chemin avons-nous fait depuis 1982 ? (...) Une défaite idéologique autour de la notion d'identité ? (...) Mon intervention de Nantes " [le 27 septembre, 3e video, 4 mn 48, sur ( voir notre article ) " a été remise en cause, y compris par Françoise Morvan " (houou... dans la salle).
- Jean Ollivro : Il attaque sur " la pseudo-réforme des Régions, on crée des hyper Régions. Une seule région de la Vendée au Pays basque ? ? Je ne vois pas comment... Grandes métropoles pour grandes Régions. On évite les identités... Mais la cohérence est en train de l'emporter. Val de Loire - Bretagne, les gens se disent “tiens, c'est pas idiot !” ".
Table ronde, répétons-le, avant le vote du 19-20 novembre...
Communiqué de presse de Miklos Patrubány publié en Hongrie, à son retour de Nantes, sur http://www.egipatrona.hu/mvsz/index.php/1977-szekely-biztatas-bretagne-nak de l'Agence de Presse de la Fédération Mondiale des Hongrois, la Magyaro VilágszövetsÉge. Le nombre de lectures (résultats) est Találatok.
Traduction-adaptation partielle avec l'aide de Google trad. :
Patrick Malrieu, président de l'Institut culturel de Bretagne à Nantes a porté le drapeau sicule avec Miklós Patrubány, le président de la Fédération mondiale des Hongrois qui a prononcé les mots suivants. " Je vous souhaite plein succès dans la lutte de la Bretagne pour l'autonomie. Lorsque seront vus un jour côte à côte dans le ciel bleu le soleil et la lune alors pourra venir le jour du peuple Székely, et il se peut que ce soit le jour de la Bretagne aussi ! "
Miklós Patrubány et Me Tibor Leh, président du Conseil national de la Fédération des Hongrois en France, participèrent à une conférence organisée par l'Institut culturel de Bretagne à Nantes le 15 novembre sur la réunification de la Bretagne.
Miklós Patrubány conta que les Sicules (10) ont une histoire millénaire, lut l'histoire et le présent de l'Assemblée nationale sicule.
À Ditró l'Assemblée nationale sicule a rédigé les décisions des aspirations à l'autodétermination. Maître Tibor Leh a présenté les éléments-clés de la politique de l'Union européenne dans la région.
La partie sud de la Bretagne, dont le siège est à Nantes a été détachée de la Bretagne en 1941, pendant le gouvernement de Vichy.
Le gouvernement français refuse toujours de permettre le retour de la partie détachée dans la région historique de Bretagne.
Les Bretons oublient leur langue maternelle en masse. Pour la Bretagne son unité dans le cadre de l'État français est le principal objectif.
Il y a actuellement 4,5 millions de personnes qui s'identifient comme Bretons, mais seulement 200.000 personnes parlent la langue bretonne.
(...) Fin : L'accueil chaleureux des Bretons aux ambassadeurs hongrois. Ou A bretonok meleg fogadtatásban részesítették a magyar nemzet követeit.
Voici la démonstration par l'absurde, comme disent les matheux, de l'utilité d'une vraie salle de conférence au Château.
Hypothèses :
H1- on a une salle, celle du Harnachement, où se situe la cérémonie des Hermines (et le matin, le colloque). On y trouve 110 personnes (comptage approximatif, le lecteur me pardonnera si je me trompe).
H2- elle est trop petite pour accueillir tout le monde. C'était prévu, donc, les organisateurs ont loué aussi la salle du 1er étage de la Tour du Fer à cheval. Au Harnachement, une superbe caméra. Un matériel de retransmission vidéo est installé dans l'autre salle, des écrans, des machines avec plein de boutons et des petites lumières. Environ 80 personnes (idem) s'y rendent et s'assoient studieusement. Et regardent l'écran blanc... voir photo 17).
Résultat, ça ne marche pas. Le but ici n'est pas de critiquer les organisateurs.
Le Château est magnifique. Le Château est symbolique. Il s'appelle LE CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE. Pouvait-on imaginer un meilleur endroit pour ce colloque, cette cérémonie, l'année où l'on commémore le 500e anniversaire de la mort de la duchesse ANNE DE BRETAGNE ? Mais la technique a lâché.
Non seulement la vidéo ne fonctionnait pas, mais rapidement, la sono s'est mise à donner un son inaudible. Et voici ce que devint l'assistant 30 mn après le début (photo 18).
Certains sont rentrés chez eux, d'autres sont allés visiter le musée du Château (où l'on ne parle guère de notre duchesse, hormis une vidéo fort bien faite), et enfin, un petit nombre a réussi à s'introduire dans la salle du Harnachement, au grand dam du valeureux agent de la sécurité.
rajout post-rédaction : l'Institut culturel de Bretagne a eu l'extrême gentillesse de contacter tous les participants, leur demandant leur adresse postale, et leur a envoyé un DVD de la retransmission intégrale. Ce geste méritait d'être salué.
Ceci ne serait pas arrivé si le Château pouvait proposer une belle et vraie salle de conférence, suffisamment dimensionnée. Où ? En creusant. Ce serait une salle de fort belle facture, certes, mais dans un site tellement prestigieux qu'elle trouverait locataires régulièrement. Bien sûr, il y a non loin la cité des Congrès, avec des belles salles. Mais le Château. Le Château !!! Les grands musées, les grands châteaux ne disposent-ils pas de salle ? Sans aller bien loin. Le musée Dobrée n'en a-t-il pas une ?
Les mauvaises langues nous diraient qu'en creusant ce trou, on en creuserait un autre, dans les finances. Cherchons bien, n'y a-t-il pas des dépenses gabegies ? N'y a-t-il pas des dépenses dans le domaine culturel pharaoniques, avec l'excuse qu'elles favorisent l'image de la ville ?
Donner un dynamisme nouveau au Château contribuerait aussi à l'image de la ville.
(NB : ce paragraphe n'engage que son auteur)
(1) Patrick Mareschal : premier président de l'association Bretagne Réunie qui portait alors un autre nom (CUAB), ancien président du Conseil général de Loire-Atlantique, et à ce titre il a fait flotter un Gwenn ha Du devant l'Hôtel du département.
(2) Institut Culturel de Bretagne : http://www.culture-bretagne.org/
(3) Tibor-Louis Leh
Tibor-Louis Leh est un avocat international franco-hongrois, inscrit à la Cour d'appel de Paris. Né en 1945 à Novy Sad en Hongrie, émigré en France après l'insurrection de Budapest de 1956, il y a fait ses études et est inscrit au barreau de Paris. Il s'active notamment dans la défense des minorités hongroises, dont les Sicules (Transylvanie/Roumanie).
Le docteur Tibor-Louis Leh est président du Conseil de la Fédération mondiale des Hongrois en France.
(4) Miklós István Adám Patrubány.
Président de la Fédération mondiale des Hongrois, Magyakok Világszövetsége ou World Federation of Hungarians
Celui-ci déclara ensuite à ABP " Oui je suis venu spécialement de Hongrie, pour connaître et rencontrer des Bretons, à la demande de mon ami Tibor-Louis et aussi pour faire un exposé sur la situation des Sicules, un peuple hongrois qui vit en Roumanie et qui demande l'autonomie ".
Nous échangeâmes nos cartes, ce qui nous permet d'annoncer son communiqué relatant l'intervention de Tibor-Louis Leh samedi 15 à Nantes, titré Székely biztatás Bretagne-nak, ou L'encouragement de la Bretagne aux Sicules. Voir ci-dessus.
Né à Londres en 1944, il est docteur ès lettres, professeur d'histoire-géographie émérite et est considéré comme l'un des spécialistes reconnus de l'histoire politique de la Bretagne. Il fut rédacteur en chef du magazine Le Peuple Breton dans lequel il continue aujourd'hui de signer des articles. Il est élu (UDB), conseiller municipal à Lannion. Auteur de nombreux ouvrages sur la Bretagne dont un sur la Résistance, et, avec Olivier Caillebot, L'Histoire de Bretagne pour tous : de -700.000 ans à nos jours et le tout récent double DVD sur le même thème, ( voir notre article ) qui vient de sortir aussi en breton (éd. Skol Vreizh, Morlaix).
Il est né en 1952 à Plouigneau (Côtes-d'Armor), ingénieur agronome de formation - titulaire d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) pour le management de projets et de commerce international, chef d'entreprise…
C'est un historien para-universitaire et un analyste politique de la Bretagne contemporaine. En 2012, il a rejoint Breizh Impacte, sorte de laboratoire d'idées bretonnes http://breizhimpacte.org/ et en 2013, il devient membre du Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne qui a initié le mouvement dit “des Bonnets Rouges”.
Auteur de nombreux ouvrages, dont des histoires de Bretagne et Le carnet d'un bonnet rouge, éd Yoran Embanner, 2014.
(7) Barbetorte - http://www.bretania.fr/EXPLOITATION/Bretania/naissance-du-duche-de-bretagne.aspx de Bretania, le nouveau site d'histoire de la Bretagne, pour la naissance du duché de Bretagne et la plaque Barbetorte à Nantes.
- http://www.bretania.fr/EXPLOITATION/Bretania/alain-barbetorte.aspx pour l'histoire de Barbetorte (ph. stèle de Pornic dans son décor).
(8) Cahiers de doléances
Travail pour lequel il recevra en fin d'après-midi la médaille de l'Institut culturel ( voir notre article ). Voir ci-dessous son discours à cette occasion (PDF 6).
La médaille de l'ICB sera aussi remise au Comité Anne de Bretagne 2014, à Jacky Flippot, en l'absence de Jacques-Yves Le Touze, son président : https://annedebretagne2014.wordpress.com/2014/11/20/le-comite-anne-de-bretagne-recoit-au-chateau-des-ducs-a-nantes-la-medaille-de-linstitut-culturel-de-bretagne/ et ( voir notre article ) avec photo des membres du comité présents.
(9) Loi n° 82-213 du 2 mars 1982
Relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions (version consolidée au 1er mai 2012) :
- http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000880039 de LégiFrance.gouv, ou loi Defferre : Décentralisation en France et :
- http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/loi-decentralisation-du-2-mars-1982.html de Vie Publique, la commentant : La vaste réforme réalisée par la loi du 2 mars 1982 et celles qui l'ont suivie étaient ambitieuses : elles ont tracé un véritable programme législatif qui apparaît aujourd'hui largement positif (article d'août 2013).
(10) Les Sicules (Transylvanie) et les Sicules (Bucovine) (sur wiki) ont une histoire très compliquée. Et http://hongrieinfos.wordpress.com/2014/06/11/autonomie-sicule-le-gouvernement-roumain-ne-peut-pas-y-etre-contraint/
Rédaction et photos Didier Lefebvre et Maryvonne Cadiou