Collision de sous-marins nucléaires dans l'Atlantique
Selon le journal britannique The Sun d'aujourd'hui, le sous-marin nucléaire français Le Triomphant, qui est rentré à Brest avec des dégâts importants sur son dôme sonar, n'aurait pas heurté un conteneur comme annoncé récemment mais un sous-marin nucléaire britannique
Par Philippe Argouarch pour ABP le 16/02/09 4:09
Selon le journal britannique "The Sun" (voir le site) d'aujourd'hui, le sous-marin nucléaire français "Le Triomphant", qui est rentré à la base de l'Ile-Longue avec des dégâts importants sur son dôme sonar, n'aurait pas heurté un conteneur comme annoncé récemment mais serait entré en collision avec un sous-marin nucléaire britannique, le "HMS-Vanguard".
La collision aurait eu lieu dans l'Atlantique alors que les deux bâtiments effectuaient en immersion deux missions séparées.
Le "Vanguard" aurait été remorqué dimanche soir jusqu'au port écossais de Faslane, avec des éraflures et des bosses visibles sur sa coque.
Alors que le gouvernement français vient de reconnaître la nature véritable de l'accident qui se serait produit le 6 février au matin, le gouvernement britannique, qui n'a toujours pas reconnu que le HMS "Turbulent" (1) aurait coulé le chalutier breton Bugaled Breizh, reste silencieux.
Angus Robertson, le leader du SNP (Scottish National Party) de la chambre des communes a interpellé le gouvernement en ces termes :
"Le ministre de la Défense du Royaume-Uni doit nous expliquer comment il est possible qu'un sous-marin qui transporte des armes de destruction massive puisse enter en collision avec un autre sous-marin transportant aussi des armes de destruction massive au milieu du deuxième plus grand océan du monde ? " La question est valable pour le ministère français.
(1) Il est aujourd'hui établi que le HMS "Turbulent" est retourné dans sa base de Devonport pour réparations, le soir même de la disparition du Bugaled Breizh.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Je crois comprendre à travers mes recherches sur le Bugaled Breizh qu'il est interdit aux marines française, britannique et américaine (pas la peine de citer les russes ) de révéler à la fois la position et la date précise d'un de ces submersibles, dans le futur, au présent, et pour une raison que je ne comprends pas, aussi dans le passé (sans doute des maths sur des coordonnées précises pourraient donner des caractéristiques qui pourraient révéler des habitudes, des trajectoires, des vitesses, voire des routes préférées, donc des détails compromettant la sécurité s'ils étaient connus des ennemis potentiels). Il est interdit même au ministre de la Défense de dire que le HMS Turbulent était à la latitude et à la longitude de l'endroit où le Bugaled Breizh a coulé car, admettre qu'il s'est pris dans le chalut, du Bugaled, c'est aussi révéler une position à un moment précis. Il est donc interdit de rendre publics – en aucun cas – les livres de bords, ce qui serait le cas s'il y a procès par exemple. Autrement dit les intérêts de la défense et de la sécurité de ces pays passent au dessus des lois, au dessus de la justice et même au dessus de la Constitution.