Cargill pose la première pierre de sa nouvelle usine de trituration sur le port de Montoir de Bretagne
St-Nazaire, le 27 juin 2007 – Cargill lance le 27 juin 2007 la construction de sa nouvelle usine de trituration de graines de colza à Montoir de Bretagne, en présence du maire de Montoir, du maire de St-Nazaire, également Vice-Président du Conseil Régional des Pays-de-Loire et de la Carene. Ce nouvel outil industriel permettra à l'entreprise d'approvisionner dès l'été 2008 son partenaire Diester Industrie en huile de colza, nécessaire à l'élaboration de biocarburant.
Un chantier pensé comme un gigantesque « meccano »
Avec la pose de la première pierre de cette future usine de trituration, Cargill, avec ses partenaires et sous-traitants, entre dans une phase d'assemblage d'un gigantesque « meccano » . Au total, plus de 50 entreprises vont se succéder sur le chantier de Cargill à Montoir, pour assurer l'ensemble des travaux à venir : génie civil et engineering, assemblage des différents équipements, installation de l'électricité, de la tuyauterie, de l'accès par rail… L'ensemble de ce chantier est estimé à plus de 200 000 heures de travail, avec un pic prévu de 250 personnes travaillant simultanément sur le site (hiver 2007-2008). En outre, sur un chantier de cette ampleur, la sécurité des collaborateurs travaillant sur le site, est une préoccupation majeure et constante pour l'ensemble des parties au projet. Cargill a joué la carte des prestataires locaux, chaque fois que cela a été possible (notamment pour l'assemblage de l'outil industriel et toutes les connexions). Quant aux équipements indispensables pour faire fonctionner cette usine, ils seront livrés pour partie de France, mais aussi du monde entier (Espagne, Chine, Etats-Unis, Russie, etc.), certains savoir-faire en matière de conception des outils industriels nécessaires pour le site de Montoir, n'existant pas en France. Au total, plus de 3000 m3 de béton et de 1000 tonnes d'acier seront utilisés. 25 km de pieux seront, en outre, installés pour renforcer la structure du site. 80 km de câbles électriques, 15 km de tuyauterie et 1km d'oléoduc seront, à terme, posés. Pour mémoire, la construction de ce nouveau site, qui représente un investissement global de 68 millions d'euros, devrait générer la création d'une trentaine de postes nouveaux.
Des premiers tests grandeur nature pour le printemps 2008
Le calendrier de réalisation de ce nouvel outil de production est à la fois ambitieux et réaliste. Au printemps 2008, l'ensemble des opérations de génie civil, ainsi que l'installation des différents équipements (silos à graines et à tourteaux, tanks à huile, pipeline, atelier de préparation et d'extraction…) seront achevés. Les premiers tests pourront ainsi commencer aux environs du mois de mai 2008. A terme, cette future usine, dont l'activité commencera réellement durant le second semestre 2008, permettra de triturer 600 000 tonnes de colza par an, provenant principalement des cultures du grand Ouest de la France (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes et Centre). Elle livrera notamment par pipeline environ 250 000 tonnes d'huile de colza par an à l'usine de son partenaire Diester Industrie installée à proximité. Pour limiter au maximum l'impact de son activité sur son environnement, Cargill a privilégié les solutions alternatives au transport routier. L'entreprise favorisera la livraison de graines de colza par chemin de fer et expédiera l'huile de colza produite par oléoduc et par la mer. A travers ce projet, outre le fait de disposer d'un nouveau site de trituration à la pointe de la technologie, Cargill s'implique plus en amont dans la filière oléo-protéagineuse, en mettant un nouvel outils au service des producteurs agricoles et de la filière. Avec cette future usine, Cargill souhaite que le projet de Montoir traduise aussi sa philosophie en matière de conduite de ses affaires : assurer son rôle d'entreprise responsable, tout en construisant un modèle économique fiable et durable.
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