Brittany Ferries : jusqu'où iront le mépris et l'obstination de la direction ? Dans le conflit qui oppose la compagnie maritime bretonne et les organisations syndicales, la position tenue par
Brittany Ferries : jusqu'où iront le mépris et l'obstination de la direction ?
Dans le conflit qui oppose la compagnie maritime bretonne et les organisations syndicales, la position tenue par la direction n'est ni compréhensible, ni admissible. En décidant le lock out pour répondre au mouvement de grève de 24 h, la direction de Brittany Ferries affiche une détermination qui ressemble à de l'acharnement aveugle et sourd. Tout se passe comme si la SICA de Saint-Pol-de-Léon, fondatrice et principale actionnaire de la Brittany Ferries se cherchait des raisons pour se débarrasser d'une activité devenue déficitaire.
Depuis sa fondation, les collectivités territoriales accompagnent financièrement le développement de la Brittany Ferries en participant à l'acquisition des navires et en investissant dans les infrastructures portuaires.
Les salariés de Brittany Ferries ont depuis longtemps montré leur attachement à leur entreprise. Leurs organisations syndicales, conscientes des enjeux pour l'emploi et le développement économique de la Bretagne, ont fait preuve d'une grande maturité en cherchant des solutions acceptables par tous.
En boycottant la table ronde organisée à l'initiative de Frédéric Cuvillier ministre des Transports, la direction de Brittany Ferries affiche son mépris pour les salariés qui la font vivre et les territoires qui ont porté et accompagné cette entreprise.
Les collectivités territoriales et l'État doivent en tenir compte pour élaborer dans les plus brefs délais des scénarios de sortie de crise permettant une poursuite des activités conduites jusqu'alors par la Brittany Ferries.
Emile Bihan, Anne Camus, Marie-Pierre Rouger
Elus Bretagne Ecologie au Conseil Régional de Bretagne
Commentaires (15)
C\'est incroyable une petite partie des milliards qui vont être dépensées dans le TGV pour gagner quelques minutes .... soulagerait la BAI mais l\'obsession du colonialisme francilien, tout pour Paris tout vers Paris, paralyse toute tentative de sauvetage et de relance de la vocation maritime de la Bretagne .Alors à qui profite la divisions des bretons ???? Il est clair que les ponces Pilate gardiens du temple jacobin vont encore avoir le beau jeu Cette situation démontre bien l\'antagonisme entre vocation de la Bretagne tournée davantage vers l\'océan enrichissante et celle tournée presque exclusivement vers notre voisin de l\'est appauvrissante
Savez-vous que seulement 10% de salariés ont voté contre le protocole d’accord concerté entre les syndicats et la direction. Pour quoi les syndicats ne signent pas?
Savez-vous qu’est que il y a dans cet accorde avant de commenter ?
Vous êtes irresponsables en publiant cet article.
Les syndicats ont déjà fait perdre à la compagnie les 6 millions à économiser et sources du conflit. Désormais, grâce à la gauche, c'est 12 Millions à trouver.
Par la faute du conservatisme syndical et des grèves butées à répétition, les syndicats ont gagné, ils ont fait plier la direction. Le problème est que cela à entraîne la disparition de l\'entreprise et donc les emplois de milliers de stéphanois. Belle réussite, n\'est-ce pas?
Et ce sont encore ces syndicats qui veulent nous donner des leçons aujourd\'hui ? Sans commentaire....
Il y a la loi du marche et cela les syndicats devraient le savoir .
Les subventions , les nationalisations ... les methodes faciles c'est fini .
Si les equipages n'y trouvent pas leur compte , ils n'ont qu'a chercher ailleurs ( difficile),ou faire autre chose .Ce n'est pas la faute des Coreens , ce n'est pas la faute des Chinois .... c'est la faute a nous et a nos politiciens , qui a 90 % sont des incompetents .
Nous voulons reprendre la mer !!!!! Gaétan Bohu délégué syndical Cfdt
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Ils ont aussi tué certaines compagnies de navigation....rappelons nous du "France".
Ils ont tué l'économie de grandes zones portuaires.
Rappelons nous ces mafias de dockers!
La Bretagne est devenu un pays d'assistés, complètement dépendant de Paris et de ses subventions.