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- Dépêche -
Bretagne Réunie fait son assemblée générale à Clisson alors que le gwennhadu flottait sur le Château
[ABP] l'Association Bretagne Réunie, rassemblant 21 associations, plus de 500 membres et plus de 4000 signatures d'élus des 5 departements bretons, a tenu hier à Clisson, une assemblée générale d'un très haut niveau. On comptait environ deux cents personnes présentes dont des élus locaux de Clisson, Michel Merlet, conseiller
Par Philippe Argouarch pour ABP le 6/02/05 14:11

[ABP] l'Association Bretagne Réunie, rassemblant 21 associations, plus de 500 membres et plus de 4000 signatures d'élus des 5 departements bretons, a tenu hier à Clisson, une assemblée générale d'un très haut niveau.

On comptait environ 150 personnes présentes dont des élus locaux de Clisson, Michel Merlet, conseiller général de Clisson. Franck Nicolon, conseiller municipal de Clisson, élu signataire de la Charte pour la réunification. Jean Pierre Thomin, un vice-président de Conseil Régional, représentait Jean Yves Le Drian. Monsieur Patrick Mareschal, un des fondateurs du Cuab (devenu en 2003 Bretagne Réunie), son premier président en fait et le président actuel du Conseil Général de Loire-Atlantique brillait par son absence. On apprenait aussi que Patrick Maréchal ne souhaitait même pas que le Conseil Général formulât une motion similaire a celle votée à l'unanimité par le Conseil Régional de Loire-Atlantique en faveur de la réunification (une motion en faveur de la réunification avait déjà été votée en 2001 toutefois). Il obtint tout de même une certaine reconnaissance de l'assemblée pour avoir hissé le drapeau breton sur l'Hôtel du département.

L'invité d'honneur cette année était Raoul Mestre l'auteur de "La Fin Des Pays de la Loire : Réunifions la Vendée et le Poitou" . Raoul Mestre présenta ses idées affirmant encore une fois qu'une très grande majorité des Vendéens étaient pour une telle réunification dans le cadre d'une région dénommée Poitou-Vendee-Charentes et ce projet allait de paire et consolidait celui des Bretons. Réaffirmant la nécessité démocratique de consulter les gens avant de créer des entités territoriales, il dénonça encore une fois la région Pays de la Loire comme une construction artificielle sans futur, sans cohésion et sans identité. Il fit renarquer au passage que la Loire ne coulait pas en Vendée et que même si Nantes représentait une métropole pour les Vendéens, ils n'en restaient pas moins Vendéens et Poitevins. A vrai dire, l'existence de Paris, ne rend pas les Bretons plus Parisiens, même s'ils doivent s'y rendre assez souvent. Raoul Mestre fut très applaudi sauf lorsqu'il suggèra que les plages vendéennes étaient les plus belles. Il fut vite pardonné par des militants bretons prêts a quelques compromis pour la cause commune et tout content de decouvrir des alliés innatendus en Vendée.

Le rapport financier et le rapport moral ont été voté sans problèmes à la quasi-unanimité. L'atmosphère était plutôt optimiste et mature, mais on ressentait une certaine impatience vu l'opportunité historique ouverte depuis les lois sur la régionalisation et les possibilités d'organiser un referendum en Loire-Atlantique sur la réunification. À ce sujet, le président Emile Granville a proposé une motion, qui a été votée sans problème, définissant les options ouvertes par la loi et demandant une consultation populaire avant 2007.

À ce sujet, une radicalisation a été proposée par l'ancien président Alain Grand Guillot pour faire pression sur le gouvernement qui semble traîner savate et traîne à vouloir définir les modalités pour une telle consultation.L'opposition de certains élus à Nantes, à Saint Nazaire, au Conseil Régional des Pays de Loire et en particulier de M. Auxiette, son président, de M. Fillon son ancien président ainsi que de jean Marc Ayrault; le double jeu probable d'autres; l'indifférence des grands partis politiques, pousse Bretagne Réunie à court-circuiter les élus.

L'adjoint du maire de Blain, présent a l'AG, résuma bien la situation ” bien que tous les éléments soient réunis pour faire avancer les choses, sur la base, rien ne se passe depuis un ou deux ans..Heureusement la loi prévoit justement une porte de sortie pour débloquer de tels verrouillages: Le referendum d'initiative populaire initié par pétition tel qu'il est pratiqué couramment en Suisse et dans la plupart des états américains.Une signature de 10 % des électeurs est requise via la procédure de pétition.

L’AG de Bretagne Réunie se terminait un peu en queue de poisson dans un houleux débat sans vote, sur les différentes options d’actions possibles. Malgré tout, tous les membres de Bretagne réunie présents étaient d' accords pour continuer dans deux directions. D’abord appliquer la méthode Diwan : ne pas attendre le gouvernement pour agir sur le terrain. Autrement dit, faire la réunification partout ou la coopération est possible et pas forcément dans le domaine culturel, mais aussi avec l’organisation des services du tourisme, de l’enseignement du Breton etc... D’autre part, continuer la pression sur les élus et les représentants de état pour obtenir un referendum avant les échéances électorales de 2007.

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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