" Le projet devient enfin réalité. Le choix par RFF de l'entreprise Eiffage qui sera chargée de construire la nouvelle ligne à grande vitesse entre Le Mans et Rennes est une bonne nouvelle ", réagit Bernadette MALGORN, présidente du groupe des élus de la droite et du centre « Bretagne à Venir-Breizh da Zont .
" Mais, poursuit l'élue finistérienne, nous devons tirer les leçons de cette trop longue période qui permet de voir aboutir la première partie du projet breton seulement en 2017. C'est bien plus loin que toutes les annonces qui avaient été faites aux Bretonnes et aux Bretons" insiste Bernadette MALGORN.
" Si nous n'affirmons pas une volonté politique forte pour nous donner les moyens de mettre Brest et Quimper à 3heures de Paris, ce projet finira dans les cartons", estime la conseillère régionale.
" En l'état actuel du dossier, les signes donnés par l'exécutif régional ne vont pas dans le bon sens et nous inquiètent. Tantôt l'exécutif affirme que la seconde phase du projet breton coûtera cher, tantôt qu'il faut engager des études en 2014 pour une mise en service espérée en 2025. Nous avons perdu quatre ans dans la concrétisation de la LGV entre le Mans et Rennes, à l'allure où vont les choses c'est 20 ans qui seront perdus pour mettre Brest et Quimper à 3 heures effectives de Paris avec des trains quotidiens et réguliers. Nous ne nous résignerons pas à cette perspective qui aura pour conséquence de creuser encore davantage le fossé entre l'ouest et l'est breton ", conclut Bernadette MALGORN.