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- Communiqué de presse -
Au nom de l'unité nationale, les langues régionales doivent-elles disparaître ?
Promis par l'ex-ministre de la culture Mme Albanel, le projet de loi relatif aux langues régionales a été enterré en catimini par son successeur M. Mitterrand, et son oraison funèbre
Par Guy Hascoët pour Europe Ecologie Bretagne Breizh le 28/12/09 11:43

Promis par l'ex-ministre de la culture Mme Albanel, le projet de loi relatif aux langues régionales a été enterré en catimini par son successeur M. Mitterrand, et son oraison funèbre a été prononcée par le ministre de l'immigration et de l'identité nationale Eric Besson. Le breton et le gallo font partie du trésor des langues vivantes. Aujourd'hui, 206 000 personnes parlent breton et sa présence se renforce dans l'éducation, les médias, certains aspects de la vie publique ou encore internet. Pourtant, ce n'est pas assez et l'UNESCO classe le breton, ainsi que legallo, parmi les langues en danger sérieux d'extinction.

Lors des élections européennes, Europe écologie s'est engagée à tout faire pour que la Charte des langues régionales ou minoritaires soit traduite en droit européen et devienne opposable aux Etats récalcitrants dont fait partie la République française, qui refuse pluralité et diversité.

Au nom du principe d'égalité de traitement sur tout le territoire, Europe écologie Bretagne et ses candidats se battront afin que les Bretons obtiennent pour leurs langues les mêmes droits que les Basques, les Corses et les Alsaciens.

Face à la banalisation culturelle mondiale, les cultures et langues du monde offrent en partage la richesse et la diversité. Nous refusons le développement hors-sol d'un monde acculturé et déraciné. Le credo de l'Europe est le nôtre : Unis dans la diversité. Réforme territoriale, recentralisation de tous les pouvoirs, identité nationale exclusive : voilà ce qu'on nous propose ! Seule l'autonomie régionale nous donnera les moyens normatifs et les budgets pour sauver nos langues. Avec Europe écologie Bretagne, dites non à Sarkozy et à sa représentante en Bretagne Bernadette Malgorn, dites oui à une véritable alternative de gauche, écologiste et régionaliste.

Guy Hascoët, tête de liste Europe Ecologie Bretagne Mona Bras, Naig Le Gars, Yannik Bigouin, Herri Gourmelen, René Louail candidat-e-s parlant breton ou gallo parmi les 12 désigné-e-s à ce jour

Cet article a fait l'objet de 1872 lectures.
logo Rassemblement de citoyennes et de citoyens, d'élu-e-s et de responsables associatifs est né de l'ambition de fédérer les écologistes pour proposer un nouveau contrat pour l'Europe, un New Deal écologique et social. Ce contrat est d'abord un plan d'urgence face à la crise. Mais c'est un programme de sortie de crise, pas de replâtrage. A raison de 100000 chômeurs de plus chaque mois en France, nous ne pouvons nous satisfaire de demi-mesures.
Vos 1 commentaires
jean-marc bender Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ce qui s'est pratiqué en France, cette éradication de nos héritages culturels, est à l'encontre des valeurs élémentaires des Droits de l'Homme que la France dit représenter et défendre. La France est le seul pays en Europe à placer son organisation administrative au-dessus ou avant ces valeurs, et ce qui est scandaleux au nom de ces valeurs. (quelle hypocrisie !) Je vous donne la précision qu'après la Première Guerre Mondiale ce principe de mise en pratique du respect des héritages culturels locaux fut imposé dans toutes l'Europe ! sauf en France, et en particulier en Alsace où la France, au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité aurait du commencer par mettre en application ces valeurs pour faire mieux que l'Allemagne ! (tout comme alors aussi dans nos autres régions qui font la France)
En France, l'Etat n'est donc ni en phase avec le respect de ces valeurs, ni en phase avec le respect de ce qui fait aussi l'identité de la France : nos héritages de nos régions qui font la France. (gastronomiques, architecturaux, écologiques, linguistiques…) Le gros problème avec le maintien de ces erreurs et fautes d'éradication de nos héritages culturels de France c'est que la seule « identité » qui resterait serait la Constitution qui, à travers le principe de respect de tout culte – dont un particulier qui n'est pas d'origine territoriale -, ouvre précisément la porte à la substitution de notre culture, de nos cultures, par une autre puisque une religion correspondant aussi à une manière de vivre, et donc à une culture, (et aussi à une autre langue puisque la langue de référence de la culture « musulmane » n'est pas une langue « locale » nationale ou régionale)
Pour revenir à l'importance et aux utilités de nos langues et cultures régionales, qui ne sont pour la plupart pas que locales et même internationales, c'est précisément leur éradication progressive que la monarchie absolue et ensuite la république ont autorisé et favorisé depuis toujours, mais voilà on est aussi respectueux de toute croyance, et par conséquent à cette conséquence ! et la démocratie étant l'imposition des choix par une majorité… et la République ne protégeant même pas ses héritages régionaux qui ont aussi leurs utilités, tout ce qui correspond à l'identité française n'a vraiment plus de sens, de valeur. (et cela n'a pas forcément de lien avec la religion et la laîcité)
Notre identité, nos identités, notre Devise, n'ont aucune valeur sans le mot respect. Pour ce qui concerne l'Alsace, les élus ont tous toujours voulu le respect et le maintien de l'héritage alémanique, ce respect qui est à la base de l'attachement de l'Alsace à la France. Lorsque la majorité des élus (tous) localement n'arrive pas à appliquer le choix de la population, où se trouve la démocratie par le peuple pour le peuple Le Président ZELLER n'a pas par hasard relevé que les élus en France n'ont pas la même latitude d'action que ceux du Bade-Wurtemberg ! Que proposez vous, et notre Gouvernement pour que la France protège, comme les autres Pays partenaires de l'UE, nos héritages culturels pour l'égalité des chances de nos régions à pouvoir s'intégrer aux contextes européens locaux ? Comme pour l'Alsace où l'alémanique a été l'outil économique qui avait permis à l'Alsace d'être le carrefour de l'Europe, nos langues régionales ont aussi ces rôles.
L'ouverture sur l'intégration à ces valeurs pourrait être la solution à l'intégration réelle de toute personne s'installant sur l'un de nos territoires français, quelle que soit son origine, ainsi qu'à l'intégration aux rôles et devoirs locaux que chacun devrait pouvoir tenir et jouer : tout ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, dans le pays qui se veut être celui du Droit de l'Homme.
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