La Bretagne a toujours révélé d'excellents sportifs et équipes dans tous les domaines : football, cyclisme, voile et tous sports nautiques, handball, basket… Dans plusieurs sports, des femmes tiennent le haut du pavé.
Le football est emblématique en bien des domaines : de tout temps, la Bretagne a fourni des joueurs du plus haut niveau, des équipes de première division dans des villes de moins de 10 000 habitants et d'excellentes écoles. Actuellement, quatre clubs bretons sont en Ligue 1 (Guingamp, Rennes, Nantes, Lorient) et peut-être un cinquième, Brest, capable de revenir en Ligue 1 à la rentrée. Sur vingt équipes actuellement en Ligue 1, la Bretagne serait-elle effectivement le quart de la France ? Et bien non, la Bretagne est la Bretagne, soyons clairs.
Plus que tout autre sport, le foot est victime du centralisme français et est à l'image de la course aux profits : à l'heure où l'Etat réquisitionne plus que jamais nos impôts pour des intérêts opposés aux nôtres, les dotations aux collectivités ne pourront réellement participer au développement du sport breton. Parallèlement, dans ce monde où l'on ne prête qu'aux riches, les plus gros financeurs privés iront au chevet de cette France parisienne, qui n'est pourtant pas toujours au plus haut niveau, même en confisquant les meilleurs sportifs. Tirons notre chapeau aux mécènes bretons et profitons de ces lignes pour les encourager à construire la Bretagne.
En cyclisme, nous avons vu grandir des grands champions. De Louison Bobet à Bernard Hinault, les victoires répétées démontrent ô combien que la Bretagne est une terre de cyclisme.
En rugby, des clubs bretons sont prometteurs. Une émulation bretonne amènerait Vannes ou Saint-Nazaire à rencontrer régulièrement nos cousins celtiques et à voir grandir un rugby de haut niveau dans toutes les villes de Bretagne. En conséquence, nous pourrions rêver d'un tournoi des 7 nations avec nos cousins celtiques et notre voisine française ? Et plus au sud, au Pays Basque, terre de rugby, vous avez pu remarquer que l'on ne manque jamais d'évoquer nos équipes de rugby.
En voile, nous ne comptons plus les trophées. L'écrasante majorité des plus grands navigateurs sont bretons. De Jacques Cartier et René Duguay-Trouin aux skippers bretons tels Eugène Riguidel, Loïck Perron, en passant par nos milliers de marins professionnels, les Bretons auraient pu rivaliser sur les mers avec les Britanniques dans l'Histoire. Hélas, le destin en a voulu autrement depuis l'annexion militaire de la fin du Moyen-âge.
Or, nous sommes toujours là, porteurs d'espoirs. Comme dans tous les domaines, notre épanouissement sportif sera à la mesure de la dimension politique salvatrice que nous donnerons à notre pays.
Les 22 & 29 mars prochains, je vote pour les candidats du Parti Breton, Notre Chance, l'Indépendance.
Cette saison, l'En Avant Guingamp, le plus petit budget de la Ligue 1, a battu le Paris-Saint-Germain, le plus gros budget. Chiche de faire pareil en politique !? (voir le site)