Ainsi se ratatine ce qui reste de la république mais jusqu'à quand ?
Car ce sont ceux que l'on appelle les “députés-rideaux” qui fabriquent aujourd'hui les votes et façonnent notre société par ordre venu du haut vers le bas, depuis les dictatoriaux PREMIER MINISTRE VALLS ET LE PRÉSIDENT HOLLANDE.
Finis les godillots, bonjour les “députés-rideaux” : affaire d'époque, d'ambiance… et d'objets techniques de communication. Car plus on descend dans la fange politique, plus il faut être retord.
De quoi s'agit-il ?
Le portable et autre smartphone ? Qui ne connaît ? Eh, bien ! C'est aujourd'hui le support dictatorial, sous couvert d'élus certes sortis des urnes, mais d'abord serviteurs de leur parti et du gouvernement qui en est issu sur fond de promesses électorales, vite jetées à la poubelle après le scrutin.
Mais revenons aux votes et au travail parlementaires. Tous les députés ne sont pas en séance, loin s'en faut, et surtout lorsqu'il s'agit du territoire ! Ils en sont presque tous élus, cependant l'on a pu contempler les vastes travées presque vides lors du débat – poussé jusque dans la nuit – sur la réforme territoriale.
Seuls les députés alsaciens faisaient bloc.
Mais pour que le vote agrée au gouvernement, le rappel du nombre suffisant d'opposants par rapport au présents “favorables” ou supposés tels, se fait donc grâce au portable. C'est calculé d'avance. Pour eux pas de surprise ! Ils se rassemblent donc rapidement derrière un rideau d'où leur nom de - députés-rideaux- !
Ce rideau cache une entrée de l'hémicycle dans lequel ils entrent très vite, parfois en courant, en riant, tout émoustillé par la belle “farce” qu'ils jouent. Un rush indigne, véritables pied-de-nez à la démocratie afin de peser - à temps - sur le bon bouton et obtenir le résultat mathématique souhaité… (voir sur ABP l'après discours de Paul Molac à l'assemblée, Claude Bartolone au perchoir rit et invite les “députés-rideaux” à ne pas se bousculer pour parvenir au bouton de vote “ on connaît déjà le vote de chacun ! dit-il”)
Et c'est ainsi également que, au rythme de la veste retournée, ceux qui une autre fois avaient voté contre un texte et que l'on croyait convaincu de la bonne direction de leur suffrage, ont voté pour ou se sont abstenus ou furent très courageusement absents !
Résultats de cette tartufferie : 23 contre 27. Quatre voix ont culbuté la proposition de loi de Paul Mollac : un calcul qui disqualifie à jamais non seulement les présents et les “rideaux” - 50 députés - mais l'ensemble des 577 députés de cette assemblée.
Faudra-t-il que la société civile se révolte et le monde associatif réunis demandent assistance à l'ONU pour qu'une autre gouvernance apparaisse et chasse cette pourriture qui nous impose de façon drastique et se conduit – grassement payée – comme à la curée ?
C'EST POUR TOUTES CES RAISONS, ET D'AUTRES, QU'À LA DEMANDE DE BRETAGNE RÉUNIE IL FAUT CE SAMEDI 13 DÉCEMBRE À 11 H MANIFESTER DEVANT LES PERMANENCES DU PARTI SOCIALISTE