- Communiqué de presse -
Atteinte à la présomption d'innocence:"Le Télégramme" assigné en référé par Paskal Laizé
La Coordination Anti-Répressive de Bretagne vient de nous faire parvenir le communiqué de presse suivant: “Le vendredi 17 décembre 2004, le quotidien "Le Télégramme" avait affirmé que Monsieur Paskal Laizé avait été condamné dans la tragique, magique et toujours très mystérieuse "Affaire de Quévert" , qui avait coûté la vie
Par Klaod An Duigou pour Carb le 17/03/05 11:21

ìLe vendredi 17 dÈcembre 2004, le quotidien "Le Télégramme" avait affirmé que Monsieur Paskal Laizé avait été condamné dans la tragique, magique et toujours trés mystérieuse Affaire de Quévert , qui avait coûté la vie à Mademoiselle Laurence Turbec.

Le 26 mars 2004, Monsieur Paskal Laizé avait été effectivement étee condamné par la Cour d'Assises spécialement composée à huit ans de prison pour des attentats et tentatives d'attentat qui n'avaient fait que des dégâts matériels. Il avait par contre, comme les trois autres militants inépendantistes bretons poursuivis comme lui pour "complicité" dans l'Affaire de Quévert, été acquitté sur ce point, ainsi qu'en

rendait justement compte "Le Télégramme" lui-même dans son édition du 27 mars 2004.

Le parquet a fait appel de ces acquittements.

Estimant que l' article du 17 décembre 2004 porte gravement atteinte à sa présomption d'innocence, le militant indépendantiste breton, dont les intérêts sont défendus par Maître Georges Bénabès du barreau d'An Oriant/Lorient a fait citer à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Montroulez/Morlaix le directeur de la publication et la société "Le Télégramme".

Les deux condamnations civiles infligées au « Télégramme » , la première pour "atteinte à l’intimité de la vie privée"

(voir le site)

et la deuxième pour "atteinte à la présomption d’innocence"

(voir le site)

n’ont visiblement pas suffi.

L'audience de référé est fixée au 6 avril 2005.

Paskal Laizé réclame 10 000 € de dommages et intérêts, plus 5 000 € en application de l’article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile, et la publication d’un texte recrificatif.

La Coordination Anti-Répressive de Bretagne apporte son soutien total à cette démarche.

Site internet : (voir le site)

Aux termes de l’article 9-1 du code civil : “Chacun a droit au respect de laprésomption d'innocence. Lorsqu’une personne est, avant toute condamnation pénale, présentée publiquement comme étant coupable de faits faisant l’objet d’une enquête ou d’une instruction judiciaire, le juge peut, même en référé, ordonner l’insertion d’une rectification ou de la diffusion d’un communiqué aux fins de faire cesser l’atteinte à laprésomption d'innocence, sans préjudice d’une action en réparation des dommages subis et des autres mesures qui peuvent être prescrites en application du Nouveau Code de Procédure Civile et ce, aux frais de la personne, physique ou morale, responsable de l’atteinte à la présomption d'innocence.”

D' autrepart, le dimanche 13 mars 2005, le quotidien morlaisien « Le Télégramme » a encore dérapé, en publiant les « informations » suivantes : « Vol d’explosifs à Plévin. Procès en juin à Paris (…) L’explosif dérobé à Plévin a été utilisé (…) dans de nombreux attentats (…) , dont celui meurtrier contre le McDonald’s de Quévert (22) en avril 2000. Cet attentat avait coûté la vie à une jeune employée, Laurence Turbec, et provoqué une immense vague d’émotion en Bretagne. En mars 2004, sept personnes avaient été condamnées pour cet attentat à des peines allant jusqu’à onze ans de réclusion criminelle ».

Aucun des quatre militants indépendandistes bretons poursuivis pour "complicité" dans l’ AFFAIRE DE QUEVERT, toujours aussi mystérieuse, n'a été condamné en raison de la mort de Mademoiselle Laurence Turbec le 19 avril 2000. LES QUATRE MILITANTS POURSUIVIS ONT ETE ACQUITTES, comme en rendait compte « Le Télégramme » lui-même le samedi 27 mars 2004 ."

la CARB

Voir aussi sur le même sujet :
logo Coordination Anti-Répressive de Bretagne. La CARB est la réunion des comités anti-répression qui sont nés suites aux vagues d’interpellations survenues en Bretagne depuis le 30 septembre 1999. Des comités anti-répressifs existent dans plusieurs villes de Bretagne, en Occitanie et aussi en région parisienne.
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