Nouri Al-Maliki, premier ministre irakien, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, se sont engagés, le Mardi 7 août, à l'occasion de leur rencontre à Ankara, à unir leurs efforts pour lutter contre les organisations terroristes en Irak, dont le PKK., rapporte le journal "Le Monde" dans son édition datée du 8 Août. : " les chefs de gouvernement irakien et turc ont signé un document portant sur plusieurs volets de la coopération entre les deux pays, dont la sécurité. M. Maliki a promis que ce texte débouchera sur une solution qui permettra d'éliminer la présence du PKK en Irak." Cette déclaration a suscité une vive réaction de la part du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Barzani, rapportée par ntvmsnbc.com du 13 Août 2007, qui, par la voix de son représentant en Turquie, Kadir Eziz, a émis des doutes sur la capacité du gouvernement Maliki, -" en train de s'écrouler"-, de s'opposer au diktat turc et fait savoir que les Kurdes d'Irak n'entreront pas en conflit avec le PKK qu'ils n'ont pas identifié comme une organisation terroriste. Le ministre de l'administration kurde et responsable du PDK en charge des peshmergas, Sheih Cafer Sheih Mustafa, a déclaré, de son coté, qu'il ne pensait pas que le PKK pourrait être maîtrisé par l'utilisation de la force militaire. "Le problème est politique et la réponse ne peut être que politique", a-t-il conclu. (voir le site) (voir le site)