
Appel de Bretagne Réunie à un rassemblement le 30 juin 2012 devant les 18 préfectures (5) et sous-préfectures (13) de Bretagne. L'année dernière avait été lancé 4 jours avant, l'appel à une manifestation symbolique
Appel de Bretagne Réunie à un rassemblement le 30 juin 2012 devant les 19 préfectures (5) et sous-préfectures (14) de Bretagne.
L'année dernière avait été lancé 4 jours avant le 30 juin, le projet d'une manifestation symbolique devant toutes les sous-préfectures et préfectures de Bretagne. Malgré le temps court nous avions réussi à mobiliser un peu sur quelques villes
,Aussi sur ABP…Commémoration du 30 juin 1941 devant les préfectures et sous préfectures de Bretagne
Messieurs les Préfets, Mesdames et Messieurs les Sous-préfets, (...) Nous exigeons de l’État qu'il condamne la politique d'assimilation forcée exercée par ses administrations, la région administrative dite des Pays de Loire et les villes de Nantes et Saint-Nazaire (substitution de la culture bretonne au profit de la culture dite « ligérienne »)
etAussi sur ABP…Action du 30 juin pour la réunification : préfectures et sous-préfectures de Bretagne. Bilan à Nantes et Pontivy
Suite à l'appel de l'association Bretagne Réunie et du Collectif 44=Breizh, une bonne soixantaine de personnes sont venues à 18 heures devant la préfecture de Nantes pour marquer symboliquement le
. À Lorient nous étions une soixantaine devant la sous-préfecture. Il nous reste près de deux mois et il faudrait arriver à être présents partout. En 22 : Saint-Brieuc et Dinan, Guingamp, Lannion ; En 29 : Kemper et Brest, Châteaulin, Morlaix ; En 35 : Rennes et Fougères, Redon, Saint-Malo ; En 44 : Nantes et Châteaubriant, Saint-Nazaire ; En 56 : Vannes et Lorient, Pontivy.Aussi sur ABP…Une vingtaine de personnes devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire pour la réunification
À l'appel de Bretagne Réunie et 44=Breizh une vingtaine de personnes se sont réunies à 18 h devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire pour marquer symboliquement le 70e anniversaire de la partition de la Bretagne décidé par le gouvernement collaborationniste de Vichy.
Iffig Cochevelou, pour le comité local de Bretagne Réunie Bro An Oriant
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appel30juin2011
Bretagne Réunie
Pour mémoire. L\'appel lancé en 2011 par Bretagne Réunie pour un rassemblement devant les préfectures et sous-préfectures de Bretagne le 30 juin 2011.
Commentaires (26)
Cela montre une veritable instrumentalisation de l'histoire. On se sert d'un anathème (Vichy) pour critiquer une situation sans rapport (le découpage régional). Parce que mobiliser contre Vichy, même si c'est faux, c'est toujours plus facile que mobiliser contre Clémentel ou Gaston Defferre.
Pétain est bien celui qui a officialisé la partition de la Bretagne, partition reconduite évidemment par tous les jacobins droite/gauche dans la plus pure tradition du colonialisme français.
De plus si on voudrait remuer le couteau dans la plaie par rapport à cette période trouble pour la France mais aussi pour la Bretagne on ne s'y prendrait pas autrement décidément le fantôme de la seconde guerre mondiale n'en finit pas de faire de l'ombre sur le mouvement breton qui quelque part alimente les arguments de ses détracteurs
L'épisode "Vichy" n'est qu'un épisode parmi d'autres.
Et come avant "Vichy", la france était jacobine, colonialiste, et avait la volonté de détruire la langue bretonne, l'avant "Vichy" n'est pas plus "réjouissant" que le pendant "Vichy" ou même l'après "Vichy", avec par exemple ses guerres coloniales.
De toute façon c'est bien le premier texte officiel qui séparait la Loire A tlantique (Inférieure) des autres départements bretons
Le but étant de multiplier les actions ponctuelles, qui permettent au plus grand nombre de Bretons de s'exprimer : quand nous arriverons a regrouper un grand nombre de personnes sur ces 19 sites nous gagnerons; en attendant un jour de pouvoir réunir 50000 personnes a Nantes !
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=14685
http://www.slate.fr/story/47615/bretagne-nantes-guerre-frontieres
2) Pour les danger de la Région Grand-Ouest, ça fait longtemps que je vous mets en garde sur tout rattachement, extention à l'est, voire non distinction entre Bretagne bretonnante et Bretagne gallaise... (Et ne me parlez pas des néobretonants de Rennes, de nantes et de Paris!)
PS. À propos, dites au gars d'Edubreiz(h)qui lit la phrase du jour de respecter au moins les liaisons!...
Arguer de CLEMENTEL ( 1919 ) c\'est faire abstraction du contexte de l\'époque: Guerre 14-18: toutes les régions du Nord et de l\'ESt de la France ont été des zones de combats et ont souffert de destructions atteignant jusqu\'à 100% de leur potentiel agricole et industriel (Audoin-Rouzeau-Becker )plus de 1 million 300 000 morts, ( 27% des hommes de moins de 28 ans )près de 3 000 000 millions de blessés ,dont le cinquième recevra une pension d\'invalidité (Buffetaut ) et dont 60 000 seront amputés. France rurale dévastée: plus de 2 millions d\'hectares de terre labourables bouleversées(Escaich )
5 mois après l\'armistice: l\' urgence des nécessités économiques aboutit à un regroupement des chambres de commerce VOLONTAIRES en 21 régions administrées par un comité régional de 23 délégués par chambre + préfet et sous-préfet (voix consultatives). En 1920 le Morbihan rejoint la Loire inférieure en 5e région !
Comment peut-on argumenter de ce contexte pour parler des Pays de la Loire et de l\'amputation de la Bretagne? Qu\'on le veuille ou non, la Bretagne était bien dans le tourbillon mortifère de son époque!
Il n\'y a pas de DIVISION ADMINISTRATIVE du territoire national. Celle-ci interviendra bien ( pour d\'autres raisons ) le 30 juin 1941, après l\' institution des PREFETS REGIONAUX selon la loi du 19 avril de cette même année.
( suite au prochain numéro !)
Bon, Ayrault 1er ministre... pourquoi pas. Avoir comme 1er ministre le maire de Nantes, il faudrait lui coller aux basques et ne pas le lâcher sur la réunification. Le mettre en porte à faux, le \"harceler\" et attendre qu\'il fasse une gaffe ou erreur sur ce thème afin d\'appuyer dessus à chacune de ses prises de parole. Bref, c\'est pas si mal d\'avoir un ennemi de la réunification à un tel poste. Ca serait une belle vitrine pour la réunification. Va juste falloir se la jouer fine!
La fable de l\'odieux découpage de Vichy est une pitoyable argutie politique qu\'on psalmodie rituellement. Cela donne bonne conscience, on a l\'impression de se ranger du côté du Bien.
On oublie seulement :
- que Nantes est posée aux confins de la Bretagne et qu\'elle commande nécessairement un espace transrégional.
- que la récupération de l\'évêché breton de Kiriac par le clergé de Tours avant le Xe s. entérinait une situation peu favorable à l\'élément breton : le Nantais a conservé ses limites d\'avant Nominoe et le breton y a été refoulé.
- qu\'une Lieutenance royale spéciale administrait le Comté Nantais, distincte des deux autres dites de Basse- et de Haute- Bretagne.
- que l\'archidiocèse de Rennes a été limité à la Bretagne B4. Napoléon III suivit en cela les préconisations de Tours, sans que le clergé nantais fît beaucoup entendre sa voix.
- que les vues des géographes et planistes d\'avant 1914 et 1939 tendaient à exclure la Basse-Loire du bloc breton.
- que le gouvernement si bienveillant de la Libération n\'a rien changé, ni aucun des suivants, ni saint François M., ni... [remplir cet espace].
Il est vrai aussi :
- que l\'action des étrangers et des industriels venus d\'ailleurs a lourdement pesé sur l\'entre-deux guerres (Abel Durand).
- que la Nantes de 1941 était plus qu\'Angers exposée aux bombardements aériens (les Nantais s\'en sont rendu compte).
- que le choix décisif d\'Edouard Pisani n\'a guère été contesté par les élus de L-A.
- que l\'état d\'esprit des Nantais n\'a pas toujours bien accueilli l\'idée d\'une Bretagne dans laquelle Nantes serait limitée dans ses ambitions. Ni l\'idée de bretonnité (est-ce un crime de le rappeler ?).
- que le point de vue de Rennes n\'a pas aidé : il n\'y a pas de solidarité des décideurs bretons quand il s\'agit de pognon (un maître-mot de la culture bretonne) et de prestige municipal.
- qu\'en Bretagne, quoi qu\'il arrive, on pense toujours comme dans toute la France : par départements et par villes capitales. Un département c\'est comme une région un réseau d\'intérets commerciaux, clientélistes, électoraux, etc., pas toujours nets, mais très solides, quasi fraternels pour dire.
Et sutout il faut penser qu\'un argument historique se périme ausi bien que les autres. Cela dépend de la population.
Depuis près de soixante-dix ans que les Nantais peuvent démocratiquement faire entendre leur voix (associations, édition, presse, partis politiques, grèves, manifestations), ils auraient sûrement obtenu gain de cause s\'ils avaient été vraiment soucieux de leur place en Bretagne et de la Bretagne tout court.
Ce n\'est pas encore tout à fait le cas.
Courage donc à nous tous, mais pas avec des arguments fallacieux.
Franchement je trouve cette manif' complétement ridicule à ce moment là...quasi certitude de trés peu mobiliser. C'est également ridicule au vu des résultats qui se dessinent, des positions et du passé des vainqueurs, du vote des bretons, des nantais, et il faut bien le dire, et de l'inexistence de la question de la réunification dans la campagne...
Le suffrage électoral en Loire-Atlantique et en Bretagne est d'une très grande limpidité : la question des limites régionales n'intéresse absolument pas les habitants des régions concernées...et j'ai presque envie de dire que c'est également le cadet des soucis au sein d'une majorité d'associations "bretonnantes".
Disons que ce n'est pas un problème prioritaire pour eux, pas plus que la réforme des institutions (14% selon un sondage) malgré notre démocratie la plus restrictive de l'UE.
D'ailleurs devant une mondialisation financière, économique et migratoire inexorable, il y a fort à parier que dans un bref laps de temps, les frontières des Etats eux-mêmes ne voudront plus rien dire, le seul vecteur "identitaire" géographique sera la langue avant que l'anglais ne balaie les dernières résistances.
Concernant la France, je prétends que "l'identité française", thème qu'avait essayé de relancer l'UMP, se résume à la préservation des intérêts de l'oligarchie droite/gauche dominante trônant en Ile de France.
Pour le reste, identités régionales ou celles des néo-immigrés, qualifiées de "communautarismes", l'Etat-Nation, à la façon de l’Empire romain, est prêt à s'en accommoder dès lors que les statuts de la classe dirigeante sont préservés.
Nos élites, au motif du dogme de l'universalité voient la France comme un territoire d'immigration comme le furent et sont les USA, Canada, Brésil, Australie, Afrique du Sud...La diversité des ethnies, cultures, religions, comme Staline en URSS, ils pensent les diluer, les assimiler, voire les faire disparaître dans le magma du melting-pot.
Pire encore, contrairement à ces pays fédéraux précités, l'Etat nation Français n'entend pas déléguer à ses "régions" fussent-elles artificielles la moindre autonomie tant est maladive la mégalomanie du pouvoir central.
Dur, dur de réunifier la Bretagne dans un tel contexte.
N.-B. : \"Letavia\" : le premier territoire continental confié aux \'fédérés, foederati\' Brittons quand l\'Empire romain ne fut plus en mesure de se projeter au loin correspondait à peu près au massif armoricain. C\'est là que fut fondée une nouvelle Bretagne. Des royaumes à cheval sur la Manche existaient bien avant, avec Gerontius, Allectus, Magnence. Les Bretons se tirèrent d\'affaire comme ils le pouvaient et sortirent la péninsule de son marasme (sources : Fleuriot, Origines de la Bretagne ; Atlas Jouet-Delorme ; etc.). C\'est ce que désigne \'Letavia\' (vieux-breton Litau = /ledaw/, gallois moderne Llydaw), qui est étymologiquement \"la large (terre)\", apparenté au breton ledan \'large\', irlandais \'Letha\'. Ce vaste projet \"géopolitique\" de réorganisation et de protection des finisterres européens fut acéléré par le \'rescrit de 41O\' par lequel l\'île de Bretagne et l\'Armorique recevaient pleine autonomie. La stabilisation de la Letavia ne put aboutir du fait de la ruine des royaumes brittoniques insulaires et de la progression des Francs. Ainsi s\'expliquent les noms de lieux et de pays qui rappellent les garnisons britto-romaines : le Leon en Espagne, le Leon en Bretagne et la commune de Léhon, tous de \'Legione-\', ainsi que les nombreuses traces de fortifications et ruines, Cozmogerioù, Mangolerian près Vannes (magoer Aurelianii), Mézières (de maceria, en breton magoer, moger, et non pas *mezaer comme on l\'écrit malencontreusement pour la toute jeune école bretonne de Mézières. Les diocèses de Rennes et Nantes furent enjeu de conflits, le diocèse des Redones étant charcuté à l\'ouest, mais pas celui des Namnetes. Ce territoire fut ensuite compris dans la Marca Britannica, puis raccroché par Nevenoe.
Je ne dis pas ça pour tartiner, mais pour montrer qu\'il y a en histoire des constantes et des situations sur lesquelles les jérémiades n\'ont aucun effet. En dernière analyse, seuls comptent le réalisme et la volonté.
Pouvez-vous nous restituer le décret de Daladier de 1938 SVP?
En quoi la situation était-elle comparable à celle de la France au sortir de la 1ère GM ?
En quoi ce décret révèle-t-il une volonté d\\\'abolir définitivement les limites traditionnelles de la Bretagne?
Dans certains commentaires ci-dessus, il est absolument confondant d\\\' en appeler aux Romains, aux peuples gaulois, aux limites diocésaines etc. en faisant abstraction de tous les contextes historiques possible pour aboutir au \\\"réalisme et à la volonté\\\":
\\\"Where there\\\'s a will, there\\\'s a way\\\" !
Je persiste à penser que la première division ADMINISTRATIVE de notre territoire ( et l\\\'amputation de la Bretagne par voie de conséquence ) date bien de 1941 !
... ce qui d\\\'ailleurs ne justifie pas une commémoration quelconque ... Encore qu\\\'une piqûre de rappel aux administrateurs peut aussi s\\\'avérer utile.
Par contre l\\\'état de l\\\'opinion ( Sondage Opinion way mars 2009 ) à l\\\'attention du 1er ministre révèle tant en 44 qu\\\'en B4 une proportion de 68% d\\\'opinions favorables à la réunification.
\\\"On\\\" pourrait peut-être envisager de travailler la-dessus ?
( à suivre ? )
Ne nous énervons pas En ce qui concerne la période précédent 1941 il y a un excellent article de Perrazi j'ai notifié le lien sur un précédent commentaire Si la question de la réunification n'intéresse pas beaucoup surtout en LA on est en droit de se poser des questions, seulement dans le mouvement breton comme ailleurs il est difficile de sortir des sentiers battus .J'avais en plus fait un oubli de d'importance majeure vu que le décret de 1941 a été annulé à la libération même si l'on peut considérer qu'il a été repris par la suite Les premiers mouvements de revendication du retour de la Loire atlantique ont eu lieu dans les années 1970 à l'époque on entendait pas beaucoup parler de vichy ou Pétain mais à juste titre du baron Olivier Guichard que je considère historiquement comme le principal obstacle à la réunification car il exerçait des responsabilités a une période ou elle aurait été plus facile à réaliser
Trugarez.