Ce qui chagrine une certaine presse française, et le Mensuel de Rennes en fait partie, c'est pas tellement qu'on fête l'anniversaire d'un personnage historique comme Anne de Bretagne, ou que l'on parle de la révolte des Bonnets rouges de 1675, mais que ces évènements sont l'occasion de parler de quelque chose que l'on croyait bannie à tout jamais : l'Histoire de Bretagne.
Supposez que la France ait signé deux traités avec le Mali sur le même sujet. Il ne viendrait à l'idée de personne de prendre le premier traité dans la chronologie et d'en étudier les closes car le deuxième traité s'est forcément substitué au premier traité qui le plus souvent est annulé.
C 'est pourtant ce qu'a fait le journal de Rennes, dans son article sur l'anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne. L'auteur, Chloé Violette, aussi journaliste à Ouest-France, qui de toute évidence vient de découvrir que la Bretagne avait une histoire propre avant 1532, et même après, est allée ressortir, non pas le contrat du second mariage d'Anne de Bretagne et de Louis XII, qui fait figure du dernier traité franco-breton librement consenti et ratifié, traité qui garantit l'autonomie du duché, en particulier vis à vis de l’impôt via le pouvoir de veto du parlement de Rennes, mais le contrat imposé de force, après la défaite militaire du duché, celui de Charles VIII et Anne de Bretagne. (le Mensuel de Rennes , n° 53, décembre 2013 page 47).
Ce qui chagrine une certaine presse française, et le Mensuel de Rennes en fait partie, c'est pas tellement qu'on fête l'anniversaire d'un personnage historique comme Anne de Bretagne, ou que l'on parle de la révolte des Bonnets rouges de 1675, mais que ces évènements soient l'occasion de parler de quelque chose que l'on croyait bannie à tout jamais, l'Histoire de Bretagne.
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Commentaires (13)
J'ai quelques livres d'histoire de la Bretagne dans ma bibliothèque : au fil des conversation, je parle de l'histoire de notre pays et je suis étonné que par deux choses :
1/ les bretons ne connaissent pas leur histoire...
2/ ...mais ils ne demandent qu'à apprendre;
Et mes bouquins trouvent des lecteurs intéressés lorsqu'ils me les empruntent et étonnés lorsqu'ils me les rendent !!!
Oui, c'est ce que je fais aussi. Ils ne demandent qu'à savoir leur histoire. Ils en ont faim.
Je le fais oralement, tamm ha tamm! Mais c'est eux finalement qui me passent des livres restés dans l'oubli!!!
La preuve est donc faite que cette "journaliste" est de mauvaise foi, ainsi que ses commanditaires bien sûr... Ils font parti du pouvoir jacobin et ont pour dessein de garder le pouvoir en continuant de nous asservir, en essayant de nous garder dans l'ignorance de notre histoire et de nos droits! Peine perdue: c'est raté! ;o)
Nono Fik l'a bien compris, il faut enseigner pas à pas et sans jamais faiblir notre histoire. Et la langue. C'est un travail de tous les instants, permanent, à distiller savamment aux esprits francisés. De même, retraduisons aux oreilles de nos concitoyens la toponymie dont la graphie est souvent ridicule! Nombres d'habitants résidant la Villes-aux-Pies au hameau de Kerbiquette ne se sont jamais posé de question sur l'origine toponymique de leur lieu-dit. Je revois l'oeil illuminé de l'habitant quand je lui dit que Kerbiquette avait été la déformation de Ker Viked, littéralement la ville aux pies... Un exemple parmi des milliers d'autres en Bretagne. Enseignons, partageons, diffusons! Car le savoir n'a de valeur que s'il est offert.
Par contre la France qui n'est pas a un culot pres a evoque le Traite de Bretigny 1366 lors d'un litige avec GB sur les Iles Anglo Normandes .
La France répond peut-être cela, sauf que le droit international s'impose à la France!
En droit international, il n'existe pas d'événement ou de date "magique" rendant "caduque" les engagements internationaux d'un Pays.
C'est ce que Holland a découvert quand il a voulu renégocier les traités européens... S'appeler la "France" n'est pas un droit à violer le droit!
A nous bretons de nous rappeler que l'humanité n'obéie pas à la volonté de la France!
Sur France3PDL le 8 janvier, Alain Croix, l'historien de Nantes - qui, parmi d'autres actions, efface la partie du temps de la Bretagne indépendante au musée du château des ducs de Bretagne - s'obstine à qualifier Anne de princesse "féodale"... *
Regardez, écoutez : http://pays-de-la-loire.france3.fr/2014/01/08/les-500-ans-danne-de-bretagne-en-6-minutes-390861.html
À n'y plus rien comprendre
Où s'arrête le Moyen Âge ? Quand commence la Renaissance ?
C'est compliqué et pas instantané en même temps partout, loin de là (voir wiki).
* Alors que la direction du château elle-même refusa des représentations "médiévales" sous prétexte que le château est "Renaissance"...
Il a quand même été construit au départ en château fort de défense des Marches de Bretagne au Moyen Âge, non ?
Du ménage à faire dans des têtes à Nantes, et des violons à accorder, manifestement...
j'ai été déçu. Non seulement l'article sur Anne de Bretagne profère des contre-vérités mais aussi l'article sur Ouest-France, qui reste dans le domaine de la bien-pensance, c'est à dire sans oser poursuivre l'enquête. En fait j'ai eu l'impression également de lire du Ouest-France. Avec ce qui est écrit dans l'articlek à savoir que la dite journaliste collabore à OF, on a vite compris.
Bref, publication à bannir.
Un petit conseil : quand vous avez des personnes avides sur l'histoire de la Bretagne, n'hésitez pas à leur donner un exemplaire de l'excellent petit livre "Histoire de la Bretagne, le point de vue breton" il a le mérite de coûter que 10 ¤. Je l'offre à mes neveux et il produit son effet...
Alain Croix n'était alors pas encore sur les rangs..., mais d'autres, déjà...
Retourner au très intéressant article de janvier 2008 du toujours regretté Bernard Le Nail ABP9169 concernant le dégonflage du mythe d'Anne de Bretagne, détecté et prouvé par lui à la grande exposition sous le titre « Anne de Bretagne, une histoire, un mythe » qui se tenait en été 2007 au château des ducs de Bretagne : paragraphes 2 et 3. La biographie de Philippe Tourault n'y était pas vendue, avec des fausses raisons démontées ici.
Didier Le Fur, auteur d'un livre sur Anne de Bretagne et Dominique Le Page, organisateur d'une journée d'étude, sont parmi ceux qui sont énervés par le mythe, d'après Bernard Le Nail.
Cela fait 50 ans , que j'attends!! un peu plus , un peu moins .
Que le droit international , s'impose ( s'il le peut ).C'est tres bien , tres anglo saxon , la tendance tres actuelle , alors on y va !!.
Prochaine etape !!!
Alors que suggerez vous ? Prendre un avocat de droit International ayant une bonne connaissance des questions anciennes. Cela coute une fortune . Si sa conclusion est positive , attaquer la France a LA HAYE , cela coute une autre fortune et surtout , il ne faut pas etre presse.
A part ma solution proposee , je n'en vois aucune , dans le contexte actuel .