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Ai'ta : Dewi tapet gant an archerien
Biskoazh kemend-all
Par Fanny Chauffin pour ABP le 6/03/12 19:58

Setu penaos e vez graet gant an dud a c'houlenn en un doare nann feuls ur plas evit ar brezhoneg e ti post Gwengamp. Pet gwech e vo ret stourm c'hoazh a-raok kaout ur respont speredek, simpl hag a glot gant goulenn an dud ?

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Youtuberez, kazetennerez evit Ya, Ar Men, an Abp, kelennerez, komedianez, kanerez, konterez, filmourez, ha stourmerez war dachenn ar repuidi, gwirioù mabden, ar brezhoneg, an endro e Breizh. E penn aozadur Kan ar bobl bro Kemperle, kenstrivadeg Priz ar Vugale ha Priz ar Yaouankiz, kenstrivadeg haiku Taol Kurun, bet renerez ar festival pad ugent vloaz....
[ Gwelout pennadoù all gant Fanny Chauffin]
Vos 74 commentaires
Louis Mariani Le Mercredi 7 mars 2012 05:13

Bravo à la Police, qui fait enfin son travail en arrêtant ces énergumènes qui vandalisent la signalétique de La Poste !
Ces actions de dégradation sont d\'autant plus ridicules qu\'elles ne servent strictement à rien. Cela fait des années que ces vandales agissent sans que cela ait changé quoi que ce soit. Une signalétique bilingue est d\'ailleurs totalement inutile car tout le monde lit les inscriptions en français. De même, le breton écrit est une langue artificielle, qui ne reflète aucunement la diversité dialectale de la Bretagne. Il n\'a donc aucune légitimité à figurer sur des panneaux indicateurs, où qu\'ils soient. Les parlers bretons sont de toute façon presque éteints et ce n\'est pas en faisant pression par des actions de dégradation que l\'on changera quoi que ce soit à cet état de fait. En espérant que le voyou appréhendé sera sévèrement sanctionné afin que cessent ces dégradations intolérables.
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YouennB Le Mercredi 7 mars 2012 08:52
Mr Mariani vous êtes une caricature de toute la bêtise française. Mr Mélenchon aussi dit que le breton écrit est artificiel mais lui il dit cela par haine de la Bretagne. Haissez-vous la Bretagne aussi? On a enfin réussi à unifier les 4 variantes régionales de la même langue bretonne et c'est tant mieux. Cela donne un avenir à notre belle langue nationale bretonne. Les grincheux de votre espèce devraient ouvrir leur esprit à la diversité lingustique mondiale au lieu de se replier frileusement sur le français . Vous faites du repli identitaire Mr Mariani et c'est grave; il faudra vous faire soigner.
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nerin ketken Le Mercredi 7 mars 2012 09:34
F L B ! reviens...
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Paotr Garz Le Mercredi 7 mars 2012 09:52
La première des dégradations, c\'est la politique républicaine de destruction des langues. La première des violences, c\'est le mépris quotidien des bretonnants et le non-respect de leurs droits linguistiques.
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Fabec Le Mercredi 7 mars 2012 11:10
Bevet Dewi hag Ai'ta ! Ra gendalc'hint o stourm frouezhus ! Ha kaoc'h d'ar c'hozh c'hallegerion !
Ar pep glac'harusañ en darvoud-se eo e vez archerion vrezhoneger, a-du gant an divyezhegezh, rediet d'ober o reuz abalamour d'ar Stad e labouront eviti...
Ai'ta a ya war greñvaat ha gwell-a-se ma vez tapet e berzhidi gant pennoù-o-zok. Er mod-se e weler penaos ez int gwir stourmerion disentus en un doare sioul ha seder.
Dewi, ar paotr zo bet tapet, zo un den-tre, war kement a dachenn a ve e brezhoneg. A galon gantañ !
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MR Le Mercredi 7 mars 2012 13:03
@Louis Mariani
Euh : rassurez-moi : c'était du second degré ce que vous avez écrit ?
Parce que je me permet de rappeler qu'en terme de dégradations à Guingamp ce sont les (certains) agriculteurs / éleveurs qui ont le plus lourd passif : la gare avait été complètement vandalisée.
Et là : le procureur peureux n'a même pas engagé de poursuites.
Aïta ne pose que des autocollants me semble-t-il.
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Bertrand Deléon Le Mercredi 7 mars 2012 14:57
S'il n'est pas content Luis Mariano là ! S'il ne veut pas voir de breton en Bretagne et qu'il méprise cette langue... La terre est suffisamment grande pour y trouver des contrées meilleures à ses yeux.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 7 mars 2012 16:53
Les Gendarmes ne sont que l'outil.
Même à un ordre honteux, ils se doivent d'obéir.
En réalité, ils sont plutôt à plaindre!
N'oublions pas qu'en Bretagne et en France,les Gendarmes sont aux ordres des préfets et non des élus du peuple.
Comment s'en étonner, quand les 2 principaux candidats à la Présidence française vous déclare la suprématie de la Langue Française, sur les autres langues!
L'Europe a honte de la France et cela se comprend!
N'oublions pas que la France est le seul pays d'Europe, à refuser la ratification d'un certain nombre de textes sur les droits de l'homme et sur les droits de l'enfant.
Tout mon soutien, à ce jeune militant courageux!
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Antoine Carreta Le Mercredi 7 mars 2012 17:20

À YouennB : il est faux d'écrire que le breton serait la « langue nationale bretonne ». En effet, la véritable langue de la Bretagne est aujourd'hui le français. C'est la langue parlée par tous et la langue maternelle de la quasi-totalité de la population. De plus, il est clair que le breton écrit n'a jamais été parlé naturellement par personne, comme le mentionne l'excellent article suivant :
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SPERED DIEUB Le Mercredi 7 mars 2012 17:48
Pour les fossoyeurs du breton soyez logique avec vous même et faites appliquer au français ce que vous osez affirmer concernant le breton c'est à dire la promotion de plus de cent quarante dialectes ce qui , serait un plus pour la diversité linguistique française!!! A moins que vous considérez le breton comme une langue inférieure ....
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Ar Vran Le Mercredi 7 mars 2012 18:22
@Antoine Carreta
Vous vous méprenez, Monsieur Carreta!
En Bretagne que cela vous plaise ou pas il existe 2 langues nationales : le Français et le Breton.
Quant à votre source, Le Figaro, c\'est sûr qu\'avec des sources aussi tendancieuses que les quotidiens parisiens, on risque de ne pas aller bien loin.
Avez-vous envisagé une fois dans votre vie que ce qui se passe en France fait figure d\'exception! Pour s\'en apercevoir, il suffit de sortir du pré carré de France et de voyager (pas loin en europe, donc à côté). vous y verrez que le concept de langue nationale est différente et que plusieurs langues peuvent cohabiter ensemble. Il n\'y a qu\'en France que cela pose problème ! C\'est bizarre vous ne trouvez pas ! N\'allez pas me dire comme réponse que la France est le modèle pour le Monde, j\'en connais déjà quelques uns qui vont s\'exclafer !! L\'arrogance de France quand tu nous tiens...
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mac kinle Le Mercredi 7 mars 2012 18:51
il faudrait quand même se mettre d'accord pour empêcher l'arrestation D'UN militant. Il a été embarqué comme un colis postal.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 7 mars 2012 19:02
@ Antoine Carreta
Avant de dire des bêtisses aussi monumentales, il faut connaître un minimum le sujet.
Si le premier dictionnaire de breton date du XVème siècle, il est plus que raisonnable de penser que le breton écrit a été parlé naturellement par un nombre relativement IMPORTANT de bretons!
Vous confondez breton unifié et breton. Dans ce cas, la langue allemande (unifié au 19ème siècle) ne devrait pas exister!
Par la répression français, la langue n'a pas pu ête unifié au 19ème siècle, comme se fut le cas pour la majorité des langues européennes. Elle le fut au 20 ème siècle...!
Et que dire du français, dont la version actuelle est construction de l'accadémie française!
Vous avez raison de lire les articles internets d'un journal français... !
Tous le monde sait que les français connaissent mieux la langue bretonne que les bretons, d'ailleurs ils connaissent tout mieux que les autres! (Sauf l'application des droits de l'homme)
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H. Callaghan Le Mercredi 7 mars 2012 19:42
Avril 98, Landerneau (29). Gare toute neuve saccagée lors d\'une manif agricole \"encadrée syndicalement à Droite\". Plusieurs millions de francs de dégats. Aucune interpellation malgré la présence des Gendarmes. Une plainte SNCF, retirée, probablement après intervention politique, aucune poursuite. Le tout au frais du contribuable, bien entendu.
Et vous parlez de voyou, de vandale, de dégradations alors que tous les jours la Police a pour instruction de ne pas accomplir son travail dans certains quartiers sinistrés de peur d\'une jacquerie fausse les statistiques de l\'insécurité si chères à nos gouvernants actuels. Parlez-en à des Policiers, monsieur, et vous seriez surpris. Car la Police, c\'est autre chose que ce que l\'on en dit lors d\'un meeting de l\'UMP, voyez-vous. Vous seriez surpris de connaître l\'avis de certains d\'entre eux sur l\'interpellation de ce pauvre gars.
Comme c\'est plus facile de s\'en prendre à la langue bretonne, M. Mariani. Mais l\'énergumène, c\'est bien vous. Car vous êtes autiste en plus d\'être méprisant. Vous n\'avez rien compris. Mais votre mépris, bien que provocateur (je ne suis pas dupe) nourrit la colère et le ressentiment de militants, dont je ne fais pas partie, mais dont l\'action sympathique est bien souvent comprise voire soutenue par la population et
surtout, ne vous en déplaise, parfaitement légitime.
@Caretta\"le français, c\'est la langue parlée par tous et la langue maternelle de la quasi-totalité de la population\". Sans rire ? Mais le bilinguisme vous connaissez ? Plus de 70% de la population mondiale parle au moins deux langues au quotidien. Laquelle des deux est leur langue maternelle ? Belle affaire, n\'est ce pas ? Je sens que le sujet vous passionne. Si vous pouviez néanmoins cesser de bailler.
Mes parents, bretonnants de naissance et bien vivants, lisent par ailleurs le breton sans grande difficulté. Vous affirmations sur un sujet que vous ne maîtrisez pas font donc de vous un révisioniste pitoyable et porteur d\'un casque à pointe ridicule modèle IIIème Republique. Vous êtes vieux, démodé, déjà en état de mort cérébrale. Car la pointe de votre casque a trop profondément pénétré votre cerveau, et vous n\'êtes plus capable que de marcher au pas de l\'oie en récitant votre catéchisme républicain d\'un autre âge, pauvre hère dans un monde qui n\'est désormais plus le vôtre. Je suis triste pour vous.
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Antoine Carreta Le Mercredi 7 mars 2012 22:08
À Ar Vran : ce qui se passe en France n'est nullement une exception en Europe. À part en Catalogne, toutes les langues régionales disparaissent sous le poids des langues nationales. Quant à la Bretagne, sa véritable langue est bien sûr le français, parlé par tous et langue maternelle de la quasi-totalité de la population. Le breton, lui, n'a jamais été parlé sur la totalité du territoire et n'est plus parlé aujourd'hui que par une très faible proportion de la population, qui est d'ailleurs également totalement francophone.
À Yann LeBleiz : le breton du XVème siècle n'est pas le breton écrit actuel. Et ce dernier n'est qu'une synthèse de quatre parlers qui étaient eux bien vivants, dont le particulier vannetais, sensiblement différent des trois autres. L'allemand, l'italien ou le français ne sont pas du tout dans ce cas de figure. C'étaient des langues vivantes localisées dans une région mais qui ont ensuite été diffusées sur un territoire plus vaste pour des besoins de compréhension mutuelle et d'unité politique.
À H. Callaghan : le bilinguisme, je connais très bien, merci. Je parle moi-même plusieurs langues et mon fils est dans une école maternelle bilingue. Ceci dit, le breton n'a plus aucune utilité pratique ou économique et même en Bretagne, si les parents avaient le choix, beaucoup choisiraient le bilinguisme français-anglais pour leurs enfants.
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Berrtand Deléon Le Jeudi 8 mars 2012 00:13
M. Carreta, si vous saviez comme c'est ridicule ce que vous dites. Apprenez le breton, écrivez-le ! Vous auriez honte d'affirmer des conneries pareilles. Le breton écrit, l'histoire de la synthèse, etc. Ri-di-cu-le.
Vous avez raison sur un seul point : le breton n'a jamais été parlé uniformément sur le territoire breton. Mais alors, que dire du français, laissez-moi rire !
Allez M. Carreta, faites fonctionner vos neurones avant de l'ouvrir.
Apprenez aussi l'histoire du français unifié, ça calmera vos sentiments anti-bretons. Et comme pour Luis Mariano, plus haut dans les commentaires, si la Bretagne ne vous plaît pas... kenavo !
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H. Callaghan Le Jeudi 8 mars 2012 00:53
M. Carreta. \"le breton n\'a plus aucune utilité pratique ou économique\". Il peut donc disparaitre, n\'est ce pas ?
Avec ce genre d\'argument, vous pouvez facilement vous passer d\'au moins 95% des langues sur cette planète. Un beau progrès, certainement, l\'humanité s\'en trouvera parfaitement enrichie.
Vous me rajouterez quelques centaines d\'espèces animales et végétales pour faire le compte. Et on va bétonner le littoral, parce que tout cet espace libre n\'est pas bien \"rentable\", finalement, même si c\'est joli. Les gens qui y vivent ? Ces ploucs dégageront le terrain pour la banlieue parisienne.
Votre raisonnement sur le breton me fait finalement penser à celui porté par les Nazis sur les Tsiganes, catalogués comme \"criminels irrécupérables, asociaux et fainéants\", également bon pour le grand saut, comme le brezhoneg, finalement : \"pas utile\". Bravo ! Au four !
Je ne crois en tout cas pas que vous ayez compris le réel intérêt du bilinguisme, car si je vous suis, vous devriez vous limiter à la seule langue réellement économiquement rentable, l\'Anglais, que tout le monde baragouine de Brest à New York, arabe et chinois compris. Pourquoi s\'emmerder à apprendre un autre langage ? Let\'s begin with the French one !
Malgré une scolarité assez courte, j\'ai appris, au collège et au lycée: l\'Anglais, l\'Espagnol et l\'Allemand. 16/20 au bac. Pour les trois. Pas mal, quand même ! Et après ? Rien. Aucune ne m\'a réellement servi, et certainement pas les deux dernières. Conclusion : 3 langues inutiles à éliminer ? Non, certes, je ne goûte pas à votre logique. Seulement, j\'aurais du apprendre le breton, la seule langue qui aurait pu m\'être utile dans mon environnement immédiat. Voilà. Utilité, le mot est prononcé.
Heureusement que je n\'avais pas pris le latin ou le grec ancien, parce que là, niveau utilité... Ave Caesar, morituri te salutan ! Quant au français, bien que n\'ayant pas perdu mon temps à apprendre des patois inutiles, je fais toujours autant de fautes d\'orthographe.
D\'ailleurs, pour tout vous dire, nous même nous ne servons en réalité à rien : quel intérêt de passer son temps sur le net à essayer de convaincre quelqu\'un qui ne changera pas d\'avis ? Cela n\'est pas rentable, c\'est absolument économiquement inutile.
Je vous propose donc que nous nous suicidions. Moi, j\'ai déjà commencé, un suicide lent, pour tout vous dire, celui d\'un être déculturé qui n\'a jamais trouvé sa place dans une société française qui ne lui correspond définitivement pas. Apprendre le breton m\'aurait peut-être aidé à me situer un peu plus dans mon environnement, mais cela n\'était pas rentable... à court terme.
Résultat ? Pas \"un bon français\" en tout cas. Et vous savez le pire ? Je me suis reproduit ! Et oui, la stérilisation n\'est pas encore obligatoire pour les gens comme moi. Je vais scolariser mes enfants à DIWAN. Pour toutes la raisons soit disant \"non rentables\" que je viens d\'exposer.
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Job LE GAC Le Jeudi 8 mars 2012 01:12
@Antoine Carreta
Mon cher monsieur, vous avez vraiment une chance inouïe . . que le ridicule ne tue pas : sachez tout de même que le premier dictionnaire breton a été écrit en : . . .1464 !
Et puisque vous avez l\\\\\\\\\\\\\\\'air d\\\\\\\\\\\\\\\'être si bien avec le Figaro, demandez leur de faire une enquête VERITABLE sur la langue bretonne en Bretagne! mais, j\\\\\\\\\\\\\\\'ai bien peur qu\\\\\\\\\\\\\\\'ils ne vous écouteront pas . . .
Paokez den !
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Pierre Camaret Le Jeudi 8 mars 2012 01:50
Apprendre une langue pour son utilite , bien alors il faut supprimer le francais et tous apprendre l' anglais,comme langue Premiere , en France . Et puis comme 2eme langue, si on vit , en Europe l'Allemand qui est la langue de la precision , de l'economie , de la rigueur et puis pour l' avenir ..le Chinois .Le francais pourrait venir en 6eme et 7eme position , apres : l'espagnol , le portugais ( Bresil) et le Russe .
Mais on aime une langue qui est la sienne et le breton est une langue de notre tradition ( que je parle tres , tres , tres mal.Le dernier britonophone a ete mon grand Pere ) l\'expression de notre culture , on n\'a pas a regarder l' utilite .C\'est soi meme .
Evidemment un Breton Ingenieur ( par exemple ) doit parler ensuite des langues utiles a sa profession , je les ai citees au debut, et le francais qui une des moins utiles , pourrait figurer en 7 eme position .
Le moderateur a decide que je m\'appelais desormais CAMARE ???? j\'obeis , mais mon nom sur mes papiers d\'identite est CAMARET avec un T
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Michel Prigent Le Jeudi 8 mars 2012 07:14
Ah, je l'attendais cet argument des "utilitaristes" comme L.Mariano et A.Carreta !
Déjà, il y a quelques années, j'avais répondu, comme Pierre Camaret, dans la revue Armor, à un quidam qui avançait cet argument fumeux.
Mais alors, moi qui ait pratiqué les sciences dures, voire très dures puisque s'agissant du calcul de structures en acier et béton, que devrais dire de toutes ces activités non-productives que sont activités de service, des lettres, des langues, des arts sans oublier la politique (sans doute la moins fiable, si j'en réfère à ses résultats!)
Après tout, comme le disait mon prof de philo en terminale, seule les "nécessités vitales" que sont : "se loger, se nourrir, se vêtir" suffisent pour exister, ce qui induit que l'on pourrait se satisfaire d'un monde fonctionnant avec des scientifiques et des techniciens: agriculteurs, bâtisseurs, ingénieurs, techniciens.
Au fait, Mrs Mariano et Carreta, sur la base de ce critère productif...êtes-vous vraiment utiles !
La prétendue réputation du "fort en maths" n'est pas un gage de supériorité intellectuelle et je me sens bien ignorant et sans talent devant des personnes extrêmement compétentes en langues, en droit, dans l'art, dans la musique et tout autre domaine.
Je me garde bien de juger de l'"utilité" de telle ou telle activité quand je vois avec quelle prestance et passion elle est exercée par leur praticien.
Fervent partisan de la biodiversité, je défends avec autant de conviction l'humano diversité, cette humanité que des fascistes à l'esprit étroit voudraient normaliser pour en faire l'"homme nouveau" incolore, inodore et sans saveur.
Voltaire, il me semble a dit: "Et l'ennui naquit de l'uniformité".
Il ne sert à rien d'éradiquer traditions, langues, cultures, elles seront remplacées par des sectes, tant il est vrai que "la nature a horreur du vide".
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Antoine Carreta Le Jeudi 8 mars 2012 10:20
À Pierre CAMARET : concernant l'inutilité pratique et économique du breton, cela ne fait aucun doute et personne n'avance d'arguments sérieux pour contredire cette affirmation. Contrairement à ce que certains écrivent, cela n'a rien de ridicule. C'est juste une constatation. Quant à l'anglais, l'allemand et le chinois, je vous invite à mieux vous renseigner car, contrairement à ce que vous écrivez, le français est une langue en très forte expansion dans le monde, qui comptera 700 millions de locuteurs en 2050, suite à l'explosion démographique en Afrique. Tandis que les populations allemande et chinoise vont régresser à terme, contrairement à celle des pays francophones qui va certainement les dépasser avant la fin du siècle :
Enfin, il est évident qu'en France, la langue indispensable est le français, bien avant l'anglais, l'allemand ou le chinois. C'est bien pour cela que tous les étrangers qui viennent travailler en France apprennent d'abord notre langue. Je rappelle également que les documents de travail doivent tous légalement être disponibles en français, y compris les logiciels. Et des entreprises ont été lourdement sanctionnées ces dernières années pour usage illégal de l'anglais. Par exemple, la société américaine GEMS a été condamnée à 570.000 euros d'amende pour avoir refusé de traduire en français ses documents de travail :

De même pour les sociétés Europ Assistance et Nextiraone, qui voulaient imposer à leurs salariés français des logiciels en anglais sans traduction :
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Pierre CAMARET Le Jeudi 8 mars 2012 10:48
@Antoine CArreta .Vous savez en Australie , si vous ne parlez pas l'anglais , vous n'allez pas loin. Je pense que quand vous residez dans un pays , la premiere obligation est de , s'exprimer dans la langue du pays .Cela me parait normal .
Je n'ai pas les memes chiffres que vous en ce qui concerne l'Afrique , bien au contraire , les Africains francophones se dirigent vers l'anglais .Le Burundi ( petit pays , ancienne colonie belge ) a abandonne cette annee le francais pour l'anglais . On ne parle plus du tout francais dans l'ancienne Indochine, c'est l'anglais , a part les gens ages , ou les jeunes qui l'apprennent comme seconde langue ... apres l'anglais, premiere langue .Ne croyez pas que je pavoise , je parle biensur l'anglais , mais je me sens plus a l'aise en francais.Je vais tres souvent en Nouvelle Caledonie , pour mon travail ( Ingenieur Conseil d'une Societe Australo-canadienne)on y parle francais biensur , mais les gens se mettent de plus en plus a l'anglais , car leurs visiteurs sont en majorite , des Australiens/ Neozelandais / japonais.
Le breton n'a pas la vocation de devenir une langue internationale . C'est une langue de culture , d'un peuple et je regrette , moi qui parle anglais , allemand et italien ( en plus du francais ) de parler si mal la langue courante de mes ancetres .
Ne pavoisez pas , le francais est mal parti . Cela a ete la langue internationale/diplomatique jusqu'a la fin de la 1ere guerre mondiale ... apres un declin.Mais peut etre que le francais est devenu maintenant une langue africaine ???
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 8 mars 2012 11:27
Alors j'avance un argument sérieux : mon entreprise, spécialisée dans le Marketing, l'évènementiel et d'autres choses... recrute des brittophones, spécifiquement.
Utilité économique : progression du chiffre d'affaire de 30 % grace à la seule niche bretonnante.
Et Paf !
Vous êtes complètement déconnecté du terrain, ça se voit à vos propos pseudo-experts !
A wir galon
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Yann Servais Le Jeudi 8 mars 2012 11:58
Il y aura toujours des Mariani ou des Carreta pour baver sur la Bretagne et ses langues. C\'est comme ça, ces gens sont les fruits de la république à la sauce française qui honnit ceux qui remettent en cause ses tristes valeurs. Le formatage des cerveaux continue à cette heure en France et seule une bonne dose d\'Europe pourra inverser la tendance.
Bravo à Ai\'ta. Vous avez tout mon soutien et celui de bon nombre de bretons qui ne supportent plus le joug du centralisme français. Continuez le combat pour la dignité !
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Antoine Carreta Le Jeudi 8 mars 2012 12:24

À Pierre CAMARET : concernant le français en Afrique, vos informations me semblent erronées. Par exemple, où avez-vous lu que le Burundi a abondonné le français cette année ? Avez-vous un lien confirmant cette information ? Cela m'étonnerait fort car le Burundi pousse pour que le français devienne langue officielle de la Communauté d’Afrique de l’Est :
De même, concernant la question que vous posez à la fin de votre article, oui, le français est bien sûr devenu une langue africaine car de plus en plus d'Africains l'ont pour langue maternelle. Au Gabon, par exemple, 30 % des Librevillois l'ont pour langue maternelle et il est de plus en plus perçu comme une langue gabonaise :
Le phénomène concerne d'ailleurs quasiment tous les pays francophones d'Afrique. Le français y progresse en tant que langue seconde mais aussi en tant que langue maternelle. Sur ce continent, avec l'explosion démographique, le français gagne des millions de locuteurs chaque année. Et on prévoit ainsi 700 millions de francophones dans le monde en 2050, dont 85% seront Africains :
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Antoine Carreta Le Jeudi 8 mars 2012 12:28

>seule une bonne dose d'Europe pourra inverser la tendance.
Certainement pas car comme je l'ai mentionné plus haut, ce qui se passe en France n'est nullement une exception en Europe. À part en Catalogne, toutes les langues régionales disparaissent sous le poids des langues nationales. Même des langues qui ont été officialisées comme l'irlandais.
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Bertrand Deléon Le Jeudi 8 mars 2012 12:45
Il est comique ce Carreta, à chaque fois qu'il est en pénurie d'arguments, il part sur autre chose. Mais, toujours sans fondement !
L'utilité de la langue française dans le monde ? Disons que la France "profite" de relents coloniaux pour quelques années et après ce sera le déclin de toutes les langues minoritaires.
Quant à "l'expansion du français", c'est un peu comme l'autre avec ses "5 langues bretonnes"... Le monde de Fantasia !
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Bertrand Deléon Le Jeudi 8 mars 2012 12:53
M. Carreta dit : "Je rappelle également que les documents de travail doivent tous légalement être disponibles en français, y compris les logiciels."
Voilà pourquoi nous demandons la même chose pour le breton. Sans statut public, le français comme n'importe quelle langue est vouée à décliner.
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H. Callaghan Le Jeudi 8 mars 2012 13:07
M. Carreta. Franchement, tant mieux si le français se porte bien en général et en France-Afrique en particulier. C\'est très bien. Raison de plus pour sauvegarder le \"patrimoine linguistique national\" (Constitution de la France)et qui se porte moins bien et qui lui nous concerne directement.
Et tout le monde sera content. Pourquoi opposer tout le temps tout et tout le monde. Etes-vous aussi Sarkoziste ?
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Ewen Corriou Le Jeudi 8 mars 2012 13:09
A Brussel, beaucoup de francais ou d'europeens francophones mettent leurs enfants dans les ecoles neerlandophones pour ne pas qu'ils suivent de scolarite avec les neo-europeens francophones.
Simple constat, je ne me rejouis pas de ce "white flight" linguistique.
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Antoine Carreta Le Jeudi 8 mars 2012 14:26
À Bertrand Deléon : je ne suis aucunement en pénurie d'arguments et j'essaie de prouver par des références tout ce que j'affirme. Entre autres concernant l'expansion du français. Et vous n'apportez aucun contre-argument à ce sujet. Quant à l'officialisation du breton (et donc de toutes les autres langues minoritaires), cela menacerait l'unité du pays et c'est pour cela que c'est refusé par la quasi-totalité du personnel politique. Il n'y a qu'à voir le cauchemar institutionnel de pays officiellement plurilingues comme l'Espagne ou la Belgique. Et là-aussi, la France n'est aucunement une exception dans le monde vu que la quasi-totalité des pays du monde sont plurilingues mais qu'une forte majorité d'entre eux n'a qu'une ou deux langues officielles. De même, très rares sont les pays dans le monde où les langues minoritaires ne reculent pas. L'assimilation a lieu dans presque tous les pays du monde, d'où le cri d'alarme de nombreux linguistes face à cette assimilation généralisée. En Europe, c'est la même chose. À ma connaissance, la Catalogne est la seule région d'Europe où la langue minoritaire ne recule pas. Ailleurs, elles semblent décliner partout, lentement certes mais sûrement. La Belgique et la Suisse sont des cas différents car il n'y a pas de langue nationale dans ces pays (ce qui est d'ailleurs un cas très rare dans le monde). Il n'y a donc pas à proprement parler de langue minoritaire par rapport à une langue nationale. Ceci dit, en Belgique, les fractures linguistiques ont créé un véritable cauchemar institutionnel, qui dure depuis de décennies et dont la Belgique n'est pas sortie, malgré les accords récents. Même chose en Espagne, avec les vélléités indépendantistes de la Catalogne et du Pays basque, qui fragilisent grandement l'unité de l'État espagnol.
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Le Gall François Le Jeudi 8 mars 2012 14:39
Les vrais voyous ne sont pas les militants d'Aï'Ta qui posent des autocollants bretons dans les gares et organisent des fest-deiz fort sympatiques dans les lieu publics, ce qui nous change de la morne routine hexagonale.
Les vrais voyous sont les flics ripoux qui revendent de la coke saisie par la BAC, les politiciens véreux qui vont voir les putes avec l'argent des comités d'entreprises, les dealeurs et les racketteurs qui tabassent sans raison les enfants des "sous-chiens" à la sortie des écoles. Les voyous sont ceux qui brûlent des voitures en guise de feux de la saint Jean (ce qui au passage n'est pas très écologique). Sans oublier les journalistes drogués et vulgaires qui gagnent 20000 € par mois et donnent des leçons de morale aux ploucs, les juges qui lâchent dans la nature des pédophiles notoires, les flics qui préfèrent verbaliser un bourgeois pour avoir roulé 55 au lieu de 50 au lieu de courir après un racketteur pour ne pas "provoquer de bavure". La liste est encore longue, je continue? Nous vivons dans un pays où un juge insulte au cours d'une audience un breton quand il parle sa langue, et écoute débonnairement les "chances pour la France" lorsqu'elles viennent déposer dans des jargons inconnues.
Bienvenue en France, un pays britophobe et pègrophile.
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Bertrand Deléon Le Jeudi 8 mars 2012 15:27
Avant de réagir en terme de langues dites nationales ou régionales, définies de manière abstraites tout au fil de l'histoire, pensez qu'il y a des langues : aucune ne peut être prétendue inférieure ou supérieure à une autre. Il en va de même pour les cultures : se targuer qu'une culture fasse disparaître une autre rappelle plusieurs périodes de l'histoire, pas les plus glorieuses.
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Ar Vran Le Jeudi 8 mars 2012 16:24
@Antoine Carreta
Vous me rappelez un certain Michel Vernet avec lequel j\'ai eu l\'occasion d\'échanger sur le sujet. cf le fil ci-joint :
vous y verrez que ses arguments tout comme les vôtres sont pompeux ou pire témoignent d\'une arrogance caractéristique franco-franchouillarde! Même nos amis les Belges et Suisses d\'expression française sont contre cela, c\'est vous dire !
C\'est d\'ailleurs à cause de cette arrogance que je suis pour plus d\'Europe, du moment que cela peut rabaisser le caquet des ses caciques franchouillards qui se prétendent être la lumière du monde civilisé.
A mon avis et au vue de la situation politique française actuelle, cela risque d\'arriver plus vite qu\'on le croit et je pense que vous risquez bientôt de vous mordre les doigts quand vous réaliserez que votre certitude va voler en éclat...
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Patrick Chevin Le Jeudi 8 mars 2012 17:11
La France, pour ne plus la subir, il faut en sortir! Breiz-Izel dieub! Enni ar brezoneg da yez vroadel hag ofisiel nemeti!
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Michel Prigent Le Jeudi 8 mars 2012 17:11
Je crois deviner que le vrai soucis de Mr Carreta, c'est le maintien du statuquo des frontières des Etats actuels constitués au gré des avatars de l'Histoire d'une façon consensuelle, légitime, mais aussi imposées de force comme en France.
Mr Carreta entretient la nostalgie d'une France au passé glorieux, voire colonialiste et ne semble pas prendre conscience de la montée en puissance des pays émergents notamment asiatiques.
Son discours fait penser à celui d'un militant du front de gauche ou du front national ou pour le moins d’un salarié à la Francophonie: bien nationaliste et souverainiste.
L'idée d'une Europe Fédérale "aux Cent drapeaux" paraît l'effrayer au plus haut point.
Son monde à lui, c'est celui des Empires d'avant 1914, lorsque 50 Etats se partageaient le monde, contre près de 200 aujourd'hui.
Il doit être bien malheureux, comme ces vétérans nostalgiques du régime soviétique qui manifestent épisodiquement sur le Place Rouge.
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Alwenn Le Jeudi 8 mars 2012 17:17
La fragilisation de l'unité de l'État espagnol n'est le cauchemar ni des Basques ni des Catalans !
Avant d'asséner des arguments vides de sens ou infondés, il serait bon de lire ceci :
Gilbert Dalgalian : quelles perspectives pour les langues de France ?
Une politique linguistique digne de ce nom permettra au breton d'atteindre le niveau du basque ou du catalan, même si ça prendra du temps.
Et cette politique commence à se mettre en place, et on fera ce qui est necessaire pour qu'elle soit développée dans toute son ampleur, ce n'est qu'une question de temps.
Si le fils de Monsieur Carreta est dans une "école maternelle bilingue" (quel type d'école ? Quel bilinguisme ?) de quoi se plaint-il ? Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
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SPERED DIEUB Le Jeudi 8 mars 2012 18:12
Antoine Caretta le Portugal aurait très bien pu faire partie de l 'Espagne je dirais même que géographiquement cela se justifierait plus que notre péninsule flèche dans l'océan On pourrait dire un peu la même chose du Danemark par rapport à l'Allemagne Alors dans ce cas les revendications des portugais et des danois auraient également mis en péril ces pays respectifs ??? .
La défense des langues minoritaires est un noble combat surtout en ce qui concerne le breton qui lui aurait du être à un autre rang dépassant bien entendu le territoire la péninsule si l'histoire n'avait pas été fatale aux celtes sur le continent .européen .Mais hélas le darwinisme linguistique est aussi une réalité .et malgré tous les efforts fait en sa faveur le gaélique irlandais en est la meilleure preuve et c'est difficile de remonter la pente surtout quand on a été victime de répressions et d'humiliations par le passé
Mais parfois des circonstances favorables peuvent par hasard voler au secours cela a été le cas de l'anglais modeste dialecte saxon en voie de disparition alors que le français était la langue officielle à l'époque en Angleterre et contrairement au français langue de cour l'anglais a pris son élan sur des bases populaires et cela aurait du servir d'exemple pour les acteurs de la codification du breton les conséquences auraient bénéfiques à plusieurs niveaux car le peuple participant au travail d'unification de la langue se serait réappropriée celle ci et le lien n'aurait pas été coupé les vexations et les humiliations n'auraient pas provoquer le refoulement et la honte de de soi
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Antoine Carreta Le Jeudi 8 mars 2012 20:11
À Alwenn : votre message, tout comme le lien que vous m\'avez proposé, ne contredisent en rien mes affirmations. Appeler l\'Europe au secours ne sert strictement à rien car l\'assimilation qui a lieu en France se retrouve dans la quasi-totalité des pays européens. Certains refusent de voir cette réalité. Quant au texte de M. Gilbert Dalgalian, il parle de l\'enseignement bilingue mais n\'analyse en rien la situation réelle des langues régionales et les phénomènes d\'assimilation. Car un enseignement scolaire ne suffit pas à faire vivre une langue. Voir l\'exemple de l\'irlandais, qui a été officialisé, dont l\'enseignement a été rendu obligatoire, et qui n\'a jamais réussi à évincer l\'anglais dans la vie quotidienne. C\'est bien sûr la même chose en France : le français est omniprésent et omnipotent. Et linguistiquement parlant, des régions comme la Bretagne ou l\'Alsace ne se distinguent quasiment plus des autres régions françaises. Tout le monde y parle le français et c\'est la langue maternelle de la quasi-totalité de la population. Dans ces conditions, les perspectives pour les langues régionales sont sombres. Comme dans les autres pays européens, elles déclinent sous le poids de la langue nationale. Et même une officialisation (très improbable en France) ou un enseignement obligatoire ne les sauveraient pas, comme le montrent les cas de pays comme l\'Irlande ou de régions comme le Val d\'Aoste en Italie.
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Bertrand Deléon Le Jeudi 8 mars 2012 22:19
A Antoine Carreta : une langue est toujours minoritaire quelque part. Concernant l'unité menacée de la France, je vous répondrai que je pense avant tout à la Bretagne, bien plus menacée. Enfin, je vous invite à observer le quotidien des peuples d'Europe bilingues, voire trilingue, pour comprendre que le multilinguisme n'est pas banal.
Enfin, quelle jouissance tirez-vous de voir des langues reculer ?
Quant à l'exemple de la Catalogne ou du Pays de Galles, il a été fait le travail que nous faisons.
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Pierre Camaret Le Jeudi 8 mars 2012 23:34
Antoine CARRETA .
BURUNDI , lisez le journal . Decision du President ( biensur c\'est surtout a cause de la politique francaise qui a soutenu une ethnie contre l\' autre ).
Vous etes dans vos croyances , moi dans les miennes .Le Francais est en recession , le seul pays ou il progresse est l\' Ile Maurice ( ou j\' ai ete passer les vacances de Noel et 1er de l\' An.).
Une annee auparavant , a St MARTIN Ile Francaise des Antilles ,un des garcons de l\' Hotel , a dit a mon fils qu\'il avait entendu parler anglais avec des touristes : Si tu parles l\' anglais , ne parles plus francais avec moi , je n\' aime pas cette langue , et les francais .
Voyez Mr CARRETA , je voyage et donc constate de visu , je ne vis pas de liens , souvent mal orientes , en fonction des individus qui les creent . Restez dans vos croyances , moi dans les miennes . En Europe meme le francais recule , par tradition et par facilite ,il y a 50 ans dans les pays latins, on parlait francais en premiere langue . En Italie ( que je connais bien) aujourdhui avec un jeune Italien , il faut mieux parler anglais , que francais .Plus de chance d\'etre compris.
NOTA . Le moderateur une nouvelle fois me demande de me tenir a Pierre CAMARE . Ce qui n'est pas mon nom . Mon nom legal, est Pierre CAMARET avec T. Ce nota paraitra dans chaque message que j'enverrai ou on me demandera d'ecrire CAMARE pour passer ce message .
Je n' emploie pas de speudonyme. a
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Alwenn Le Jeudi 8 mars 2012 23:42
@ Antoine Carreta
1 - Vous n'avez pas répondu : en quel classe bilingue est votre fils ? anglais-français ?
2 - Quel est votre objectif en postant ici ?
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Yann LeBleiz Le Vendredi 9 mars 2012 00:03
Le problème de M.Carreta, comme celui de nombreux français, c'est qu'il trouve son identité dans la destruction de celle des autres.
Il y voit une supériorité "naturelle" et "évidente" de sa langue de sa culture, et cela le flatte.
Et puis, quand les peuples qu'il se félicite de détruire se mettre à reprendre courage et redressent la tête, il se met à crier au "communautarisme".
A ce moment là, c'est la peur qui prend le dessus, il se sent "attaqué" dans son identité par l'incompréhension que sa culture "supérieure" ne soit pas un modèle d'admiration infinie.
Le monde s'effrondre, et bien sûr, c'est la faute de l'autre, celui qui lui retire sa misérable satisfaction qui nourir son complexe de supériorité!
Une vision infinie de la misère intellectuelle, dans laquelle certains hommes s'enfoncent, et donc l'Etat Français a fait son fond de commerce!
On fête ces jours-ci, les 50 ans de l'indépendance Algérienne, mais on le voit, la France n'a toujours pas compris qu'un Algérien est pu refuser d'être un Français!
En 1956, même incompréhension quand les Allemands en Sarre, on prétendu par référendum ne pas être Français!
M.Carreta, votre "union" politique qui résonne comme domination... Algériens, Allemands, Vietnamiens, Bretons, on s'en f., surtout avec des personnes comme vous!
Il y a mieux à faire!
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 09:46
À Pierre Camaret : concernant le Burundi, vous n'avez rien prouvé. J'ai fait moi-même des recherches et tout montre que le Burundi non seulement tient à garder le français pour langue officielle mais, en plus, fait tout pour le faire rayonner en Afrique centrale et orientale. Voir le petit article suivant, publié hier :
Je cite : « Selon le cabinet du ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure, cette rencontre devrait « contribuer à faire du Burundi un rayonnement régional et sous-régional pour le français ». »
Ensuite, écrire que le français régresse dans le monde est encore une fois absurde. Il n'a au contraire cessé de progresser ces dernières décennies en nombre de locuteurs et progressera encore fortement à l'avenir. Lisez le petit paragraphe suivant, tiré de Wikipédia, que j'ai déjà envoyé et que vous n'avez pas lu :
Quant à l'Europe, le français y progressera certainement aussi vu que, selon l’institut IW de Cologne, la France supplantera l’Allemagne sur le plan économique au plus tard en 2035, grâce à sa croissance démographique. Cette enquête montre également que la population française devrait atteindre la barre des 78,9 millions d'habitants à l'horizon 2050 alors que celle de l'Allemagne ne dépassera pas 71,4 millions d'habitants :
Enfin, vous écrivez que vous ne vivez pas de liens mais vous n'étayez aucun de vos arguments ! Comment voulez-vous donc être crédible ? Concernant le français dans le monde, vous ne citez que deux ou trois anecdotes et en tirez des conclusions générales. C'est ridicule. Faites une analyse sérieuse du sujet et étayez un peu vos arguments. Vous y gagnerez en crédibilité.
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 10:03
À Alwenn :
>1 - Vous n'avez pas répondu : en quel classe bilingue est votre fils ? anglais-français ?
Non. Français - une autre langue européenne. Il est maintenant à l'école élémentaire et il y a un jour l'enseignement en français, l'autre l'enseignement dans l'autre langue.
>2 - Quel est votre objectif en postant ici ?
Débattre, tout simplement. Courtoisement.
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Pierre CAMARET Le Vendredi 9 mars 2012 11:51
Cher Monsieur A.CARRETA.VOus n'apportez rien , mais rien dutout . Moi , j'ai encore la chance de voyager et je VOIS de mes propres yeux et j'ENTENDS de mes propres oreilles.
Restez dans vos convictions , je reste dans mes certitudes .Vous etes heureux comme cela , moi je suis heureux, je dis heureux de voir le declin de la Grande Nation .
Voir les liens , voir le site . Rien a foutre .Ils sont penetres.
Mes 2 derniers enfants parlent couramment je dis couramment 3 langues : Anglais /Francais et Chinois (mandarin ) mere chinoise (Taiwan) et une bonne connaissance de l'allemand courant. Ce que nous pratiquons qq fois entre nous .
Cher Monsieur restez avec vos reves dans votre francitude, moi j'en suis sorti OUF.
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 12:10

À Pierre Camaret : vous avez tout à fait le droit de rester dans vos certitudes mais elles sont fausses, tout simplement. Et on a tout à fait le droit de croire des choses fausses. Rien ne l'interdit. Mais, encore une fois, vos arguments ne sont aucunement étayés et n'ont donc aucune crédibilité. Vous voyagez dans deux régions francophones et en tirez ensuite de grandes conclusions générales sur le français dans le monde. C'est ridicule.
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Pierre CAMARET Le Vendredi 9 mars 2012 12:12
Je viens de lire sur la presse quotidienne , que l'Alsace avait le feu vert du Gouvernement francais sur le Conseil unique : 2 Departements + Region . C'est bien . Bien sur il y a le poids du cousin germain de l'autre cote du Rhin qui a pese.
Je me souviens il a peu d'annees , la premiere langue etrangere apprise dans les pays Rhenans etait le francais , et cela a ete change pour l'anglais ( Sorry M.CARRETA) protestation du cote francais, ce en quoi les rhenans ont repondu: les francais font obstacle a l'enseignement de l'allemand en Alsace -Moselle , donc les francais devront utiliser chez nous soit l'allemand , soit l'anglais pour etre compris .Fair enough ( je peux le dire aussi en allemand , mais je ne veux pas etre trop provocant )
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Ewen Corriou Le Vendredi 9 mars 2012 12:41
La langue francaise est la langue du sous developpement economique.
Nous pouvons comparer les taux de croissance des pays d'afrique anglophone à ceux rencontrés dans les pays d'afrique anglophone ou lusophone, la situation economique dans les Flandres à celle en Wallonie, celle de la Dominicaine par rapport à Haiti, etc.
En ce qui concerne le développement humain, sept des dix pays les plus mal classés (sur 187) par le Programme des Nations unies pour le développement sont des États africains francophones.
"Jeune Afrique" a bien expliqué pourquoi dans son numéro de janvier:
Le francais devient de plus en plus la langue des plus demunis et ne donne plus envie d'etre appris ni en Afrique ni dans les pays développés.
Place aux langues locales (chez nous le breton) et à l'anglais.
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Pierre CAMARET Le Vendredi 9 mars 2012 12:51
Cher Monsieur Carreta .
Je vous suggere de sortir de votre lethargie , et de regarder votre atlas . Je voyage dans 2 regions francophones ?????????? l'Australie ou j'habite est francophone ??? j'ai un passeport NeoZelandais ??? on y parle anglais .
C'Est vous qui etes completement ridicule . Vous avez la morgue des francais , leur malhonnetete, leur arrogance, vous n'ecoutez que vous et c'est peu passionnant .. pour les autres . Tres bien maintenant je vous ai habille pour l'ete . Bon voyage dans votre (petite) francophonie
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Alwenn Le Vendredi 9 mars 2012 14:17
@ Antoine Carreta
1 - Pourquoi ne pas préciser quelle langue ? français-allemand ? espagnol ? suédois ?
Et où ? A Perpignan ? A Paris ?
Et quelles sont vos origines ?
2 - Votre objectif est de prouver quelque chose. Qu'est-ce que vous voulez prouver et dans quel but ?
3 - Quel lien avez vous avec la Bretagne et que connaissez-vous de la culture bretonne ? Apparemment, rien.
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 14:24

À Pierre Camaret : votre dernier message ne contredit en rien mes affirmations précédentes. Ceci dit, vous évoquez l'Alsace. Très bien. Parlons-en vu que je connais très bien cette région. Et je peux vous dire que ce que vous écrivez est complètement faux. Car la France ne fait aucunement obstacle à l'enseignement de l'allemand en Alsace-Moselle, bien au contraire. L'allemand est très enseigné en Alsace. Mieux : les écoles bilingues en Alsace (français-allemand) sont de plus en plus nombreuses (et ce sont des écoles publiques). Quant à l'enseignement du français de l'autre côté du Rhin, vous écrivez là-aussi n'importe quoi. Le français est très enseigné au Bade-Wurtemberg le long de la frontière avec la France, comme le montre la page suivante dédiée à l'enseignement dans ce Land :
Je cite : « À partir de l'année scolaire 2003/04, les langues étrangères sont enseignées dans toutes le écoles primaires, et ce dès le CP. Dans les secteurs proches de la frontière française (i.e. de Weil à Karlsruhe), la langue ainsi enseignée est le français, dans les autres l'anglais. Avec l'enseignement du français dans le Rhin Supérieur, le Bade-Wurtemberg répond à l'enseignement, déjà plus largement établi, de l'allemand en Alsace. »
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 14:30

>3 - Quel lien avez vous avec la Bretagne et que connaissez-vous de la culture bretonne ? Apparemment, rien.
Oui, c'est sûr ! Lorsque j'écris des choses justes sur la Bretagne et le breton, voyez comme on me tombe dessus avec des messages on ne peut plus désagréables. Aucun argument, que des invectives !
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 14:43

À Ewen Corriou : l'article de Jeune Afrique que vous citez est ridicule. On y lit que dans les pays francophones « c’est la langueur qui domine » alors que dans les pays anglophones « l’activité est trépidante ». La réalité est bien évidemment beaucoup moins binaire que ces propos ridicules. De plus, les problèmes de certains pays francophones sont dus beaucoup moins à la langue qu'aux conflits ethniques. Je cite :
« Deux de ses grands pays, la RDC et la Côte d’Ivoire, ont connu au cours de la dernière décennie des troubles majeurs qui ont affecté le développement de toute la zone, alors que celle-ci avait connu depuis les indépendances une progression comparable à celle des pays anglophones. »
Ceci dit, l'Afrique dans son ensemble va fortement se développer dans les décennies qui viennent. Et parmi les quatre premières puissances africaines, deux sont actuellement francophones : l'Algérie et le Maroc.
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Padrig Le Vendredi 9 mars 2012 16:21
@ Louis Mariani : C\'est quoi le français ? Ce n\'est qu\'une langue hybride \" Gréco-Latine \" avec un substrat germanique, qui devenue seulement Officielle depuis (1539) par François 1er... hein ? Alors que la langue Bretonne est une véritable langue Celte qui existe bien avant le Christ... n\'est-ce pas ? je pense que Mr Mariani dit n\'importe quoi !!! Ce Monsieur est Inculte, tout simplement...
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Ar Vran Le Vendredi 9 mars 2012 16:26
@Carreta
vous croyez réellement ce que vous écrivez. Avez-vous déjà été dans les pays que vous citez ? Vu ce que vous écrivez, à mon avis non. Car si cela avait été le cas, votre discours aurait changé. Mais je ne vous en veux pas bien au contraire. Vous représentez le parfait petit soldat de la FRANCE actuelle. Pas de chance pour vous, car votre FRANCE est de plus en plus dans une impasse et cela vous ne voulez pas le voir. Votre idéologie de la France arrogante va sombrer dans les poubelles de l'histoire comme le communiste avant, idéologie petite soeur de la révolution française...
Je vous plains
Si vous voulez, je peux vous sortir une batterie d'argumentaires bétons qui iront contredire tout ce que vous dites...
Ken ar wech all (excusez moi je salue avec une langue interdite!)
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Yann LeBleiz Le Vendredi 9 mars 2012 17:21
Bien entendu que M.Carreta ne comprend rien.
Pour se faire une idée sur la langue bretonne, il lit le FIGARO!
Wouah! Ca, c'est de la référence!
Pour sa domination de la France sur l'Allemagne...
Sauf que à ce moment là, la France ce sera SANS la Bretagne, probablement sans l'Alsace, sans le Pays Basque, sans la Corse, problablement sans la Savoie, et très certainement sans la Catalogne, possiblement sans la Frandre.
Cela fera combien de millions de personnes qui ne voudront plus du projet France de M.Carreta!
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 17:53

>vous croyez réellement ce que vous écrivez.
Non seulement je le crois mais je l'étaie ! Pas comme ces intervenants qui vocifèrent sans rien étayer.
>Si vous voulez, je peux vous sortir une batterie d'argumentaires bétons qui iront contredire tout ce que vous dites...
Je vous en prie, faites. Pour le moment, le moins que l'on puisse dire est que les intervenants sur ce forum n'ont que très peu contredit mes affirmations, sauf par des idées reçues fausses, sans aucune source. Je résume les arguments que j'ai présentés :
1) Il est faux d'écrire que le breton serait la « langue nationale bretonne ». C'est le français qui joue aujourd'hui ce rôle. C'est lui qui fait le lien entre tous les Bretons, en étant parlé par tous et en étant la langue maternelle de la quasi-totalité de la population. 7% de la population parle le breton, 100% le français !
2) Ce qui se passe en France n'est nullement une exception en Europe ou dans le monde. Dans la quasi-totalité des pays du monde, les langues régionales
disparaissent sous le poids des langues nationales. Et les linguistes s'alarment de cette assimilation généralisée.
3) L'évolution du français est largement positive dans le monde. Contrairement à d'autres langues qui sont elles réellement en déclin : le russe, l'allemand, l'italien ou le japonais, rongés par le déclin démographique.
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Alwenn Le Vendredi 9 mars 2012 18:01
@ Antoine Carreta
Pourquoi vous ne répondez pas à mes questions ? Elles sont pourtant simples !
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pierre daniel Le Vendredi 9 mars 2012 18:11
Mr carretta vous me faites rire avec votre propagande jacobine.Rire et vomir a la fois,la culture que vous voulez universelle n'est rien d'autre qu'un instrument d'opression des peuples.
Les bretons vous voyaient grands parce qu'ils étaient a genoux,mais voila qu'ils se relevent et et qu'ils vous voient comme vous etes,petits,mesquins arrogants et inutiles.
Et les bretons ont bien raisons d'espérer et de se battre pour retrouver leurs libertés,car avouez que ce n'est pas grandiose de votre part d'obliger un peuple de faire la mendicité pour parler sa langue,et de le maintenir a genoux et puisque vous aimez les citations je vous invite a lire aimé cesaire parlant de la supériorité blanche:la colonisation déshumanise l'homme meme le plus civilisé et l'europe est comptable devant la communauté humaine du plus haut tas de cadavre de l'histoire.
Et votre culture vous en tirez fierté mais, votre langue n'est jamais qu'un mauvais patois latin et, lorsque vous avez ouvert votre braguette vous avez sorti votre cerveau.
Votre disparition progammée ne fera pas de peine aux démocrates,c'est sur les décombres de votre idéologie que des peuples enfin libérés se lèveront pour créer des nations enfin libres et ou les droits de l'homme ne seront plus violés comme vous savez le faire mais vécus et appliqués par des nations respectueuses des différences qui nous enrichissent.
je suis sur que vous etes un fervent lecteur et défenseur d'arthur de gobineau en tout cas vous portez son idéologie et vous la défendez car vous n'aimez rien d'autre que votre grandeur,mais aujourd'hui la france est un pays affaibli en pleine décadence,et soyez en sur en voie de disparition,pour moi la france est seulement un état-civil,et je n'aurais pas de peine a en changer.
Pauvre france vous voulez nous vendre quoi: le 17e et 18e siecles esclavagistes,le 19e et 20e siecle colonialiste,sans parler des tortures,des massacres et autres genocides ,des déportations,non vous n'interressez plus personne,aux oubliettes de l'histoire voila votre destinée. Mais sachez que les peuples opprimés vous demanderont des comptes.vous ne meritez meme pas l'intérèt que je vous porte en vous répondant
kenavo deoc'h
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Spastik Lullaby Le Vendredi 9 mars 2012 18:18
Malloz doue, force est de constater que le français se retrouve encore une fois relégué dans les arrières salles de l\'agence BP, (n'eus hini ebed e yezh ar vro mañ, goude ur pennad e brezhoneg, alato...). Vous me direz c\'est toujours mieux qu\'à la poste où le breton ne trouve pas le moindre espace ! dalc'hit mat e mod-se hag e vo kaset ar brezhoneg da vreinañ e ivern ar chakobined...
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Pierre CAMARET Le Vendredi 9 mars 2012 19:01
Antoine CARRETA.
Je ne vous connais pas , mais vous etes penible . Vous etes heureux dans votre Francophonie et bien restez y , bouffez en .Votre imagination pedale , allez enseigner le francais aux INUIT .
Nous avons 9 heures de decalage .Il est actuellement 04.00 AM a Brisbane /Australie ,donc 07.00PM en Europe Occidentale .Vous pouvez repondre , je verrai cette reponse au petit dejeuner ce matin , mais je ne vous repondrai plus et vais me recoucher.Bon week end , au fait comment dit on Week End en bon francais ???
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 19:11

>Pourquoi vous ne répondez pas à mes questions ? Elles sont pourtant simples !
Je me permets de ne pas répondre à celles qui concernent ma vie privée. Mes origines ou mon lieu de résidence ne concernent que moi et n'apportent d'ailleurs rien au débat.
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Ar Vran Le Vendredi 9 mars 2012 20:20
@Carreta Mes réponses
"1) Il est faux d'écrire que le breton serait la « langue nationale bretonne ». C'est le français qui joue aujourd'hui ce rôle. C'est lui qui fait le lien entre tous les Bretons, en étant parlé par tous et en étant la langue maternelle de la quasi-totalité de la population. 7% de la population parle le breton, 100% le français ! "
Attention, ne confondez pas langue nationale et langue d'expression. Au moins vous reconnaissez indirectement que la Bretagne forme une nation, un bon point! Commenceriez-vous à être des nôtres ? Un peu de tenue cela ne ferait pas plaisir à nos chers jacobins hexagons.
Evidemment que le Breton n'est pas langue nationale actuellement puisque la Bretagne n'est pas indépendante.
Sachez toutefois que la langue bretonne a été reconnue par le conseil régional de Bretagne comme langue régionale de Bretagne!
Sachez d'autre part que le breton est pratiqué dans toute la Bretagne même dans les zones qui n'étaient pas historiquement bretonnantes, vous pouvez lire la presse en breton, lire des livres, regarder la télé en breton, écouter la radio en Breton sur toute la Bretagne et même sacrilège jacobin suivre et apprendre le breton partout en Bretagne. Si cela ne caractérise pas une langue nationale, c’est à dire disponible sur l’ensemble d’un territoire, alors qu’appelez vous langue nationale ? Attention, je ne parle pas du nombre de locuteurs mais de disponibilité. Une langue nationale n’a rien à voir avec un statut officiel, nuance ! Si vous avez du mal à comprendre, prenez l’exemple de l’Irlande où le gaélique irlandais est une langue nationale ayant le statut officiel même s’il n’est que très peu parlé. Etc…
2) Ce qui se passe en France n'est nullement une exception en Europe ou dans le monde. Dans la quasi-totalité des pays du monde, les langues régionales disparaissent sous le poids des langues nationales. Et les linguistes s'alarment de cette assimilation généralisée.
Oui et non. Oui dans le cas (exemple de la France) où le gouvernement central s’oppose à toute reconnaissance ou ne fait rien pour améliorer la situation. Non si d’une part la langue minoritaire a conservé un intérêt pour la population ou si elle bénéficie d’une zone géographique plus importante que celle qu’elle peut avoir dans le pays en question (cf. le basque et le catalan en France qui faute de reconnaissance sont oubliées en France mais en pleine forme à côté.
Enfin, non encore dans le cas où vous avez une volonté politique pour faire revivre (ou repratiquer) la langue. Prenez l’exemple de l’hébreu en Israël, l’exemple du gallois en Pays de Galle, du flamand en Flandres belges. Généralement dans ces cas, les gens se remettent à pratiquer leur langue car il s’agit pour eux d’un facteur de différenciation par rapport à la majorité d’à côté. Des exemples comme ceux-là fleurissent dans le monde et cela embête bien les tenants de « Ein Volk, Ein Reich, Ein… (je vous laisse le soin de compléter) ou plus pompeusement les états nations monolingues officiels. (Bien sûr toute coïncidence avec la France n’est pas le fruit du hasard…)
Pour le cas de la Bretagne, certes ce pays a subi une baisse drastique du nombre de ces locuteurs après la 2ème guerre mondiale à cause de la volonté de la France d’avoir comme seule langue sur tout le territoire français et non un plurilinguisme. Cela marchait quand les Bretons s’identifiaient d’abord comme français et accessoirement breton. Le problème c’est que cela est de moins en moins vrai et le sera de moins en moins…
3) L'évolution du français est largement positive dans le monde. Contrairement à d'autres langues qui sont elles réellement en déclin : le russe, l'allemand, l'italien ou le japonais, rongés par le déclin démographique.
Faux pour ce qui est de l’adjectif « largement ». L’évolution du français est positive uniquement par la poussée démographique en Afrique francophone. Et encore on pourra disserter longtemps sur la véritable influence du français dans cette région. (Tout n’est pas rose, loin de là…) Ailleurs dans le monde on assiste plutôt à une perte d’influence. (Pour plus d’info, je vous réinvite à lire le fil que je vous ai déjà transmis) Cela tout comme vous me désole parce que bien sûr je suis francophone mais cela ne me chagrine pas du tout car si cela permet à la France et à son arrogance d’être ridicules partout, alors là je suis content.
Enfin plus j’écris plus vous
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Alwenn Le Vendredi 9 mars 2012 20:36
@ Antoine Carreta
Ces questions n'ont rien de privées. mélenchon est d'origine espagnol, Eva Joly d'origine norvégienne.
1 - Quelle type de classe bilingue ? français-allemand, espagnol ?
Et où ? Vous pouvez donné un ordre d'idée, est de la france, sud de la france, frontière avec l'allemagne, l'Italie, ...
2 - Votre objectif est de prouver quelque chose. Qu'est-ce que vous voulez prouver et dans quel but ?
Ce n'est en rien une question privée.
3 - Quel lien avez vous avec la Bretagne et que connaissez-vous de la culture bretonne ?
Ce n'est pas particulièreemnt non plus une question privée.
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Ar Vran Le Vendredi 9 mars 2012 21:46
complément à ce que j'écrivais :
Enfin plus j’écris plus vous me faites penser à ce Mr Vernet, Vous ne seriez pas un de ses clones par hasard ?
On continue ?
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Antoine Carreta Le Vendredi 9 mars 2012 23:18

>Ces questions n'ont rien de privées. mélenchon est d'origine espagnol, Eva Joly d'origine norvégienne.
Moi, j'estime que c'est privé. Et j'ai le droit de le garder pour moi. De plus, je ne vois pas du tout en quoi cela fait avancer le débat.
>2 - Votre objectif est de prouver quelque chose. Qu'est-ce que vous voulez prouver et dans quel but ?
J'ai déjà répondu. Je ne souhaite que débattre. Comme les autres intervenants, je pense. Du moins ceux qui ne vociférent pas pour ne rien dire.
>3 - Quel lien avez vous avec la Bretagne et que connaissez-vous de la culture bretonne ?
Je m'intéresse surtout à l'aspect linguistique.
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Mikael Le Samedi 10 mars 2012 12:46
Quand on dit que la France est pleine de fachos...
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Antoine Carreta Le Samedi 10 mars 2012 16:49

Le modérateur pourrait-il publier ma réponse à Ar Vran ? C'est la troisième fois que je l'envoie.
À Ar Vran :
>Au moins vous reconnaissez indirectement que la Bretagne forme une nation, un bon point !
Je n'ai jamais écrit cela. Les Bretons font bien sûr partie du peuple français, tout comme les Franc-Comtois ou les Aquitains. La meilleure preuve est que les velléités d'indépendance sont très faibles en Bretagne.
>Sachez d'autre part que le breton est pratiqué dans toute la Bretagne même dans les zones qui n'étaient pas historiquement bretonnantes.
Cette phrase fait quand même un peu sourire car dans l'est de la Bretagne, qui n'a historiquement jamais été bretonnante, les locuteurs du breton sont presque inexistants. Voir la carte suivante :
>vous pouvez lire la presse en breton, lire des livres, regarder la télé en breton, écouter la radio en Breton.
Mais à quoi sert donc tout cela si presque tout le monde a le français pour langue maternelle ? Oui, les Bretons lisent des livres, lisent la presse, écoutent la radio ou regardent la télé mais ils font tout cela dans leur langue : le français.
>Si vous avez du mal à comprendre, prenez l’exemple de l’Irlande où le gaélique irlandais est une langue nationale ayant le statut officiel même s’il n’est que très peu parlé.
Le problème, c'est que, dans vos propos, vous n'évoquez jamais le français, qui est pourtant la véritable langue de la Bretagne. Même chose pour les autres intervenants. Il faut quand même signaler que l'emploi du breton est extrêmement minoritaire en Bretagne, même en Bretagne bretonnante. Alors que les parlers bretons à l'ouest de la Bretagne étaient vivaces au XIXème siècle, les choses ont radicalement changé depuis. C'est le français qui est devenu sans conteste la langue de toute la société bretonne. Le breton écrit, en plus d'être différent des parlers réellement usités, n'est aucunement la langue naturelle des Bretons de l'ouest. Et cette réalité est irréversible. Car ces derniers n'abandonneront pas le français pour un parler dont le poids géopolitique est très faible (le breton a une extension géographique très restreinte et un nombre de locuteurs réduit).
>cf. le basque et le catalan en France qui faute de reconnaissance sont oubliées en France mais en pleine forme à côté.
En pleine forme, cela fait un peu sourire en ce qui concerne le basque car celui-ci reste minoritairement parlé dans la province. De plus, il est indéniable que l'assimilation des langues minoritaires aux langues nationales est un phénomène mondial, qui a lieu dans quasiment tous les pays du monde. D'où les cris d'alarme largement médiatisés des linguistes, qui estiment que 90% des langues du monde risquent de disparaître avant la fin du siècle. La Catalogne est une exception car elle a réussi à sauver sa langue mais en luttant sans concession contre la domination du castillan, presque traité maintenant comme une langue étrangère.
>Cela marchait quand les Bretons s’identifiaient d’abord comme français et accessoirement breton. Le problème c’est que cela est de moins en moins vrai et le sera de moins en moins...
Je ne crois pas du tout à cette dernière affirmation. Même si on peut légitimement éprouver une attache à sa région (et cela ne se limite pas à la Bretagne, la Corse ou l'Alsace), le fait français est maintenant profondément enraciné dans toutes les régions de France. Entre autres du fait que presque tout le monde a le français pour langue maternelle. Et, dans ce cas-là, la différenciation ne joue plus. Même si les Franc-Comtois aiment bien leur région, ils n'en demeurent pas moins profondément français et ne rêvent nullement à l'indépendance de leur région. Même chose pour la Bretagne. Les Bretons ne sont absolument pas favorables à une hypothétique indépendance, qui ne leur apporterait d'ailleurs rien du tout.
>L’évolution du français est positive uniquement par la poussée démographique en Afrique francophone.
Bien sûr mais c'est déjà énorme ! Sur les autres continents, par exemple en Europe, les effectifs augmentent aussi mais moins spectaculairement qu'en Afrique.
>Ailleurs dans le monde on assiste plutôt à une perte d’influence.
C'est très discutable. Si l'enseignement du français a régressé en Europe (entre autres car le Royaume-Uni a décidé de rendre l'apprentissage d'une langue étrangère facultatif), il a progressé au Moyen-Orient (+13 %), ainsi qu'en Asie et en Océanie (+6 %) au cours des trois dernières années. Et, comme je l'ai écrit précédemment, la tendance reste largement positive. La population francophone est en croissance constante et le français pourrait même à la fin du siècle dépasser toutes les langues (sauf l'anglais) en terme de nombre de locuteurs, comme le montre le graphique coloré suivant :
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Gwion Pitre Le Lundi 26 mars 2012 11:41
Gwion Pitre - An Abuzet (Il-ha-Gwilen).
Moi j\'utilise le breton, le français et l\'anglais tous les jours. Pas de problème politique ni économique ! Pas de grands discours fumeux ! Je suis breton, je parle breton, j\'aime le breton. Mes enfants aiment le breton, mais aussi le français et l\'anglais ! Le breton doit être officiel en Basse-Bretagne, avec le français. Le breton est une langue comme une autre, elle a sa place parmi les autres langues du monde, elle est l\'âme de la Bretagne. C\'est aussi une langue à la grammaire très flexible et simple (5 verbes irréguliers), à l\'orthographe quasi-phonétique, avec un très grand potentiel (les termes scientifiques sont plus compréhensibles que les termes français).C\'est aussi une langue qui fourmille d\'expressions amusantes et pleines de sagesse.
Nous avons besoin d\'une radio en breton diffusant dans les 5 départements bretons (Nettement moins cher à mettre en place qu\'une chaîne de télé). Le breton est à peu près unifié aujourd\'hui, ce qui est nécessaire pour son avenir. (Les gens ne restent plus dans le même village / la même région toutes leurs vies). Il est moins artificiel que le français qui est le produit de l\'Académie Française
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Ar Vran Le Lundi 26 mars 2012 16:18
@Antoine Carreta
Bonjour M. si vous croyez que j'allais vous abandonner comme cela et vous donner le sentiment que vous aviez gagné, cela est peine perdu. (Les bretons sont penn kalet !!)
J'espère que vous avez pu donner votre "contribution" à ABP qui vous permettra de remettre en cause vos certitudes ainsi qu'à vos "collègues" petits soldats de la France coloniale, puissance civilisatrice phare de la lumière du monde.
Par conséquent, dans mon prochain commentaire, vous verrez mes réponses (en lettres majuscules)
A bientôt
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Ar Vran Le Lundi 26 mars 2012 16:21
@Antoine Carreta
donc voici mes réponses(en majuscules)
>Au moins vous reconnaissez indirectement que la Bretagne forme une nation, un bon point !
Je n'ai jamais écrit cela. [CERTES MAIS QUAND VOUS ECRIVEZ « IL EST FAUX D'ECRIRE QUE LE BRETON SERAIT LA « LANGUE NATIONALE BRETONNE »., CELA PEUT VOULOIR DIRE IMPLICITEMENT QUE LA BRETAGNE FORME UNE NATION ! SI VOUS OSEZ CONTREDIRE CELA, REVISEZ ALORS VOTRE FRANÇAIS CAR VOUS VOUS EXPRIMEZ MAL !)
Les Bretons font bien sûr partie du peuple français, tout comme les Franc-Comtois ou les Aquitains. La meilleure preuve est que les velléités d'indépendance sont très faibles en Bretagne.
[C’EST BIZARRE VOUS NE CITEZ COMME EXEMPLE QUE DES HABITANTS DE REGIONS FRANÇAISES QUI SE DEFINISSENT DE CULTURE FRANÇAISE, POURQUOI NE PAS AVOIR CHOISI LES ALSACIENS, LES CORSES, LES BASQUES, LES SAVOYARDS, ETC. AURIEZ-VOUS PEUR DE QUELQUE CHOSE ?]
[QUI VOUS A PARLE D’INDEPENDANCE ? NE PRENEZ PAS VOS DESIRS OU VOS LUBIES POUR DES REALITES. AVEZ-VOUS DEJA ENTENDU OU COMPRIS LES TERMES D’AUTONOMIE, DE REGIONALISATION POUSSEE, DE FEDERALISME VOIRE MAINTENANT DE « DEVOLUTION » ? IL Y A UN CHEMIN ENTRE L’INDEPENDANCE QUE VOUS SEMBLEZ CRAINDRE ET D’AUTRES ORGANISATIONS TERRITORIALES. SOYEZ OUVERT ET REGARDEZ CE QUI SE PASSE AILLEURS QU’EN FRANCE !]
>Sachez d'autre part que le breton est pratiqué dans toute la Bretagne même dans les zones qui n'étaient pas historiquement bretonnantes.
Cette phrase fait quand même un peu sourire car dans l'est de la Bretagne, qui n'a historiquement jamais été bretonnante, les locuteurs du breton sont presque inexistants. Voir la carte suivante : [ Voir le site ]:Distribution_relative_des_brittophones_en_2004.png
[M. CARRETA, J’AI ECRIT QU’IL NE FALLAIT PAS CONFONDRE « NOMBRE DE LOCUTEURS MAIS DISPONIBILITE». UNE LANGUE NATIONALE N’A RIEN A VOIR AVEC UN STATUT OFFICIEL, NUANCE ! » A LA LECTURE DE CE QUE VOUS ECRIVEZ, JE CRAINS QUE VOUS RETOMBIEZ DANS CETTE CONFUSION ! QUE CELA VOUS DEPLAISE C’EST UN FAIT MAIS NE SOYEZ PAS OBNUBILE. J’AI BIEN UTILISE LE TERME DE « PRATIQUE » ET NON « PARLE », NUANCE,…]
>vous pouvez lire la presse en breton, lire des livres, regarder la télé en breton, écouter la radio en Breton.
Mais à quoi sert donc tout cela si presque tout le monde a le français pour langue maternelle ? Oui, les Bretons lisent des livres, lisent la presse, écoutent la radio ou regardent la télé mais ils font tout cela dans leur langue : le français.
[VOUS AVEZ RAISON SAUF QUE VOUS OUBLIEZ UN DETAIL QUI A SON IMPORTANCE : LES BRETONS PEUVENT LE FAIRE EGALEMENT EN BRETON !!!! ET CELA A COTE DU FRANÇAIS. C’EST JUSTEMENT CELA QUI VOUS DERANGE. SI JE PRENDS MON EXEMPLE, JE LIS ET PRATIQUE BIEN SUR LE FRANÇAIS MAIS A COTE D’AUTRES LANGUES QUI SONT LE BRETON ET L’ANGLAIS. QUAND JE LIS EN BRETON OU EN ANGLAIS, JE NE ME FOUETTE PAS POUR AUTANT ! C’EST CE QUE L’ON APPELLE LE MULTICULTURALISME.]
>Si vous avez du mal à comprendre, prenez l’exemple de l’Irlande où le gaélique irlandais est une langue nationale ayant le statut officiel même s’il n’est que très peu parlé.
Le problème, c'est que, dans vos propos, vous n'évoquez jamais le français, qui est pourtant la véritable langue de la Bretagne. Même chose pour les autres intervenants. [BIEN SUR PUISQUE LE DEBAT PORTE SUR LA LANGUE BRETONNE, MAIS SI VOUS VOULEZ ABSOLUMENT PARLER DU FRANÇAIS, JE POURRAIS VOUS CITER LE FRANÇAIS AUX ETATS-UNIS OU EN INDOCHINE, PAR EXEMPLE…]
Il faut quand même signaler que l'emploi du breton est extrêmement minoritaire en Bretagne, même en Bretagne bretonnante. Alors que les parlers bretons à l'ouest de la Bretagne étaient vivaces au XIXème siècle, les choses ont radicalement changé depuis. [ET ALORS ?]
C'est le français qui est devenu sans conteste la langue de toute la société bretonne. Le breton écrit, en plus d'être différent des parlers réellement usités, n'est aucunement la langue naturelle des Bretons de l'ouest. Et cette réalité est irréversible. Car ces derniers n'abandonneront pas le français pour un parler dont le poids géopolitique est très faible (le breton a une extension géographique très restreinte et un nombre de locuteurs réduit). [CELA EST FAUX : QUI VOUS A PARLE QUE LES BRETONS VOULAIENT ABANDONNER LE FRANÇAIS POUR LE BRETON, VOUS PRENEZ ENCORE UNE FOIS VOS LUBIES POUR DES REALITES ! ENCORE UNE FOIS CE N’EST PAS PARCE QUE JE PARLE FRANÇAIS QUE CELA M’INTERDISE DE PARLER UNE AUTRE LANGUE,, VOIRE DE PREFERER PARLER AVEC D’AUTRES UNE AUTRE LANGUE QUE LE FRANÇAIS ! QUANT A VOTRE NOTION D’IRREVERSIBILITE, JE PENSE QUE CELA TRADUIT CLAIREMENT UN AVEUGLEMENT IDEOLOGIQUE ET NON UNE REALITE. VOUS CONNAISSEZ L’AVENIR VOUS ?, CHAPEAU, VOUS DEVRIEZ DONNER DES CONSULTATIONS DE VOYANCE ! ]
[ATTENTION AU LIEU COMMUN SUR L’ARTIFICIALITE DE LA LANGUE BRETONNE ECRITE, NE CONFONDEZ PAS UNE GRAPHIE AVEC UN PARLER. D’AILLEURS VOUS AVEZ CETTE MEME DISTINCTION ENTRE LE FRANÇAIS ECRIT ET LE FRANÇAIS PARLE, A CECI PRES QU’EN FRANCE, LES DIFFERENTS FRANÇAIS PARLES (A PART CELUI FAMILIER OU GROSSIER ET CERTAINS JARGONS PROFESSIONNELS), C’EST A DIRE LES DIALECTES ROMANS ONT QUASIMENT TOUS DISPARUS. ENCORE UNE FOIS, CE N’EST PAS PARCE QUE J’ECRIS EN BRETON UNIFIE QUE JE NE SUIS PAS CAPABLE DE COMPRENDRE (OU PARLER) LE DIALECTE LEONARD OU LE VANNETAIS). SI VOUS NE COMPRENEZ PAS CELA, QUAND VOUS ECRIVEZ A UN CANADIEN FRANCOPHONE OU A UN BELGE, ALLEZ LUI DIRE QUE VOUS LUI ECRIVEZ EN QUEBECOIS OU EN BELGE ?, JE NE PENSE PAS QU’IL SOIT SATISFAIT D’ENTENDRE CELA !
>cf. le basque et le catalan en France qui faute de reconnaissance sont oubliées en France mais en pleine forme à côté. En pleine forme, cela fait un peu sourire en ce qui concerne le basque car celui-ci reste minoritairement parlé dans la province. [FAUX, MR, RENSEIGNEZ-VOUS ET VOUS VERREZ QUE VOTRE AFFIRMATION N’EST PLUS EXACTE ! J’AVAIS BIEN SUR CHOISI VOLONTAIREMENT CES 2 EXEMPLES]
De plus, il est indéniable que l'assimilation des langues minoritaires aux langues nationales est un phénomène mondial, qui a lieu dans quasiment tous les pays du monde. D'où les cris d'alarme largement médiatisés des linguistes, qui estiment que 90% des langues du monde risquent de disparaître avant la fin du siècle. La Catalogne est une exception car elle a réussi à sauver sa langue mais en luttant sans concession contre la domination du castillan, presque traité maintenant comme une langue étrangère. [EFFECTIVEMENT ET POUR PLUS D’INDICATION, JE VOUS INVITE A PRENDRE EN COMPTE L’INFLUENCE DU POUVOIR POLITIQUE LOCAL DANS LA SAUVEGARDE D’UNE LANGUE, C’EST A DIRE SI LA REGION DANS LAQUELLE EST PRATIQUEE UNE LANGUE MINORITAIRE, LES POUVOIRS POLITIQUES LOCAUX SONT NULS OU TRES FAIBLES (CAS DE LA FRANCE PAR EXEMPLE), PARCE QUE FORTEMENT DEPENDANT DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE L’ETAT NATION, ALORS CELA PEUT ETRE VRAI. EN REVANCHE, QUAND LE TERRITOIRE EN QUESTION DISPOSE D’UN CERTAIN DEGRE D’AUTONOMIE, IL EN VA TOUT AUTREMENT…]
>Cela marchait quand les Bretons s’identifiaient d’abord comme français et accessoirement breton. Le problème c’est que cela est de moins en moins vrai et le sera de moins en moins...
Je ne crois pas du tout à cette dernière affirmation. [C’EST VOTRE DROIT ET JE CROIS BIEN L’AVOIR COMPRIS MAIS JE VOUS LE REPETE LE VENT TOURNE…]Même si on peut légitimement éprouver une attache à sa région (et cela ne se limite pas à la Bretagne, la Corse ou l'Alsace), le fait français est maintenant profondément enraciné dans toutes les régions de France. Entre autres du fait que presque tout le monde a le français pour langue maternelle. Et, dans ce cas-là, la différenciation ne joue plus. [SELON CE MEME RAISONNEMENT, CONSIDEREZ-VOUS LES WALLONS ET LES SUISSES ROMANDS COMME FRANÇAIS, JE NE PENSE QU’ILS SOIENT FORCEMENT CONTENTS DE S’ENTENDRE DIRE CELA ! ENCORE UNE FOIS, CE N’EST PAS PARCE QUE JE PARLE UNE LANGUE QUE JE SUIS FORCEMENT DE LA NATIONALITE D’ORIGINE DE CETTE LANGUE. JE ME SUIS JAMAIS SENTI ANGLAIS JUSQU’A PRESENT…]
[QUANT A LA DIFFERENCIATION, ELLE NE RESUME PAS HELAS QU’A LA LANGUE, IL Y A AUTRES CHOSES (LES HABITUDES, LA CULTURE, LA FAÇON DE VIVRE, …CONSIDEREZ-VOUS QUE LES ECOSSAIS SONT DES ANGLAIS ? MOI NON, LOIN DE LA !]
Même si les Franc-Comtois aiment bien leur région, ils n'en demeurent pas moins profondément français et ne rêvent nullement à l'indépendance de leur région. Même chose pour la Bretagne. Les Bretons ne sont absolument pas favorables à une hypothétique indépendance, qui ne leur apporterait d'ailleurs rien du tout. [SUJETS DEJA TRAITE, CF. PLUS HAUT, PETITES REMARQUES : POURQUOI PARLEZ-VOUS DES FRANCS COMTOIS, ALORS QU’IL EXISTE D’AUTRES REGIONS EN FRANCE ? ET QUI VOUS A PARLE D’INDEPENDANCE ?]
>L’évolution du français est positive uniquement par la poussée démographique en Afrique francophone. Bien sûr mais c'est déjà énorme ! Sur les autres continents, par exemple en Europe, les effectifs augmentent aussi mais moins spectaculairement qu'en Afrique. [C’EST MARRANT MAIS JE VOYAGE BEAUCOUP EN EUROPE, MAIS JE N’AI PAS L’IMPRESSION QUE LES EFFECTIFS AUGMENTENT, PEUT-ETRE NE DOIS-JE PAS VOYAGER DANS LA MEME EUROPE ? OU PEUT-ETRE QUE JE CROIS QUE VOUS CONFONDEZ LES TERMES « APPRENANT UNE LANGUE » ET « PARLANT COURAMMENT LA LANGUE ». CE N’EST PAS PARCE QUE J’AI QUELQUES NOTIONS D’ESPAGNOL, LANGUE QUE J’AI APPRISE QUE CELA FAIT DE MOIS UN HISPANISANT, LOIN DE MOI CETTE IDEE !]
>Ailleurs dans le monde on assiste plutôt à une perte d’influence. C'est très discutable. Si l'enseignement du français a régressé en Europe (entre autres car le Royaume-Uni a décidé de rendre l'apprentissage d'une langue étrangère facultatif), il a progressé au Moyen-Orient (+13 %), ainsi qu'en Asie et en Océanie (+6 %) au cours des trois dernières années. Et, comme je l'ai écrit précédemment, la tendance reste largement positive. La population francophone est en croissance constante et le français pourrait même à la fin du siècle dépasser toutes les langues (sauf l'anglais) en terme de nombre de locuteurs, comme le montre le graphique coloré suivant : [ Voir le site ] [ENCORE UNE FOIS, IL Y A UN PAS ENTRE LE FAIT D’APPRENDRE UNE LANGUE ET DE SE DEFINIR PRATIQUANT DE LA LANGUE .QUAND VOUS REGARDEZ DANS LE DETAIL LES CHIFFRES FOURNIS PAR L’AGENCE DE LA FRANCOPHONIE ET CEUX VENANT DE WIKIPEDIA, VERSION FRANCOPHONE, ON MELANGE ALLEGREMENT TOUT ET N’IMPORTE QUOI ! REGARDEZ VOTRE GRAPHIQUE, JUSTEMENT ET SURTOUT LES COMMENTAIRES EN HAUT, C’EST A MOURIR DE RIRE !!
ENFIN POUR PRECISER JE N’AI RIEN CONTRE LA LANGUE FRANÇAISE PUISQUE C’EST D’UNE PART MA LANGUE MATERNELLE ET QUE D’AUTRE PART JE M’EXPRIME EN FRANÇAIS. EN REVANCHE, JE SUIS FAROUCHEMENT OPPOSE A SON DETOURNEMENT AUX PROFITS D’IDEOLOGIES OU A DES PRETEXTES PERMETTANT DE DEFENDRE L’ORGANISATION ACTUELLE D’UN ETAT NATION A BOUT DE SOUFFLE QUI S’APPELLE LA FRANCE. JE PENSE SINCEREMENT QUE LA LANGUE FRANÇAISE MERITE BIEN MIEUX QU’A ETRE CANTONNEE DANS UN ROLE DE JUSTIFICATION DE LA SOI-DISANTE SUPERIORITE DE L’ETAT –NATION FRANCE OU DE CELUI D’UN ROULEAU COMPRESSEUR JACOBIN. POUR MOI, LA LANGUE FRANÇAISE CE N’EST PAS CELA ET LE SERA JAMAIS…]
En tout cas, vous n'avez pas répondu à ma question du début : seriez un clone de Mr. Vernet ou pire une sorte de Troll, qui est uniquement là pour faire tourner en rond un débat avec toujours les mêmes arguments pompiers ? J'espère pour vous que non.
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o. Nicolas Le Lundi 26 mars 2012 23:34
@Caretta
Ce monsieur Carreta fait des copier/coller de mr Vernet...c\\\'est probablement la même personne !
L\\\'impèrialisme francophone en perdition..moarvat, sur\\\'oar.
Autrement, moins il y aura de locuteurs de breton, plus l\\\'Etat sera redevable de former les générations dépourvues de la langue de leur ancêtre. Il faut réparer ses crimes.C\\\'est possible, et la note va être salée !
Personnellement né en france, à paris, je suis venu au pays de mes ancêtre,en bretagne, et découvrant ces discriminations, écoeurés, j\\\'apprend le désamour de cette france à mes enfants, comme toutes les générations à venir, il faudra leur inculquer qu\\\'il n\\\'est pas possible d\\\'aimer son... BOURREAU !!Les jeunes ressentent d\\\'ailleurs ce manque, et l\\\'expriment en brandissant plus fort que les anciens le \\\"gwen ha du\\\", drapeau breton.
Mr Caretta devrait lire le dernier livre de mr chevènement du MDC,...\\\"la france est-elle finie ?..
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Morgan Le Jeudi 5 avril 2012 20:33
Salud deoc'h tudoù !
Bon, sapre afer zo aze fidamdoul !
Kalonek a-walc'h on bet ha setu lennet din tout ar pezh zo bet embannet amañ. Peadra zo da chom sabatuet é welet pegen strizh eo spered tud 'zo !
Meur a dra zo àr ma spered :
- mont a ra niver ar vrezhonegourion àr zigresk : gwir eo, met penaos e c'heller bout kontant get seurt traoù ? ha dre faot piv eo soñj deoc'h ?
- "e Bro Frañs, ar yezh ne c'heller ket ober hepti eo ar galleg, muioc'h evit ar saozneg (...) ha kas a ran da soñj deoc'h emañ ret d'an holl dielloù labour bout lakaet e galleg ivez hervez ar lezennoù ha memes mod get ar poelladoù". A gaoz da berak ? N'eo ket gouest an dud da gompren saozneg ? (gwir eo n'eo ket gwall uhel live saozneg an dud e Bro Frañs...) Met ma eh eus lezennoù evit seurt traoù emañ evit difenn ar galleg ha tra ken, èl ar lezenn Toubon hag a gemer harp àr ar Vonreizh « La langue de la République est le français » (article 2) (memes mard eo bet oc'hpennet un tammig tra ac'houde), embannet sañset evit ma ne vehe ket re a saozneg, met implijet a-enep ar yezhoù èl ar brezhoneg, an euskareg... Ma kavit dispar ar lezennoù evit difenn ho yezh hag a c'hell bout en arvar àr tachennoù zo, perak n'oc'h ket evit kompren hon eus ni c'hoant da stourm evit ar brezhoneg ?
- Tout an dud a ouia galleg e Breizh, ya, met petra cheñch evidoc'h e vehe divyezhek hor panelloù ? Adal ma chom galleg ivez n'ho peus ket da glemm, an dud ha n'int ket brezhonegourion anezhe (c'hoazh) a c'hell kompren hag ur blijadur eo evit ar re arall gellet gwelet, lenn ha komz o yezh ivez.
- C'hwi lâra emañ ne vern petra an doare ma vez skrivet brezhoneg... Komz a ran me brezhoneg Bro Gwened ha neoazh e soñj din on bet komprenet get an holl vrezhonegourion o deus lennet ar pezh 'm eus skrivet. Ne skriver ket tre èl ma tistager, met e galleg naket ! pe skrivit mod SMS neuze !
Un troc'h a zo bet e treuzkas ar yezh em familh, met ma zud o deus desket brezhoneg pa oant studierion, o fevar bugel a zo bet skoliataet e Diwan ha setu bremañ brezhoneg e leizh en ti ! Mont a rin da skolaerez e Diwan ivez, get ur bern mignoned din e komzan brezhoneg hepken, ur blijadur eo me lâr deoc'h ! N'eo ket strizh ma spered avat, ar c'hontrol eo kentoc'h soñj din. Ne redian den da zeskiñ brezhoneg met me garehe gellet gober get ar yezh 'm eus c'hoant disoursi ha kaout lezennoù evit kement-se. Gober get meur a yezh a zo ur binvidigezh. Bemdez e komzan brezhoneg ha fier-ruz on get kement-se !
Salut à tous !
Bon, sacrée affaire fidamdoul !
Après avoir eu le courage de lire tous les commentaires, je suis interloquée par l'étroitesse d'esprit de certains (bien que ce ne soit pas la première fois que je me retrouve confrontée à ce genre de discours malheureusement...).
Plusieurs choses me viennent à l'esprit :
- le nombre de bretonnants diminue, c'est un fait, mais comment peut-on se réjouir de ce genre de choses ? et à qui la faute d'après vous ?
- " il est évident qu'en France, la langue indispensable est le français, bien avant l'anglais, l'allemand ou le chinois. (...) Je rappelle également que les documents de travail doivent tous légalement être disponibles en français, y compris les logiciels." Pourquoi ça ? Les personnes concernées ne comprennent-elles pas l'anglais ? S'il y a ce genre de lois c'est bien pour défendre le français et rien d'autre, tout comme la loi Toubon qui s'appuie sur la Constitution et le merveilleux article disant que : "La langue de la République est le français". Il a été quelque peu rallongé je vous l'accorde, mais dans les faits cela ne change rien. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose de défendre le français face à l'anglais, mais comment pouvez-vous à la fois abonder dans ce sens et ne pas comprendre que nous voulions, de la même manière défendre le breton ? Veillez m'excuser mais c'est à n'y rien comprendre... Je ne comprends pas en quoi c'est un argument pour vous cher monsieur.
- Tout le monde parle français en Bretagne, c'est vrai, mais en quoi la signalétique bilingue peut poser problème pour des gens qui ne parlent pas (encore) breton ? Ils peuvent lire les panneaux tout comme les bretonnants qui ont plaisir à voir, lire et parler leur langue !
- Vous dîtes que l'orthographe qui a été choisie en breton ne tient pas la route et n'est fondée sur rien... mais je parle Vannetais et il me semble qu'aucun bretonnant ayant lu ce que j'ai écrit plus haut a eu du mal à me comprendre, grâce à l'orthographe unifiée justement. On n'écrit pas comme on prononce certes, mais en français non plus si je puis me permettre, ou alors écrivez en SMS !
Dans ma famille il y a eu une coupure dans la transmission de la langue, mais mes parents ont appris le breton lorsqu'ils étaient étudiants, puis mis leurs quatre enfants à Diwan et nous parlons maintenant tous breton à la maison. Je vais devenir professeur des écoles à Diwan, je parle toujours breton à bon nombre de mes amis et c'est un vrai plaisir vous pouvez me croire. Ce n'est pas pour autant que je fais preuve d'étroitesse d'esprit, au contraire je pense. Nous ne restons pas repliés sur nous-mêmes. Je n'oblige personne à apprendre le breton, je souhaiterais simplement pouvoir parler la langue que je veux et avoir des lois pour la défendre. Parler plusieurs langue c'est une vraie richesse. Je parle breton tous les jours et j'en suis plus que fière.
El evit ar panelloù divyezhek, pep hini en do gellet lenn ar lodenn en doa c'hoant digudenn...
Tout comme les panneaux bilingues, chacun aura pu lire la partie qu'il souhaite, sans le moindre problème...
Setu bevet Breizh, bevet ar brezhoeg ha bevet Ai'ta ! Joa deoc'h !
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