L’UDB réclame l’extension de la réglementation “zone tendue” à toutes les communes qui en feraient la demande.
La rentrée est douloureuse dans nombre de villes de Bretagne où les étudiants peinent à se loger. Les difficultés touchent même des villes moyennes et petites qui n’étaient pas connues pour subir une tension particulière sur le marché de l’immobilier. Ces épreuves pour les étudiants s’ajoutent aux difficultés déjà connues pour les salariés. La pénurie de logements disponibles entrave gravement la mobilité et les recrutements.
Les causes de cette crise sont connues : en plus de la croissance démographique, la Bretagne est touchée massivement par l’achat de résidences secondaires (qui représentaient déjà avant la crise COVID près de 13 % des logements) et par la multiplication des locations touristiques de courte durée. Dans un contexte de pénurie, il importe de privilégier le logement principal pour un bon accueil de toutes et tous.
Les communes classées en “zone tendue” disposent de quelques leviers pour défendre le droit au logement, en encadrant les loyers, en surtaxant les résidences secondaires et les logements vacants, ou encore en réglementant les locations touristiques de courte durée. Mais seule une minorité de communes à accès à ces moyens fiscaux et réglementaires aujourd’hui en Bretagne. Pour répondre à l’urgence, l’UDB revendique l’extension de la réglementation “zone tendue” à toutes les communes qui en feraient la demande, tant les difficultés de logement touchent aujourd’hui des territoires de toute sorte en Bretagne. L’UDB va écrire en ce sens à la ministre du Logement, Madame Emmanuelle Wargon, et aux parlementaires des cinq départements bretons.
Ces dispositifs devraient permettre d’atténuer dans un premier temps la violence de la crise du logement, avant de construire et de mettre en place des solutions plus ambitieuses.
Lydie Massard – Porte-parole de l’UDB
Communiqué de presse
Commentaires (5)
Mais pourquoi soutenez-vous la politique du PS à Nantes et Saint-Nazaire? Les élus font des pieds et des mains pour attirer de nouveaux habitants en vantant - en particulier -leur côte Atlantique pour les fins de semaine. De plus ils plébiscitent le airbnb
Nantes-Métropole tient à construire 6 000 logements par an dans le but d' accueillir de nouveaux habitants.
Evidemment cela rapporte et le PS peut, dans le site remarquable du sillon de Bretagne à Nantes, proposer un arbre aux Hérons, tout en métal, dit "culturel". P Orifice clame : il coûte cher mais il rapportera plus. Et le mot Bretagne est effacé. Perdre son âme.....
A part quelques petites réussites, Nantes est défigurée...Et les élus de s'étonner de la circulation de plus en plus difficile, de l'augmentation de la chaleur entre certains immeubles.
source : adeupa-agence urbanisme de Brest-Bretagne
245 000 résidences secondaires
8000 personnes sans-abri
+40°/° de logements
population +18°/°
suite à ce covid,en 2021 80°/° des cadres veulent fuir la région parisienne et acheter par exemple en Bretagne de préférence maison avec jardin.Ce qui n'est plus à la portée de bien des bretons,y compris
pour du locatif.Comment peut-on continuer à privilégier l'arrivée de ces nouveaux habitants sans se soucier des difficultés des bretons qui doivent résider de plus en plus loin du lieu de travail sans compter le temps passé dans les bouchons sur les routes?
" Il faudrait construire les villes à la campagne,l'air y est plus sain" disait Aphonse Allais,l'ennui
c'est que nos villes bretonnes deviennent de moins en moins vivables: trop chères trop bétonnées.
la nature,le tissu du vivant disparaissent dans ces villes comme dans la campagne.
comment se fait-il qu'il y a plus de logements que d'habitants ?
« l'on peut être au bureau le matin et à la plage le soir », vante la plaquette promotionnelle de « la deuxième ville française la plus accueillante pour les expatriés ». L'opération séduction est en marche.
« On a fait venir des collaborateurs d'Espagne, d'Angleterre, d'Allemagne... et des expatriés, issus de grands groupes comme Google, Facebook... habitués aux grandes métropoles et qu'il a fallu convaincre de venir à Nantes.
https://www.latribune.fr/regions/pays-de-loire/cinq-projets-qui-preparent-l-avenir-de-nantes-675895.html