Attention, la langue bretonne meurt toujours ! Samedi 25 octobre, les Guingampais ont pu s'étonner, en se rendant à la poste ou à la gare, de voir des jeunes gens en t-shirts orange et masques blancs étendus au sol, ainsi que l'Ankou se baladant entre eux au son d'un "biniou funèbre" !

Attention, la langue bretonne meurt toujours !

Samedi 25 octobre, les guingampais ont pu s\'étonner, en se rendant à la poste ou à la gare, de voir des jeunes gens en t-shirts orange et masques blancs étendus au sol, ainsi que l\'Ankou se baladant entre eux au son d\'un \"biniou funèbre\" !

Cette mise en scène des membres d\'Ai\'ta Bro-Dreger, collectif militant de manière non-violente, apolitique et conviviale pour la promotion d\'une langue bretonne vivante, voulait ainsi rappeler que malgré le soutien de la population bretonne aux mesures de sauvegarde de sa langue, celle-ci continue de disparaître petit à petit.

En effet, si aujourd\'hui beaucoup d\'enfants ont accès à un enseignement en breton, dans le meilleur des cas jusqu\'au baccalauréat, où et quand peuvent-ils l\'utiliser par la suite ? Comment pratiquer une langue invisible dans tous les lieux que nous parcourons tout au long de la journée ?

Le breton n\'a aucune chance de survie s\'il est impossible de l\'utiliser hors de l\'école et du cercle familial. Or, de nombreux employés de nos services seraient prêts à nous recevoir en breton... si seulement on les laissait faire !

Ai\'ta! Bro-Dreger demande donc la bilinguisation des services de la SNCF et de la Poste.

Ai\'ta! Bro-Dreger.