Accueil des 2 ans en maternelle : l'UDB dénonce la décision du Ministre de l'éducation nationale

- Dépêche -

L' Union Démocratique Bretonne dénonce la décision du Ministre de l'éducation nationale de fermer les portes des écoles aux enfants de deux ans et les suppressions de classes envisagées pour la rentrée scolaire de septembre 2007.

Bedex Erwann pour ABP le 25/01/07 9:58

Par un communiqué de Mona Bras, son porte parole, l'Union Démocratique Bretonne (UDB) dénonce la décision du Ministre de l'éducation nationale de fermer les portes des écoles aux enfants de deux ans et les suppressions de classes envisagées pour la rentrée scolaire de septembre 2007.

Si l'accueil des enfants, dès 2 ans, à l'école est une question à traiter avec précaution en fonction notamment de l'évolution individuelle de l'enfant, pour autant, de nombreuses études montrent l'importance d'une intégration précoce à l'école et son impact sur la réussite scolaire. Aujourd'hui en Bretagne, les usages font que près de 60 % des enfants de 2 ans sont scolarisés, ce qui prouve l'attachement des familles à ce principe et contribue aux bons résultats scolaires en Bretagne.

A partir de la prochaine rentrée scolaire, sans consultation ou concertation, le gouvernement entend limiter à 15% le taux des enfants de 2 ans en maternelle.

Ce geste autoritaire qui remet en cause le principe de la scolarité dès 2 ans, aura des répercussions évidentes sur l'augmentation des effectifs dans les classes accueillant les élèves de 2 ans à 5 ans. Par ricochet, cette décision générera des demandes plus nombreuses dans les crèches de la part des parents qui travaillent. Comment les mairies pourront-elles répondre à ces demandes légitimes sachant que les solutions d'accueil sont déjà insuffisantes dans certains secteurs ?

Pour l'Union démocratique Bretonne, il est clair que le ministère de l'éducation nationale met en œuvre la pénurie budgétaire organisée par le gouvernement. La mobilisation de tous s'impose, pour protester contre les mesures arbitraires du tandem Villepin-Sarkozy et refuser de voir sacrifier les moyens d'éducation de nos enfants.

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