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Drapeau Kurdistan
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- Communiqué de presse -
A propos des valeurs communes entre Kurdistan et Breizh
Suite à la mort du Breton Kendal Breizh, sous les bombes turques dans les rangs Kurdes, une journaliste m'a posé quelques questions... Comme il me semble que l'intégralité de mes réponses ne sera pas publiée dans son journal, les voici ici, intégrales.
bonnet rouge Par Assemblée de Bretagne des Bonnets Rouges le 22/02/18 16:48

Suite à la mort du Breton Kendal Breizh, sous les bombes turques dans les rangs Kurdes, une journaliste m'a posé quelques questions... Comme il me semble que l'intégralité de mes réponses ne sera pas publiée dans son journal, les voici ici, intégrales.

Comment expliquer l’engagement de Kendal Breizh qui, à l’image de plusieurs Bretons (d’après ses propos), a combattu aux côtés des kurdes ?

Je ne connaissais pas Kendal Breizh, donc je ne peux pas parler pour lui. On m'a dit qu'il était aussi militant breton, mais je ne l'ai jamais rencontré. Paix à son âme et honneur à lui, pour son engagement armé contre Daesh au côté des Kurdes. Personnellement mon engagement politique est pacifique et démocratique, non violent donc, mais je ne ne suis pas étonné que des Bretons s'engagent auprès des Kurdes pour leur liberté et leur reconnaissance : en Bretagne il y a une chape de plomb sur nos idéaux : la réunification de la Bretagne est au point mort, les langues de Bretagne (le breton et le gallo) se meurent tranquillement, après l'interdiction officielle de les parler et de les enseigner en milieu scolaire par le passé, et le très timide soutien qui leur est apporté actuellement... Avec nos langues, nos cultures diverses et notre histoire disparaissent aussi. Cela porte un nom : ethnocide ! Et d'ailleurs le Droit français ne reconnaît pas l'existence du Peuple Breton.. Ce qui veut tout dire.

Je crois savoir que les Turcs sont venus à Paris dans les années 60, pour prendre conseil auprès des Jacobins, sur les manières de traiter de façon radicale les problèmes des minorités nationales... Sans doute la manière expéditive utilisée contre les Arméniens près de 50 ans plus tôt n'était plus possible contre les Kurdes, (la même méthode fut utilisée par les Jacobins sous la Terreur contre les Bretons et les Vendéens...), aussi les Turcs se sont intéressés aux méthodes "pacifiques et légales" pour tuer la conscience des Peuples internes, à l'étouffée, lentement et progressivement, génération après génération... L'air de rien mais au final avec une très grande efficacité : celle du pays autoproclamé des Droits de l'Homme...

En Bretagne, ce système d'ethnocide doux est pratiquement en phase terminale... Pour exemple, aux dernières régionales sur les 5 départements de Bretagne intégrale, 50 % des inscrits n'ont pas voté, 45% des inscrits ont voté pour un parti jacobin hexagonal au premier tour... et seulement 5% des inscrits ont voté breton. De là à dire que seulement 5% des Bretons ont une véritable conscience politique bretonne aujourd'hui, cela ne me semble pas déraisonnable. Rien à voir avec ce qui se passe en Ecosse, en Corse ou en Catalogne... Partout en Europe, les Peuples se réveillent, et dans le Monde aussi... C'est à terme la fin des Etats monoblocs et la reconnaissance des Peuples autonomes ou indépendants...

Les Kurdes, sous la coupe étouffante de la Turquie, sont depuis longtemps dans ce réveil logique et naturel des Peuples. Ils veulent réunir leur Peuple Kurde, actuellement divisé sur plusieurs Etats du Moyen Orient, en un seul : le Kurdistan, et s'auto administrer, avec la manne pétrolière dont ils disposent sous leurs pieds. S'affranchir de toutes les règles étrangères à leur culture, politique centraliste ethnocidaire ou religieuse intégriste liberticide... La liberté en un mot... Celui qui fait rêver les Peuples et les Hommes... En Bretagne aujourd'hui, sous la chape de plomb jacobine omniprésente, (enseignement, médias, administration, musées, etc..), le rêve de liberté fait grise mine et vire au roman d'Orwell, "1984"...

Par contre, chez les Kurdes, tout semble encore possible... leur langue et leur culture sont encore bien vivantes, leurs valeurs sont culturellement humanistes (comme chez nous les Bretons), et les femmes kurdes sont égales aux hommes, et le prouvent les armes à la main... Ils sont aussi plus de 40 millions d'individus, avec une majorité de jeunes gens... C'est énorme et l'avenir semble leur appartenir. A partir de là, il me semble compréhensible que des Bretons idéalistes, étouffant en Bretagne sous le poids administratif jacobin, puisse rejoindre la cause kurde, armes au poing contre Daesh... Soudainement la vie prend sens dans l'action, le but est clair et la cause propre... Ces Bretons là s'engagent pour la liberté... Celle des Peuples dont feront aussi partie les Bretons un jour !

Quels liens peut-on observer entre les objectifs défendus par la cause bretonne et ceux des Kurdes qui combattent actuellement en Syrie ?

Le point commun entre le militantisme de tous les Peuples et Nations non représentés et sans Etat, armé ou pacifique, c'est tout simplement l'exigence du droit à l'autodétermination : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est le principe selon lequel « chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique ». Le principe stipule que tout peuple, lorsqu’il est victime d’un oppresseur, a le droit de se défendre. Il est défini dans l’article premier du Pacte sur les droits civils et politiques du 16 décembre 1966 : « tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. » Ce droit à l'autodétermination des peuples est inscrit aussi dans plusieurs Conventions Internationales, à l'Europe comme à l'ONU, et signées par les Etats siégeant à l'ONU, dont la France et la Turquie... Mais la France et la Turquie ne respectent pas leur signature, ou plutôt ils tergiversent en disant que le droit à l'autodétermination des peuples ne concerne que leur Peuple français, ou leur Peuple turc...

Personnellement je ne sais pas ce qu'est le Peuple français ou le Peuple turc... Ces peuples là sont artificiels et assemblés au fil du temps par la force, les guerres et la ruse politique... Par contre je sais ce qu'est en France le peuple Corse, Savoisien, Catalan, Occitan, Basque ou Breton... et en Turquie, le peuple Arménien ou Kurde... Les jacobins ont créé une religion laïque de "la république une et indivisible et de l'état nation"... Ce ne sont que des concepts récents et sans fondements historiques... L'hexagone actuel est très récent, guère plus d'un siècle et demi... Et à l'époque ou la Bretagne était indépendante depuis nos rois Nominoe et Erispoe jusqu'au duc François II et sa fille Anne, le Royaume de France n'a été qu'un petit territoire parfois guère plus grand que l’Île de France actuelle... Finalement tout n'est question que de point de vue et de pouvoir politique... Une langue, c'est juste un patois avec une armée : "Malheur aux vaincus" disait Jules César, et l'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.. jusqu'à que la vérité, sous forme d'un filet d'eau souterraine, finit enfin par sortir au grand jour, sous la forme d'une source d'eau claire et limpide. Celle des Droits de l'Homme tout simplement, enfin respectés...

Quelles sont les valeurs communes entre Bretons et Kurdes ?

C'est une question générale à laquelle il faut répondre avec précaution, car il existe toutes sortes de sensibilités chez les Bretons comme chez les Kurdes ! Nous avons par exemple des Bretons proches du pouvoir jacobin comme des Kurdes proches du pouvoir Turc... Donc quand on parle des valeurs communes des Bretons et des Kurdes, définissons d'abord de quels Bretons ou Kurdes nous parlons... Si nous voulons parler des Bretons qui militent pour une Bretagne réunifiée, autonome ou indépendante, et des Kurdes qui militent pour le Kurdistan libre, il y a sans doute des valeurs communes...

D'abord la liberté, ou le droit à l'autodétermination : c'est le Peuple qui décide par voie démocratique tout ce qui le concerne. Il gère sa propre administration et sa fiscalité, promulgue ses propres lois et les fait appliquer... Le système des Länder en Allemagne est un système fédéral d'autonomie des régions, qui plairait aux autonomistes bretons. Les indépendantistes voudraient à terme une rupture totale : que la Bretagne devienne indépendante comme la Belgique, la Hollande, le Danemark ou les Pays Baltes... Économiquement elle en aurait les moyens, car actuellement c'est la France qui gère sa manne fiscale... Une Bretagne indépendante réunifiée serait donc plus riche que la Bretagne morcelée et soumise actuelle...

Pour les Kurdes, il s'agit à travers le réveil du Kurdistan de rassembler quatre territoires sur quatre Etats (Turquie, Irak, Iran, Syrie) et les habitants Kurdes qui y vivent, avec le retour de la diaspora... Là nous sommes dans une logique totalement séparatiste mais face à quatre Etats... La difficulté semble majeure, surtout quand le peuple kurde n'a aucun allié de poids parmi les Etats siégeant à l'ONU... Ils viennent même de se faire lâcher après leur engagement victorieux contre Daesh, par les acteurs occidentaux, français comme américains ou européens... et la Turquie les bombarde actuellement dans l'impunité la plus totale... Les Droits de l'Homme et des Peuples s'arrêtent là où commencent ceux des affaires et surtout ceux des intérêts des Etats...

Ensuite, l'égalité entre tous les individus, et entre les hommes et les femmes. C'est le respect dans son ensemble de la Charte des Droits de l'Homme. Il existe d'ailleurs chez les Bretons comme les Kurdes, une prédisposition naturelle et culturelle à vivre selon les droits de l'homme et cela bien avant leurs promulgations...

En Bretagne le servage a été aboli sous le Duc Alan Barbetorte, et c'est l'annexion par la France qui imposera de retour la féodalité en Bretagne. La France abolira de façon définitive l'esclavage seulement en 1848 ! La Bretagne indépendante avait donc ainsi environ 845 ans d'avance sur la France moderne par rapport aux Droits de l'Homme... Sur le plan politique aussi la Bretagne était plus démocratique que la France : la monarchie française était absolue, le roi décidait de tout... Par contre avant son annexion par la France, la Bretagne avait un régime de Principauté parlementaire, où les Etats de Bretagne contrebalançaient le pouvoir du Duc... De façon générale la France a été un pays sanguinaire, belliqueux et colonisateur, alors que la Bretagne était un pays pacifique dont le principal rapport avec les autres pays était le commerce maritime...

De même la Turquie a une histoire très belliqueuse, sanguinaire et conquérante... L'Empire Ottoman , le génocide Arménien, les répressions sévères contre les Kurdes dès 1847...

Les Kurdes, eux, ont joué un rôle de premier plan dans le domaine des arts, de l'histoire et de la philosophie et ont affirmé dés le milieu du IXème siècle leur propre puissance politique (comme les Bretons !).

La nostalgie d'un destin qui semble commun : d'abord Peuples importants et structurés politiquement, Bretagne et Kurdistan sont aujourd'hui deux pays trahis, sans aucune autonomie politique, et soumis au centralisme respectivement français et turc... Partant du principe que vous connaissez votre histoire bretonne, voici un peu d'histoire kurde : au milieu du Xème siècle, le Kurdistan est composé de quatre grandes principautés kurdes qui auraient pu s'unir dans le temps , mais des invasions massives des barbares des steppes stoppèrent leur développement... (Comme en Bretagne où les Vikings cassèrent l'essor du Royaume de Bretagne... ). Les Turcs en profiteront à suivre pour annexer le Kurdistan... qui deviendra une province turque à partir de 1150... A partir du XVème siècle, le Kurdistan sera largement autonome et en paix pendant près de 3 siècles, allant jusqu'à frapper monnaie. Puis à partir de 1847 jusqu'à la première guerre mondiale, de nombreuses insurrections Kurdes seront durement réprimées par les Turcs... Ils réclamaient déjà la création d'un état Kurde ! Au lendemain de la défaite ottomane face aux puissances alliées en 1918, les Kurdes indépendantistes formèrent une délégation dépêchée à la Conférence de Versailles pour présenter les revendications de la nation kurde... Après de nombreuses promesses internationales de part et d'autre, qui ne furent jamais tenues, fin 1925, le pays des Kurdes, connu sous le nom de Kurdistan depuis le XIIème siècle a été morcelé entre 4 Etats, Turquie, Iran, Irak, Syrie, et pour la première fois de sa longue histoire, il allait être privé de son autonomie culturelle... Ce sont les Kurdes qui ont payé le plus lourd tribut et sans doute souffert le plus du remodelage de la carte du Proche-Orient. Cela continue aujourd'hui, où ils semblent servir de pions sur l'échiquier international.

Les idéaux communs pour l'avenir ? Les Bretons et les Kurdes qui continuent de rêver, au-delà de la liberté et de l'égalité dans les Droits de l'Homme, aimeraient une société respectueuse de leur culture millénaire, de leur langue, de leur histoire... Une société où le capital international ne tue pas les initiatives locales et familiales, où la terre et l'eau ne soient plus polluées... Une société humaine tout simplement, qui respecte qui ils sont, dans une autodétermination démocratique et concertée...

Est ce trop demander ? N'est ce pas là l'avenir de tous les Peuples ? Sinon quoi ? La mort lente et inéluctable à cause de la folie actuelle ? A tous les faiseurs de mort et de pollution, nous posons cette question simple : à quoi cela vous servira-t-il d'être les plus riches du cimetière ?

JLLC

19/2/2018.

Cet article a fait l'objet de 1201 lectures.
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Émanation du mouvement des Bonnets Rouges, l'ABBR est née d'un vote démocratique de la base des Bonnets Rouges lors de l'assemblée des comités le 5 avril 2014 à Loudéac. Au sein de l'ABBR, nous sommes une table ronde de sensibilités multiples. Illégalement et injustement inféodée par la France, dans une république faussement démocratique, la Bretagne nous unis dans l'adversité pour enfin Vivre Décider et Travailler sur l'intégralité de notre territoire à 5 départements. Contact: abbr.bzh@gmail.com
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Vos 10 commentaires
Jacques Le Jeudi 22 février 2018 17:57
Excellent.... Vraiment l'un des articles les plus intéressants que j'ai lu... et l'exercice n'était pas facile...
Il est d'autant intéressant qu'il me semble fédérateur de tous les Bretons.... Tous les Bretons peuvent se reconnaître dans cet article...
Car c'est une réalité : même si l'YPG (cible de l'armée turque en Syrie) est historiquement un mouvement marxiste, la sociale-démocratie et la droite libérale bretonne soutiennent également et fortement les Kurdes pour la justesse de leur combat et leur vision sociétale plus démocratique que socialiste (il ne s'agit pas de créer un énième état socialiste, mais de bien de créer une démocratie moderne).
Un point à noter: Je trouve que la présentation de l'indépendantisme est trop négative (vis à vis de celle de l'autonomie, notamment avec l'emploi du mot séparatisme... on ne se sépare totalement que lorsque l'autre s'avère être incapable de dialogue... ce qui est rare) même si elle correspond ce qui se dit généralement.
Il existe une définition que je trouve particulièrement descriptive de la réalité du concept : "L'indépendance, c'est la capacité de choisir soi-même ses interdépendances."
Exemple : Ce n'est pas à la France de décider des frontières administratives de la Bretagne, une telle décision ne peut être légitime que dans les mains des Bretons uniquement... Donc, il ne peut y avoir une interdépendance entre la Bretagne et la France sur l'organisation administrative du territoire breton et réciproquement... Par contre, la Bretagne peut parfaitement décider avec les partenaires européens dont la France de participer à Airbus, étant déjà l'un des acteurs principaux... (interdépendance sur un projet industriel)
Il s'agit d'une définition donnée par un indépendantiste Kanak... et je pense que le mouvement breton devrait faire sienne cette définition... qui est à la fois simple et parfaitement juste...
Et encore bravo pour ce bel article
A galon vat,
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Fulup richard Le Jeudi 22 février 2018 18:37
Bel et bon article..
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Lheritier Jakez Le Jeudi 22 février 2018 18:44
Je fais circuler ce bel article dans mes réseaux en Bretagne et ailleurs.
L'assemblée de Bretagne des Bonnets Rouges existe donc toujours?
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yvon OLLIVIER Le Vendredi 23 février 2018 07:10
Ne jamais oublier que les jeunes turcs qui pratiquèrent le génocide arménien vouaient une admiration sans bornes à .... Robespierre
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Lucien Le Mahre Le Vendredi 23 février 2018 09:57
Excellent.
Xavier Grall a quelque part rendu hommage au courage des Kurdes, symbole de résistance. Je crois me souvenir qu'il en appelait alors à "des Kurdes en Finistère" !
J'ai eu l'occasion de rencontrer un jeune Kurde de Turquie chez des amis Bretons il y a environ une vingtaine d'années. Quand je lui ai demandé de prononcer une phrase dans sa langue pour voir à quoi elle ressemblait, il s'est excusé de ne pas pouvoir le faire : il ne connaissait que le turc, l'enseignement du kurde étant interdit à l'époque en Turquie.
Cela m'a rappelé quelque chose de familier.
Sauf que si les amis s'indignaient de cette injustice linguistique pour le jeune Kurde, la même injustice rapportée aux Bretons, c'est-à-dire à eux-mêmes, les laissait quelque peu dubitatifs. Ils n'avaient pas l'air de vouloir en percevoir la stricte égalité...
(Petit point de détail : Ce n'est pas Jules César qui a prononcé le fameux "Malheur aux vaincus !" mais le chef gaulois Brennus. Lors du sac de Rome en 390 avant JC et alors qu'un Romain protestait contre l'utilisation de poids truqués pour peser la rançon, il jeta son épée sur le plateau des poids en criant le fameux "Vae victis!". Mais il parait que c'était en réponse à une situation précédente inverse ...)
Bien cordialement.
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Fañch Le Vendredi 23 février 2018 14:13
C'est un peu plus compliqué que cela les Kurdes de Syrie souhaitent
"le principe d’autogouvernement local :
Les communes sont regroupées en trois cantons — Cezire, Kobané et Afrin —, qui disposent chacun d’une assemblée législative et d’un gouvernement cantonal."
Aussi la Turquie ne souhaite pas voir s'installer à ses frontières une province autonome (isolée en vert sur la carte) susceptible de se raccorder à l'autre partie kurde car entre les deux il y a des populations turques dont Daesh profitait de se couloir pour se réalimenter en armement en Turquie et faire soigner ses blessés dans les hôpitaux turques.
voir le site
https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/COURT/57879
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Nelson Samari Le Vendredi 23 février 2018 18:35
Vive les bretons et les kurdes !!! Je pense qu'en tant qu'être humain, on ne peut qu'avoir les même valeurs que les kurdes, lorsqu'on voit ce qu'ils font. C'est incroyable de voir à quel point ils sont courageux et héroïques,même si tout le monde leur a tourné le dos si lâchement.
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spered dieub Le Samedi 24 février 2018 18:04
Fañch vole au secours de la Turquie ,elle a peut être un faible pour la Bretagne ,avec le jeu des alliances on ne sait jamais ...L'autre année année Paris condamne cette fois à juste titre le génocide arménien ,certains ont aussitôt vu une opportunité pour utiliser la colère d'Ankara en faveur de la Bretagne .Il y a un air de déjà vu dans cette stratégie, les ennemis de mes ennemis deviennent mes amis .... La leçon du passé n'a pas été tirée ,dans le cas ou on on a affaire à des régimes totalitaires ...
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Fañch Le Dimanche 25 février 2018 14:41
@spered dieub
mon soutien est entier au peuple Kurde. Les turques utilisent les divisions entre les différents territoires kurdes, comme la France utilise les divisions entre les bretons et c'est vieux comme le monde.
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Fañch Le Dimanche 25 février 2018 15:03
Contre l'assimilation, les basques d' Euskal Herriak Askatasuna est néanmoins solidaire du Peuple Corse :
"Le problème des peuples qui se trouvent dans le territoire français n’est pas le centralisme, mais l’oppression des nations. Le cadre de la résolution de ce problème ne réside pas dans la réforme de la Constitution française, mais dans la construction de la République basque"
voir le site Mediabask
https://mediabask.naiz.eus/en/info_mbsk/20180222/un-rassemblement-contre-limperialisme-francais
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