L'Association des élus régionaux de France (AERF), présidée par Valérie PECRESSE, a exprimé son profond désaccord avec la réforme territoriale lors d'une conférence de presse qui s'est tenue mercredi 16 juillet à l'Assemblée nationale.
Valérie PECRESSE et Hervé NOVELLI ont souligné « l'absurdité de la méthode du gouvernement qui a décidé de commencer la réforme par un découpage des régions qui ne permettra pas de réaliser des économies au lieu de s'intéresser au contenu de cette réforme». Pour les élus régionaux d'opposition, cela prouve que la principale préoccupation du gouvernement est de repousser le scrutin régional pour des raisons politiciennes. Par ailleurs, ils ont vivement critiqué la réduction à quatre ans du mandat des conseillers régionaux qui prendront leur fonction en janvier 2016.
De son côté, Bernadette MALGORN, vice-présidente de l'AERF et présidente du groupe Droite & Centre de Bretagne, a insisté sur le fait « qu'une réforme territoriale avant d'être un mécano administratif doit porter une politique de l'aménagement du territoire. L'étude d'impact d'une cinquantaine de pages accompagnant le projet de loi ne dit rien de cette vision de l'aménagement de notre territoire. Aujourd'hui nous naviguons à vue ».
« A défaut d'un big bang nous assistons à un chamboule tout territorial avec ce paradoxe de créer des régions trop grandes qui aura pour conséquence inéluctable de maintenir un échelon de proximité que sont les conseils généraux », conclut Bernadette MALGORN.