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- Communiqué de presse -
Une cause enfin reconnue
Nous finissons l'année sur un bilan très positif quant à nos efforts contre les tentatives d'éradication infondée de l'ibis sacré.Après une entrevue avec le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet, l'avis de scientifiques exprimés à travers notre collectif, les nombreuses signatures et marques de soutien, notre combat est enfin reconnu. Voici quelques morceaux choisis des dernières prises de position de scientifiques
Par Bertrand Deléon pour Collectif pour la Protection de l'Ibis de Bretagne le 3/01/08 18:36

Nous finissons l'année sur un bilan très positif quant à nos efforts contre les tentatives d'éradication infondée de l'ibis sacré.

Après une entrevue avec le sous-préfet, directeur de cabinet du préfet, l'avis de scientifiques exprimés à travers notre collectif, les nombreuses signatures et marques de soutien, notre combat est enfin reconnu.

Voici quelques morceaux choisis des dernières prises de position de scientifiques (source Ouest-France) :

"Faut-il mettre sur le même plan toutes les espèces introduites ?

Pour la centaine de scientifiques et de naturalistes réunis récemment à Ménigoute (Deux-Sèvres), il ne faut pas crier trop vite au loup. Ce n'est pas parce qu'une espèce est nouvelle qu'elle est invasive. Et ce n'est pas parce qu'elle est invasive qu'elle est forcément nuisible," résume Pierre Grillet, de l'association Mainate, l'une des organisatrices du colloque.

"L'étranger, vite qualifié d'envahisseur, est toujours soupçonné de menacer la biodiversité nationale, protégée dans nos rares espaces naturels."

"Dénoncer l'ibis sacré comme prédateur des sternes et des guifettes évite de se poser des questions sur les niveaux d'eau : trop bas, ils rendent les oiseaux nicheurs vulnérables, en favorisant par exemple, l'accès au renard," témoigne Loïc Marion.
Le directeur scientifique de la réserve de Grand-Lieu (Loire-Atlantique) [ndlr. site naturel breton protégé où a eu lieu le début d'extermination illégale, puis motivée par la Préfecture de Loire-Atlantique], se félicite - à contre courant de la majorité des ornithologues - de l'installation de l'ibis africain : "sa présence incite les rares spatules blanches européennes à nicher plus nombreuses sur le lac et en Brière."

"Attention à ne pas faire des espèces en surnombre des boucs émissaires, en omettant de s'interroger sur les déséquilibres provoqués par l'homme et qui peuvent favoriser leur installation : réchauffement climatique, modification des paysages, excès d'engrais, empoisonnement du milieu par les pesticides..." prévient Jean-Marc Thirion, de l'association Objectifs Biodiversité (Obios), l'autre organisatrice de la rencontre.

"Une espèce invasive peut, réellement, poser problème. On le voit avec l'écrevisse de Louisiane. Mais, avant de crier haro sur les nouveaux venus," concluent les participants, "la première urgence est de mener une étude scientifique incontestable. Ensuite, seulement, on peut communiquer."

Il va de soi que les partisans de l'éradication ne reculeront pas comme cela et il est donc encore primordial de signer et de faire signer la pétition.

Lien du blog et pétition :
(voir le site)

Nous retrouvons dans les positions issues de ce colloque la majeure partie de nos arguments depuis la création du collectif. BRAVO À TOUTES ET À TOUS.

Ne fléchissons pas ! Que la nouvelle année voie aboutir définitivement notre cause ! À travers son caractère pédagogique, elle renvoie à d'autres enjeux.

BLOAVEZH MAT DEOC'H HOLL ! HETOÙ GWELLAÑ EVIT 2008 !

BONNE ANNÉE A VOUS TOUS ! MEILLEURS VOEUX POUR 2008 !

Pour le Collectif pour la Protection de l'Ibis sacré de Bretagne,
le Président,
Varban Christov.

Voir aussi :