Le Festival du Livre en Bretagne de Guérande est LE grand rendez-vous annuel autour du livre, hors saison, en Loire Atlantique, depuis 2004 ( voir notre article ).
Cette quatrième édition, dédiée au Monde celtique et aux auteurs des Pays celtiques a attiré un public encore plus nombreux que l'an passé.
Le festival ‹victime› de sa notoriété a dû pousser les murs, ce qu'il fit en installant un chapiteau dans l'allée jouxtant Athanor, créant un autre espace de lumière et de respiration propice aux entretiens et, dès samedi midi, à l'inauguration !
Cette première photo a été prise le dimanche vers 17 h. Mais elle illustre parfaitement toute l'atmosphère de joie, de bonne humeur, de sympathie qui régna dès le samedi matin entre les organisateurs, les invités et les exposants. Tout au long de ces deux journées sur le site, le président de la Fédération Gourenez ici avec l'invité d'honneur Kenneth White, n'a pas ménagé sa peine ni lors des deux précédentes soirées de conférences. Per Loquet que l'on voyait nager dans le bonheur, était partout où il le fallait, quand il le fallait, afin que tout marche pour le mieux. Toujours disponible et efficace, avec juste ce qu'il fallait de brusquerie et de fermeté quand nécessaire.
Les membres de la Fédération Gourenez ont été très présents aussi et elle s'est montrée encore une fois dynamique et même passionnée.
Après avoir fait le tour des stands avec madame Mahé, maire de Guérande et Kenneth White, le président d'honneur Pêr Loquet rassembla le public et les autres invités dans le chapiteau pour ‹les discours›. Il salua les présents, nomma les personnes excusées, présenta les invités qui étaient sur scène avec lui et remercia les partenaires, les bénévoles et les techniciens qui ont rendu cette manifestation possible.
Chacun des officiels s'exprima ensuite puis les invités, en gallois ou gaélique mais aussi en breton ce qui leur valut de chauds applaudissements. Un vin d'honneur fut servi dans le chapiteau ensoleillé sur le fond musical d'un diatonique et d'un duo de veuzes, la cornemuse ou le biniou breton, d'un octave en dessous du binioù kozh.
Maryvonne Cadiou / ABP