De jeunes Catalans à l'aube de la fête nationale espagnole "Jour de l'Hispanité" (le 12 octobre) ont brulé des portrait du Roi Juan Carlos. Il s'agit pourtant d'"injures graves à la Couronne" qui peuvent être punies par la loi. Plusieurs d'entre eux comparaissent à Madrid pour cet acte d'insoumission à la monarchie espagnole. Ils pourraient écoper de 15 mois de prison. Ce nouvel épisode dans les relations castellano-catalane révèlent le fossé qui se creuse entre Madrid et Barcelone. La Catalogne souhaitant plus d'autonomie, ne supportant plus les attaques sur sa langue s'irrite de plus en plus. Mais ces arrestations font émerger une solidarité inhabituelle en Catalogne. Républicanisme rime désormais avec indépendantisme. Le Roi a répliqué à ces attaques et a pris lui même sa défense en déclarant "la monarchie parlementaire est la base de la plus longue période de stabilité et de prospérité en démocratie jamais vécue par l'Espagne".