- Chronique -
La Res Publica mal aimée
Ne pas sentir que la République est sa "chose" provient aussi d'une éducation trop encadrée, autoritaire. Il conviendrait de commencer à accorder plus de confiance aux enfants, à leur donner le sens des responsabilités en vivant les règles de la démocratie dans l'école, pas en donnant des cours d'instruction civique ou autres.
Par Francois Labbé pour François Labbé le 26/06/21 9:56

Pourquoi une telle abstention? Toutes les explications ont déjà été données : inutile d’y revenir. Une seule remarque trop peu soulignée cependant : dans notre pays, on n’a sans doute pas vraiment le sens de la res publica, de la chose publique, dont on est pourtant, par définition, les détenteurs.

Cette république, c’est la nôtre ; les gouvernements, les ministres, le président, les députés ne sont que nos mandants et le gouvernement élu démocratiquement, l’État même n’est que l’expression inscrite dans la réalité de cette abstraction ou concept qu’est la République. S’en prendre à l’État, c’est en apparence donc s’en prendre à soi puisqu’il est ou serait l’expression de la volonté générale du « Souverain » républicain. Pourtant, ce n’est pas le cas et si la République, la démocratie poussées sur le terreau des Lumières paraissent incontestables (certes, il existe d’autres voies, comme celle que suit la Chine communiste moderne s’appuyant un peu artificiellement sur le « Li » du confucianisme, mais…), les dérives de cet État par rapport à sa vocation républicaine, elles, sont évidemment inacceptables.

Voilà pourquoi, on peut/doit bien entendu clouer au pilori les mandants désignés par les urnes quand ils ne remplissent pas la mission qu’on attend d’eux et exiger leur départ (mais cela prend du temps !). On peut aussi réclamer une nouvelle constitution permettant mieux de se faire entendre parce que le monde évolue et que la pensée politique des politiciens stagne. On peut souhaiter plus généralement une réforme du monde politique, une révolution culturelle en ce domaine qui supprimerait les rentes à vie, l’immobilisme, les combines et l’esprit de caste (plus de politiciens de métier – limiter les mandats à une ou deux législatures –, considérer l’engagement politique comme un devoir ou un honneur ne réclamant pas des émoluments honteux vis-à-vis de ce que gagne péniblement la « piétaille » – limiter par exemple ces émoluments à 2 fois le salaire obtenu dans l’emploi exercé avant l’élection et assurer le retour à son poste après la députation –, établir un système de contrôle administratif ou d’inspection (finances, temps de présence, travail en commissions…). Il faudra bien un jour rendre possible une Cour de justice démocratique et populaire pouvant, à la demande du Souverain entreprendre une action contre tel ou tel député, ministre ou chef d’État ayant non seulement failli, mais conduit le pays dans une impasse politique, financière ou environnementale, etc.

On peut, on doit…. Ou plutôt on pourrait, on devrait. Le souverain est toujours le peuple, l’homme politique n’est que le moyen le plus commode (?) de faire passer dans les faits la volonté commune. Bien entendu !

Mais, là encore, le bât blesse : la volonté commune. Quand le chef de l’État gouverne avec en gros moins de 20% des électeurs, il n’est plus crédible dans un système justement basé sur les décisions de ce qui devrait être la volonté commune. Quand 15% du corps électoral aura désigné les représentants dans les régions, que pourront penser les 85% qui se seront abstenus ?

Le système lui-même n’est déjà plus acceptable quand on exige en réalité du souverain un blanc-seing pour plusieurs années avec pour seul espoir les élections futures s’il est déçu. Les consultations populaires, les réunions de citoyens « pour discuter » , les « rencontres avec le peuple » … organisées pendant les législatures pour faire croire que l’écoute ne s’arrête pas tout ce temps de la législature ne sont que des gadgets sans effets, des opération PR, de la monnaie de singe. Il faudrait institutionnaliser ces occasions de refaire le point, de changer d’objectifs ou de méthodes. Il faudrait que ces assemblées citoyennes sans cesse sur le qui-vive aient les moyens de se rencontrer, de travailler et de se renouveler au cours d’une même législature. Il faudrait qu’elles aient un impact sur le travail des députés et des gouvernements, qu’elles soient à la fois les auxiliaires et les garantes de la rectitude de l’action de ces députés et des ministres.

Si le sens de la volonté commune n’est pas très développé en notre pays, ce ne sont pas les cours d’Instruction Civique, l’éducation à la citoyenneté en rangs par deux etc., les slogans sur les conduites citoyennes qui changeront grand-chose. Learning by doing. On n’apprend pas à faire du vélo ou à jouer au foot en regardant un film, même si cela aide. On a toujours cru qu’éduquer, c’était passer par le livresque, l’expérience in-vitro, loin de la réalité. A l’école on apprend en gros à entrer dans le moule national : au mieux les habitudes, les façons de se comporter, les clichés, les auteurs en honneur, les peintres qu’il faut connaître, en bref le vadémécum du Français abouti. Un catéchisme. Tout cela enrégimenté : un proviseur à la tête du lycée, des conseillers d’éducation, des surveillants, des (un ou une) documentalistes, des agents de service, une infirmière… Tout a changé certes depuis que j’ai quitté le lycée comme élève : nous avions un proviseur, un censeur, des surveillants généraux, des pions, un bibliothécaire,… autres temps, autres dénominations ; il est vrai que dans notre monde moderne le balayeur de service a été promu technicien de surfaces, ce qui lui fait un beau balai !

A l’intérieur de ces structures structurantes, de ce carcan (qui doit rendre des comptes, sinon gare à la carrière pour les chefs d’établissement), les enseignants, qui font ce qu’ils peuvent pour transmettre ce qu’on leur demande de transmettre (programmes, inspection générale, ministère, échéance des examens…) et les élèves qui doivent être « éduqués » (ex ducare) et engranger le grain qu’on moût pour eux.

Aucun ou trop peu d’apprentissage de l’indépendance, de la gestion des lieux où ces élèves vont passer plus de 10 ans de leur vie et au cours desquels on va leur demander en gros de faire « Pseudo » pour reprendre le titre d’un roman de Gary. Trop peu d’occasion de comprendre ce qu’est la Res Publica et les responsabilités qui vont avec.

Le lycée pour beaucoup n’apparaît que comme un univers un peu carcéral où chacun se méfie de chacun. Entre « l’administration » , les élèves et les profs la communication, nécessaire à une véritable communauté, dépassant le simple domaine des apprentissages est soit biaisée, soit rare, soit inexistante. L’administration est inaccessible, les profs sont entre eux le plus souvent et les élèves aussi. Seule, trop souvent, l’apparence d’une communauté se fait jour, chacun jouant (le plus souvent) hypocritement le rôle qu’on attend de lui. Plus tard, la société, la res publica paraîtra à trop de citoyens comme étant une entité artificielle, étrangère où ils n’ont en réalité guère leur mot à dire, la démocratie ayant été raptée par les pro de la politique.

Je noircis sans doute le tableau, mais je renvoie le lecteur éventuel de ces lignes à deux témoignages et me permets d’ajouter une anecdote personnelle.

Une anecdote.

J’ai eu le plaisir de diriger (comme professeur faisant fonction de…) pendant sept années un collège-lycée international qui recevait des élèves allemands et français et les préparait à la bi culturalité franco-allemande (bilinguisme, compréhension et intégration des « réflexes culturels » propres aux deux pays, obtention de l’abitur et du bac etc.)

Ce lycée pratiquait (pratique) l’autodiscipline. Élèves et les enseignants, parents, se rencontrent souvent pour régler les éventuels problèmes (matériels, administratifs, pédagogiques, relationnels…). L’administration (réduite au minimum : un directeur français et un directeur allemand), les représentants des parents participent évidemment à ces rencontres.

Pas d’employés de service : les élèves prennent presque tout en main : une équipe de nettoyage passe seulement une fois par semaine. Pas de conseiller d’éducation, les profs, la direction ne sont pas comptables de leurs heures et s’investissent avec des élèves élus pour régler les situations conflictuelles, pas d’infirmier (e) : des élèves et des profs secouristes s’occupent des premiers soins éventuels…

Sur le plan plus directement pédagogique, une salle est réservée au travail libre : les enseignants préparent des fiches de travail, des programmes, des logiciels… permettant aux élèves d’approfondir seul ou en groupes (mais un enseignant est toujours à proximité). Dans une autre salle, des élèves des grandes classes aident les plus petits qui le demandent… Des élèves participent au travail de la documentaliste (concession faite aux élèves français par les autorités allemandes car ce poste est rare en Allemagne)

Le secteur dit extra-scolaire est important voire essentiel (théâtre, orchestres, chorales, arts plastiques…) pour développer la créativité et la rencontre des matières enseignées, pour permettre les brassages et les rencontres entre élèves, mais aussi avec les enseignants et les deux directeurs français et allemand qui participent naturellement à ces activités.

Deux ou trois fois par an, les semaines projets permettent à tous les élèves, tous niveaux confondus, de réaliser une action qui leur tient à cœur (autour de 30 projets comme aller en vélo établir la cartographie des berges du Rhin, travailler sur un chantier de recherche archéologique, visiter un musée, organiser une animation philosophique franco-allemande dans un établissement pour personnes âgées, préparer une exposition, un concert, réaliser des panneaux solaires, un film, un mini opéra…).

J’ajouterais que le directeur, comme c’est habituel en Allemagne, enseigne une ou deux terminales ou premières. Une excellente solution pour ne pas perdre de vue la réalité de la classe !

Cet établissement se trouvant en territoire allemand accueillait environ 40% de jeunes Français, pensionnaires ou externes.

Le principal obstacle n’était pas l’accession correcte aux classes intégrées franco-allemande d’enfants provenant de deux systèmes différents (les jeunes Allemands sont « sélectionnés » à environ 30% pour le lycée – les jeunes Français ne connaissent pas ce « tri » , acceptable dans un système qui offre plusieurs voies). Le premier trimestre permettait assez aisément aux nouveaux élèves venus de France de combler leurs déficits dans telle(s) ou telle(s) matière(s) (langues, mathématiques…). La seule difficulté réelle était « philosophique » voire comportementale. Pour beaucoup d’élèves français, malgré leur choix (ou celui de leurs parents), au début, dans la droite ligne de leur expérience française métropolitaine, le « bahut » était ressenti comme un lieu étranger, un lieu où il « devait » passer du temps et apprendre, un lieu de contraintes, de dépendance. On fait partie du corps des élèves, pas de fayotage avec les autres corps. Méfiance ! D’où des conduites marquant parfois ce rapport distant et sourdement conflictuel à l’établissement : dégradations, malpropreté des WC et toilettes…

De même, le rapport collégial avec les profs ou l’administration était inhabituel et la méfiance de ces jeunes habitués à un encadrement tout différent et autoritaire conduisait parfois à quelques difficultés. Trop de liberté accordée d’un coup à celui qui n’y est pas préparé ne s’assume pas toujours sans problèmes.

Mais tout cela se réglait en quelques mois : les nouveaux arrivants, petit à petit, se défaisaient de leurs a priori et abandonnaient leur habitude de l’épreuve de force pour la découverte des bienfaits de la coopération, de la discussion et des compromis, de l’engagement personnel. Peu à peu, même les plus réticents faisaient de cet établissement leur établissement, s’en sentaient responsables et désiraient, pour la majorité, y être actifs non seulement sur le plan strictement scolaire. Ils apprenaient par l’expérience ce qu’est une conduite citoyenne et considéraient vite l’établissement comme étant leur établissement, leur res publica.

Voilà ce qui manque sans doute chez nous : la réappropriation de tout ce qui nous appartient et le respect qui va avec : nos établissements scolaires, nos stades, nos salles de sport, nos quartiers, nos villes, notre environnement, notre nourriture, notre État… Pour cela, il faut que l’usager devienne aussi gestionnaire, que l’utilisateur se fasse acteur et ne soit pas en définitif qu’un simple usagé.

Qu’on lui fasse confiance même si, au début, il y aura beaucoup de vaisselle cassée : moins de dispositifs, de bonnes âmes, de spécialistes qui concoctent le mieux pour eux. Invitons-les à faire, à prendre les choses en mains, à devenir responsables.

Pas facile, certes, dans une monarchie démocratique et ses microcosmes à l’infini, où tout doit venir d’en-haut.

Une inspectrice générale venue visiter le lycée n’eut qu’une remarque à l’issue de sa visite. Elle n’avait pas apprécié que dans mon bureau il n’y ait pas le portrait du président de la République. Quand je la conduisis á son train, je passais par les rues du vieux Fribourg. Elle me confia que tous ces bâtiments qu’elle voyait étaient lourds et inélégants, sans grâce. C’était son premier séjour Outre-Rhin et ces quelques heures venaient conforter ses a priori culturels.

Avant de nous quitter, elle me confia en secouant la tête et en soupirant : « Décidément, monsieur, je n’aime pas l’Allemagne » .

logo Agrégé de lettres, ancien proviseur francais du lycée franco-allemand de Fribourg, enseignant dans les universités de Münster, Mulhouse et Nouméa. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages...
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Vos 10 commentaires
Alter Écho & Ego machin Le Samedi 26 juin 2021 12:19
Une réflexion riche, sérieuse et très, très utile pour...un état breton!
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Labbe Le Samedi 26 juin 2021 14:15
Je pense que oui. La problématique du bilinguisme d’abord, puis le fait que les Bretons devraient davantage défendre ce qui leur appartient, être convaincu qu‘il y a tout à gagner en ne cédant rien à l’État Jacobin et à ses satellites politiques et administratifs…En ayant simplement conscience que lebpays breton peut être géré autrement…
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Jack Leguen Le Dimanche 27 juin 2021 06:39
je reprends juste des commentaires parus sur à propos de l’abstention pour les régionales (qui n’est pas vraiment meilleure pour les européennes puisque le député européen n’a pas l’initiative des lois et est chapeauté pas la Commission, les états donc. Les citoyens n’ont pas envie de voter pour des pantins bien salariés sans aucun pouvoir.
« philippe renaud Lundi 21 juin 2021
philippe renaud : Le découpage technocratique des régions effectué dans un coin de table à Paris, et mis en application en 2016, révèle toute sa connerie ! Une énorme abstention, avec palme d'or pour la région administrative (70,38%), suivie par les pays de Loire (69,27%).
Pour que le citoyen lambda ait une adhésion plus grande à sa région, il faudrait pour celles-ci, qu'elles soient dotées d'une identité forte.
C'est l'inverse qui a été effectué à travers ce découpage aberrant !
Korriandre Lundi 21 juin 2021
@Philippe renaud : c'est 64 % d'abstention en B4 et 69% en Pays-de-la-Loire.
Corse : 43 % d'abstention et 58 % pour les Nationalistes.
Chiffres soigneusement ignorés à la TV.
Ar Vran Lundi 21 juin 2021
Dans les explications sur l’abstention massive, ne pas oublier que les régions programmes françaises sont des nains politiques sans aucun pouvoir puisque tout pouvoir décisionnel est concentré à Paris.
En plus dans le cas où les représentants élus voteraient des lois pour améliorer le fonctionnement démocratique, il y a toujours pour l’état français la solution du dernier recours : la censure par les différentes commissions composées de gens non élus uniquement nommés pour leur idéologie conforme au jacobinisme d’état. La loi Molac en est le parfait exemple.
Par conséquent à quoi cela sert de voter puisque les janissaires républicains décideront à la fin.
Sans une vraie réforme de l’état français, il ne passera rien.
Sinon la pseudo Bretagne ( vous savez la région à 4) regardera encore passer les trains...
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Claude Le Duigou Le Dimanche 27 juin 2021 08:02
"Voilà ce qui manque sans doute chez nous : la réappropriation de tout ce qui nous appartient et le respect qui va avec : nos établissements scolaires, nos stades, nos salles de sport, nos quartiers, nos villes, notre environnement, notre nourriture, notre État… Pour cela, il faut que l’usager devienne aussi gestionnaire, que l’utilisateur se fasse acteur et ne soit pas en définitif qu’un simple usagé.
Qu’on lui fasse confiance même si, au début, il y aura beaucoup de vaisselle cassée : moins de dispositifs, de bonnes âmes, de spécialistes qui concoctent le mieux pour eux. Invitons-les à faire, à prendre les choses en mains, à devenir responsables."
J'ai été enseignant pendant trente-huit ans, trois mois et trois semaines. J'ai pris ma retraite le 30 avril 2020, à minuit.
Un fait qui me frappait: dans chaque classe, il y avait toujours quelques élèves qui, ne m'entendant pas arriver près d'eux parce qu'absorbés par une tâche (ou perdus dans leurs rêveries, ce qui est sain!), avaient le réflexe de se protéger du bras en percevant ma présence trop proche... Quelle tristesse...
Plein de choses pertinentes dans votre texte. Pauvre inspectrice: le monde est plein d'étrangers...
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Emilie Le Berre Le Dimanche 27 juin 2021 17:46
J'ai souvent séjourné en Allemagne ces 25 dernières années dans le cadre professionnel. J'y ai (trop) souvent entendu des commentaires de collègues du même genre que l'inspectrice que vous citez voire même des comportements honteux (et pas seuleument en Allemagne). Je crois que j'étais un cas unique, avec mon passeport sportif j'allais dans le club de la ville qui proposait la discipline que je pratique toujours, je rencontrais des personnes hors cadre professionnel, curieuses et enchantées de m'accueillir pour un cours ou deux. Petit clin d'œil ça se passait en Franconie, pour ceux qui connaissent l'histoire, et bien évidemment mes collègues fr n'en n'avaient aucune conscience...
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gregor Le Lundi 28 juin 2021 10:13
Merci pour cette chronique, très bonne réflexion et votre anecdote est forte intéressante.
J'ai personnellement détesté l'école chaque jour que j'y ai passé, le système m'a toujours paru extrêmement négatif et l'enseignement stupidement rigide, et quand je vois comment ça a évolué depuis, sincèrement je n'exagérais rien et d'ailleurs ça n'a fait qu'empirer. Je me rappelle passer deux semaine en Allemagne au collège et en effet, nous étions frappés de voir l'ambiance la-bas, très relâché, sans ce climat de tension permanent, beaucoup de temps pour les activités, un travail intelligent fait autour des langues,... Oui la France est un pays archaïque, et l'éducation nationale en est une preuve flagrante.
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Rafig e Liger-Atlantel Le Lundi 28 juin 2021 13:05
A la base ces "régions" sont volontairement mal découpées ce qui nous empêche de voter pour des programmes intéressants. La seule option pour habitant du 44 c'est l'abstention !
C'est la république française.
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Rafig 2 Le Lundi 28 juin 2021 13:29
"cette république c'est la notre"
NON cette république c'est celle des élites parisiennes, jacobines !
Je suis républicain mais fédéraliste pour le respect de nos régions historiques et de notre droits et libertés. Pour ma part je ne vote plus pour ces partis nationalistes qui servent la même soupe avec plus ou moins de sel ou de poivre.
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Jean-Paul Touzalin Le Mardi 29 juin 2021 11:10
Que cette analyse me semble finalement amère, tant pour les enseignants, que pour les élèves et ceux qui président à leurs destinées: inspecteurs et autres universitaires ... sans parler du ministre hélas!
Quant au verbe "falloir" conjugué au conditionnel ... il manque assurément les moyens pour réaliser l'utopique "Res Publica" souhaitée !
Anecdote pour anecdote... dans notre commune du 44 l'euphorie des jumelages franco-allemand et franco-britannique des années 1980 a été brutalement stoppée net par les édiles d'alors sous le prétexte qu'on allait les mettre " dans l'œil de l'Administration centrale" (sic).
30 années après, le collège organise un séjour outre-Rhin et le prof d'allemand se félicite que les élèves communiquent entre eux de façon satisfaisante en ... anglais !
Le comité municipal de jumelage franco-britannique est en sommeil profond (coma?) et aucune relation digne de ce nom n'existe avec son homologue gallois ... ni bien sûr avec les enseignants. + Brexit pour faire bonne mesure.
Je n'en tire, hélas, aucune conclusion ... "Il faudrait" que ???
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Alter Écho & Ego machin Le Vendredi 2 juillet 2021 08:37
Jean Paul Touzalin, « falloir » s’impose, « vouloir » est absolument nécessaire et « pouvoir » doit se construire et se prendre !
Au moins Res Publica et AFB EKB, induisent quelques commentaires/réflexions/ propositions plus ou moins profondes, concernant exclusivement la BRETAGNE !
Mais il semble que beaucoup de commentateurs préfèrent lâcher leurs commentaires pour des centièmes ou millièmes fois "ailleurs", plutôt qu’en avoir comme objectifs principaux sur ce qui concerne la BRETAGNE. Ils préfèrent commenter « abondamment » dès que paraissent des « actualités » ou articles concernant la Catalogne, la Corse, l’Alsace…ou l’Écosse ! Etc !
Pour l’avenir breton, et sur les prochains évènements politiques ou autres, sans même les attendre, personne, ne proposent, commentent, surenchérissent sur des réflexions/ propositions. Seuls quelques rares en proposent et jettent des pistes à discuter, à refuser/rejeter à retenir, ou à améliorer ?
Si une ou deux inspirent et permettent de fédérer des groupes pour des actions significative pour les pouvoirs en place, lors prochaines élections ou référendums, la question bretonne pourrait être au moins la seule et essentielle qui motiverait de produire davantage de commentaires. « utiles ».
La présidentielle qui vient, verra naître comme d'hab, très tardivement quelques petits commentaires banals et inutiles ? Quelques opinions courantes et rien d’autre? Pas de volonté d’une action commune d’internautes qui ne soient pas des petits soldats très actifs de groupuscules, qui ne nous servent à rien, négatifs quels que soient les résultats! Et qui disparaissent du partage des idées, le mauvais devoir accompli, lorsque l’emballement électoraliste, ce marché de dupes, qui vend toujours les mêmes salades de « saison » aura porté les fruits escomptés par eux. Produits généralement vénéneux pour nous, quel que soit le résultat!
Rien ne se prépare jamais dans le temps ? Pas plus d’ambition ? Pas plus de conviction ? Á se demander, en ayant sans doute la réponse ? Celle que les Bretons ne croient plus, n’ont jamais cru depuis longtemps en une orientation différente en BRETAGNE! Et commentent pour des nèfles !
Que des commentaires nous servent d’éléments de réflexion, OK mais pas que ! Il faut tenter l’essai et éventuellement le transformer! Mais aussi, qu’ils nous incitent à mettre en pratique quelques « actions » pour …la BRETAGNE ! Avec et par l’outil informatique dont nous pouvons disposer par exemple! Et à temps si possible, Il va le falloir, le vouloir et pouvoir le « faire ».
Sinon ne reste qu’un foutoir !
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