Le président du Gouvernement basque, Juan José Ibarretxe, a profité du prochain Sommet Mondial de Genève pour, en qualité de président de l'Association Mondiale des Régions et des Villes pour la Société de l'Information It4 All Regions, remercier le secrétaire général des Nations Unies, Koffi Annan, pour son appui « public et notoire »

Le président du Gouvernement basque, Juan José Ibarretxe, a profité du

prochain Sommet Mondial de Genève pour, en qualité de président de

l'Association Mondiale des Régions et des Villes pour la Société de

l'Information It4 All Regions, remercier le secrétaire général des Nations

Unies, Koffi Annan, pour son appui « public et notoire » afin que les

régions détenant des pouvoirs législatifs dans cette matière soient écoutées

lors des prises de décisions.

Annan, qui a demandé à la communauté internationale de mettre les

Technologies de l'Information et des Communications au service de la

démocratie, a reçu des mains du président du gouvernement basque la

Déclaration de Lyon, par laquelle les régions et les villes du monde

s'engagent « à promouvoir l'accès universel aux nouvelles technologies et à

éviter que n'augmente la fracture sociale ». Une déclaration répondant aux

propres objectifs de l'ONU pour encourager la participation de la société

civile dans cette tâche. Ce qui implique, d'après les déclarations de

Ibarretxe, « que pour la première fois les Nations Unies aient manifesté de

manière publique et notoire, qu'en plus de la voix des Etats, il est

fondamental de prendre en considération la voix des régions, pays et nations

qui, tout en n'étant pas Etat, détiennent les compétences en matière de

Société de l'Information », comme c'est le cas, a-t-il ajouté du Pays

Basque.

Partant de la considération que « le droit à l'information est un droit

universel », le président du gouvernement basque a expliqué au secrétaire

général de l'ONU que l'Association Mondiale des Régions et des Villes,

actuellement sous présidence basque, a misé pour faire de l'information « un

véhicule générant davantage de démocratie, davantage d'égalité entre les

peuples, et non pas pour générer des inégalités, moins de démocratie ou

pour, dans le domaine de la sécurité, réduire la liberté des personnes ».