- Communiqué de presse -
Languidic et Bulat-Pestivien ....Les années se suivent et se ressemblent pour l’Education Nationale.
Une fois de plus, la loi est bafouée, les engagements ne sont pas tenus, et l’hypocrisie règne dans le discours au sein de ce ministère pour ce qui concerne l’ enseignement bilingue en Bretagne.
Par pour Askol le 16/10/06 17:29

Une fois de plus, la loi est bafouée, les engagements ne sont pas tenus, et l’hypocrisie règne dans le discours au sein de ce ministère pour ce qui concerne l’ enseignement bilingue en Bretagne.

Les inspections académiques des Côtes d’Armor et du Morbihan refusent d’ouvrir les classes bilingues de Bulat-Pestivien et Languidic conformément à la loi (circulaire 2001-167), consécutivement à la demande des parents.

Nous rappellerons ici que le plan de promotion de la langue bretonne, dans la continuité de la législation, a été voté à l’unanimité des élus du Conseil Régional en décembre 2004. Le Ministre de l’Education Nationale, nous rappelle souvent son attachement à la loi républicaine, il a ici une excellente occasion pour la faire appliquer dans ses services.

A juste titre les parents de ces communes se sentent méprisés et toutes les personnes attachées à la justice, au respect des individus et à la démocratie ne peuvent plus admettre une telle attitude.

Nous constatons malheureusement que dans la compréhension de l’importance culturelle et universelle des langues dites minoritaires, "notre" administration fait preuve d’un comportement qui frise le totalitarisme ; elle a pourtant les exemples proches des démocraties voisines que sont par exemple l’ Espagne, la Grande-Bretagne, l’Italie, la Finlande etc…).

ASKOL soutient donc fermement le mouvement de protestation des parents, s’associe à la pétition en circulation et invite les élus du Conseil Régional de Bretagne à faire preuve de fermeté pour l’application réelle de leur décision unanime, de sauver cet immense patrimoine que constitue la Langue Bretonne et d’en assurer l’enseignement par un vrai service publique..

pour ASKOL, le vice-président, Jean-Claude Rivallain (voir le site)

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