Les communes limitrophes de la ville de Rennes au sud et au sud-est se trouvent confrontées à deux dossiers majeurs au niveau environnemental qui lui sont imposés par l’administration préfectorale.
Tout d’abord la "proposition" d’épandage de lisier venu de communes excédentaires de la région de Vitré ; d’autre part la "proposition" de contournement autoroutier de la ville de Rennes. Dans les deux cas des structures de concertation avec la population ont été mises en place mais leur rôle semble purement formel.
L’administration préfectorale semble décidée à imposer aux populations de la périphérie sud, sud-est l’épandage des dizaines de tonnes de lisier venues d’exploitations à caractère intensif de la région de Vitré. Elle va ainsi contre le souhait de la population et ne tient pas compte des risques pour la santé de la population et l’écologie ; cela pour permettre la poursuite de façons culturales désormais unanimement condamnées.
Cette même administration, au-travers de la DDE, présente comme nécessaire la construction d’un contournement autoroutier à l’est de la ville de Rennes. La décision apparaît là aussi très contestable alors que les évolutions actuelles : remise en cause de la place de l’automobile, réduction du trafic routier, renchérissement du prix de l’énergie appellent une tout autre approche des problèmes de circulation.
Le Parti Breton s’élève contre la politique du fait accompli. Il rappelle que dans une véritable démocratie une administration ne peut imposer à la population une décision prise de son seul fait. Une fois de plus le caractère antidémocratique de l’institution préfectorale apparaît au plein jour aussi le Parti Breton demande la tenue d’un référendum local comme il s’en pratique dans tous les pays européens. Il renouvelle sa proposition de suppression du cadre départemental et préfectoral, leurs attributions étant confiées aux autres collectivités territoriales.
Le Secrétaire de la Fédération d’Ille et Vilaine
Gérard Guillemot (voir le site)