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- Chronique -
Eglise catholique de Bretagne ou Eglise catholique de France ?
Il y a un regain d’intérêt pour la langue bretonne dans les diocèses brittophones de Bretagne. Mais un regain de désintérêt pour l’identité bretonne
Par Yves-François Le Coadic pour ABP le 14/12/17 11:06

On a pu noter récemment un regain d’intérêt pour la langue bretonne dans les diocèses brittophones de Bretagne : messes en langue bretonne, missel en breton reconnu par le Vatican, catéchisme en breton, etc. “Vous pouvez demander et avoir tous les sacrements de la vie chrétienne en breton !” La langue bretonne redevient donc la “langue des curés bretons” tant décriée par les hussards de la République française; ceux-là mêmes qui adulaient la “langue des curés canadiens français” !

Mais par contre, il semblerait qu’il y ait, dans les milieux ecclésiastiques, un regain de désintérêt pour l’identité bretonne et un affichage ostentatoire d’un fort nationalisme français. Ce qui les a conduits à expurger d’une célèbre chanson religieuse bretonne toute référence à l’existence d’un peuple breton et de ses membres bretons. La chanson est la fameuse complainte adressée à la patronne religieuse des Bretons, patronne fêtée en grande pompe tous les ans lors du pèlerinage de Sainte-Anne d’Auray. Intitulée “Sainte Anne, Ô bonne mère”. Son non moins fameux refrain était jusqu’à présent :

SAINTE ANNE, Ô BONNE MERE,

TOI QUE NOUS IMPLORONS,

ENTENDS NOTRE PRIERE ET

BENIS TES BRETONS.

Or, il nous a été récemment proposé lors de l’enterrement d’une proche la version suivante où le qualificatif “Bretons” était remplacé par la qualificatif “enfants” :

SAINTE ANNE, Ô BONNE MERE,

VERS TOI MONTENT NOS CHANTS,

ENTENDS NOTRE PRIERE ET

BENIS TES ENFANTS.

“Théologie de la disparition plutôt que théologie de la libération ?”

Nous étonnant de cette révision, il nous a été répondu que l’Eglise catholique de France avait décidé de ne pas faire apparaître les particularismes locaux. Il semble donc qu’il y ait clairement une volonté de cette Église d’effacer l’identité bretonne et de ne plus défendre la diversité comme le clamait haut et fort en 2014 la Conférence des évêques de France. Sur le thème “Unité dans la diversité” dans l’Union Européenne, elle déclarait que l’unité n’est pas l’uniformité. “Il ne s’agit pas de renoncer à nos spécificités. Nos différences, nos particularismes sont légitimes. Il s’agit simplement de ne plus en faire des éléments séparateurs mais des richesses à partager et de faire le pari que ce qui nous rassemble est plus fort, plus essentiel que ce qui nous sépare”. Ce que confirmait le pape Jean-Paul II : « les différences nationales doivent être maintenues et cultivées comme le fondement de la solidarité européenne; et, d’autre part, que l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux » . Pourquoi alors vouloir faire disparaître les Bretons et le peuple breton ?

La mission de l’Eglise catholique de France en Bretagne s’avère être de poursuivre jusqu’à l’absurde toute la politique symbolique suivie depuis plusieurs années par les partisans du Grand Ouest ainsi que le processus de débretonnisation en cours en Loire-Atlantique et en région administrative Bretagne. Par son organisation interne, cette Église démontre en même temps sa fidélité au pouvoir jacobin: la “province” ecclésiastique de Rennes regroupe les diocèses du Grand Ouest ! On est loin des théologies de la libération des minorités nationales mais plus dans des théologies de leur disparition.

Pour revenir sur le sujet de la langue, les initiatives évoquées plus haut ne doivent pas faire illusion. Inscrites dans le cadre d’une Église catholique de France révisionniste, elles ne sont que de la poudre aux yeux. Une véritable Église catholique de Bretagne devrait, fidèle aux principes mis en avant par la hiérarchie catholique, s’enorgueillir de légitimer le particularisme breton et de promouvoir la co-officialisation du breton et du français dans les évêchés de Bretagne Occidentale et l’acculturation brittophone de ses cadres et de ses ouailles.

Voir aussi sur le même sujet : Eglise,catholique,bretons
Cet article a fait l'objet de 2013 lectures.
Yves-François LE COADIC Youenn-Fañch AR C'HOADIG
Vos 38 commentaires
Erwan Ar Bzh Le Jeudi 14 décembre 2017 12:29
J'ai eu vent de ce changement, mais les échos qui me sont revenus apportent une toute autre raison : la modification proviendrait (je parle bien au conditionnel) du fait que des fidèles non bretons aient demandé à la paroisse pourquoi cette prière ne s'adressait qu'aux Bretons... Qu'eux aussi souhaitaient être "concernés"... Affligeant si c'est la réalité ! Sainte-Anne est la patronne des Bretons, il est donc juste et respectueux du texte de conserver l'original.
Doit-on demander à Saint-Christophe de ne plus être le patron des automobilistes (cette tradition date du début XXe avec le développement de la voiture) parce qu'on est piéton ou cycliste ? Absurde...
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Jacques Le Jeudi 14 décembre 2017 15:31
L'église romaine a toujours favoriser la politique à la foi des chrétiens.
Qui connait un minimum son histoire de Bretagne le sait parfaitement :
Il y a eu le sujet de l’évêché manquant pour officialisé une église de Bretagne en ligne direct avec Rome sans passer par les Francs et pour imposer des évêques francs (ce qui fera dire à certains que la Bretagne n'était pas indépendante de l'Empire Franc)
Il y a eu le divorce accepté d'Anne de Bretagne puis le divorce de Louis XII avec sa femme qui n'était pas "consommable" (belle charité chrétienne)...
Au 20ème siècle, l'exclusion des chants bretons dont la spécificité ne se limite pas à la langue mais également aux valeurs bretonnes et aux références de l'histoire des Bretons.
Et le clou étant la dernière organisation administrative de l'église officialisant le Grand-Ouest avant même la République...
Et ce n'est pas un mystère que la Vallée des Saints ne plait pas à l'église...
Quand à la 2ème hypothèse, elle est aussi crédible... Car aujourd'hui, rien ne fait plus plaisir à un Breton que d'effacer son identité au profit d'une généralité ou d'une autre identité... Cela se constate partout... Donc que des Bretons aient demandé retirer le mot "Breton" comme démonstration de leur "ouverture d'esprit" et de leur soucie de "l'autre" est fortement probable... et peut-être complémentaire de la démarche de l'église.
Une partie de l'Europe a déjà tourné le dos à Rome... reste à savoir si les Bretons prendront également ce chemin... sachant que Rome ou pas, on n'en est pas moins chrétien pour autant...!
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Yann Kerne Le Jeudi 14 décembre 2017 18:10
Mais les catholiques bretons sont des nouilles car ils ne réagissent pas!!
Qui ne dit mot consent.
Cela me fait penser à un catholique breton que la langue bretonne n'intéresse pas mais qui se plaint qu'il n'y ait plus de cantiques bretons au pélerinage de Lourdes. Si tu clames que la langue bretonne ne t'intéresse il ne faut pas s"étonner du résultat!!
La hiérarchie catholique de Bretagne suit bêtement l'église catholique de France et les ordres des autorités françaises et depuis fort longtemps .
Malheureusement pour nous bretons l'église de Bretagne n'est pas l'église galloise!!
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spered dieub Le Jeudi 14 décembre 2017 20:59
Depuis Constantin l'église catholique s'est souvent pliée aux pouvoirs politique ,c'était presque incontournable car cela a en général mis fin aux persécutions des chrétiens ,sauf que lors des révolutions elle reste fidèle à l'ancien pouvoir et subit les foudres du nouveau comme à la suite de la révolution de 1789 .L'état français a d'ailleurs discrètement un droit de regard sur la nomination des évêques ,ce qui fait que en matière de centralisme de nationalisme l'église peut devenir plus royaliste que le roi ..Donc elle fait preuve quelque part de lâcheté en se positionnant du coté des puissants,il y a heureusement des exceptions courageuses à l'image de Monseigneur Gaillot qui a encore pris parti récemment pour le rapprochement des prisonniers basques ..Même lors des évènements en Irlande, au début du vingtième, elle était loin d'être unanime derrière les indépendantistes irlandais ,alors que le pouvoir londonien et les protestants menaient la vie dure aux catholiques ,il aura fallu la montée du sin feinn et les excès de la conscription durant la guerre 14 18 pour qu'elle change d'attitude et pèse de manière décisive sur la suite des évènements .Pour revenir au sujet je constate que les cantiques bretons ,même si la musique n'est pas forcément d'origine bretonne ,sont de toute façon de plus en plus interprétés en français ,ce qui est scandaleux ,car ils sont de fait dénaturés ,je ne chante jamais quand il y a des paroles françaises sur un cantique breton ,déjà que souvent la qualité du breton n'est pas top ,de part une infiltration gallicane alors le mot breton existe .Il existe suffisamment de cantiques français dont certains très beaux ,il faudrait mettre fin à cette usurpation .
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Ar Gedour Le Vendredi 15 décembre 2017 08:42
C'est quand même marrant de voir ce sujet sortir au même jour que Famille Chrétienne qui titre "l'Eglise face aux régionalismes".
Alors certes, tout n'est pas rose à l'heure actuelle malgré certains signes positifs.
Mais il y a une question primordiale : vous tous qui pleurez quand il n'y a pas de breton lors des funérailles chrétiennes ou lors d'autres offices, où êtes-vous quand il s'agit de s'impliquer en paroisse ? Parce que pendant que nombre se plaignent du peu de place laissée à la langue bretonne, d'autres se décarcassent pour faire avancer les choses, mais se demandent souvent si finalement, les bretons veulent tant que ça sauver leur langue et leur culture. Car combien d'entre vous vont à la messe tous les dimanches et s'impliquent réellement dans la vie paroissiale de leur secteur ?
Combien d'entre vous font en sorte que des cantiques bretons soient chantés chaque dimanche ?
Vous vous plaignez que le breton n'a pas assez sa place ? Impliquez-vous, formez-vous (ou faites appel à des gens formés) et faites en sorte que les équipes liturgique locales et les prêtres voient que chez eux il y a la demande. Et si vous ne pouvez pas, soutenez ceux qui y travaillent comme par exemple notre structure (https://argedour.bzh/)
Car finalement, en fuyant les églises vous ne faites que contribuer au naufrage !!! Vous aurez beau jeu, lorsque le cercueil du dernier bretonnant franchira la porte du cimetière, de vous demander qui portera le deuil de la Bretagne. On chantera Jezuz Pegen braz've ou Intron Santez Anna en français. Et la responsabilité ne viendra pas de l'institution ecclésiale mais de nous, de chaque breton qui n'a pas été fichu de défendre la place de la langue, dans la société et dans la liturgie, dans la vie de tous les jours y compris dans les jours sacrés !
Montrer du doigt (à tort ou à raison) un responsable permet surtout de se dédouaner de toute implication. Nous vous attendons dans les paroisses depuis longtemps, mais beaucoup ont préféré la désertion. Alors pourquoi se plaindre que d'autres ont pris la place, que les cantiques (pas chansons) en français prennent la place due aux cantiques en bretons si nous ne sommes pas capable d'assumer nos responsabilités en tout temps et en tout lieu ?
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 15 décembre 2017 10:43
Ni l'UDB, et pas davantage "la hiérarchie catholique de Bretagne", dont les bretonnitudes profondes et de surface resteraient à démontrer, ne sont habilités par les attitudes et actes passés pour faire de la "politique" de libération en Bretagne!
Pour les uns qui aujourd'hui ne savent où se trouve la bonne gamelle, c'est le plat service de la gauche française! Pour les autres c'est celui de Rome avec en plus en France une pincée de gauche, et une bonne droite qui n'est certes pas à négliger! Ils sont au service de...Jacob le Parisien, assez pharisien sur les bords aussi.
Pour moi que l'on demande à Anne de bénir les "Bretons" qui de fait le revendiquent, me paraît bien moins mièvre que de les réduire à "l'infantilisation" générale et ainsi imposer à la pauvre Anne une progéniture hétéroclite et infirme pour le coup !
Pour avancer autrement que dans le vagabondage depuis cinquante ans , il faut obliger à ces deux "suceurs de roue" de passer la main en Bretagne!
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Yves-François LE COADIC Le Vendredi 15 décembre 2017 11:13
à l’attention d’ERWAN AR BZH - Je confirme: la première version serait pour les pèlerins bretons et la seconde pour les pèlerins étrangers, français pour l’occasion (!) puisqu’elle est en langue française.
Voir le site suivant
Pour les pèlerins étrangers :
Sainte Anne, ô bonne Mère,
Daigne agréer nos chants,
Entends notre prière,
Et bénis tes enfants. 
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Yves-François LE COADIC Le Vendredi 15 décembre 2017 11:14
à l’attention de AR GEDOUR - Beau plaidoyer pour les ouailles. Mais le problème que nous posions, c'est celui d'une institution, l'église catholique de France qui n'est guère libératrice de la Bretagne.
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spered dieub Le Vendredi 15 décembre 2017 11:51
Leon vous dites 'infantilisation",justement je trouve que les cantiques bretons traduit en français prennent un caractère souvent infantilisant et perdent de leur profondeur spirituelle .
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 15 décembre 2017 12:47
spered dieub, le cantique en question relève aujourd'hui davantage de préservation d’une mémoire, ou d’une prise de conscience temporelle. Davantage dorénavant du culturel que du cultuel!
Il s'adresse, s’adressait toujours et clairement aux ...Bretons! Et non, en ces "temps modernes vieillots" à des "adultes" à réduire au statut d'enfant. Dans sa première mouture, il participe toujours pour ceux qui le chantent ou l'entendent, à notre conservation contre vents, marées et dictature. Le second jet, qui est à rejeté, relève des forces hexagonales de déportation vers l'uniformisation "identitaire" et la juvénilité stupide!
Perte de profondeur spirituelle? Je vous crois, alors il ne faut pas délaisser cette langue faite pour le spirituel, faite pour cultiver l'esprit libre des Bretons, ce dont ILS ne veulent pas! Et laissez le français aux Français pour la surface de la spiritualité « universelle » qui ne prend le quart qu'en rentrant dans les chapelles, d’où ils sortent, enfants, en se prenant pour le Messie en Vérité.
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Fañch Le Vendredi 15 décembre 2017 14:26
l'église Bretonne n'a jamais fait partie de l'église de France.
Les Saints Bretons qui sont arrivé sur le Continent emportaient avec eux leur Charges de Pasteurs ou d'Évêques de l'île de Bretagne (de l'Empire Romain devenu GB) comme Saint-Malo (Macloviensis) probablement d'origine du sud de l' Ecosse.
Les Saints Bretons étaient reconnus comme tels par le peuple de Bretagne (semi-Paiens) et non par l'Église de Rome.
Nominoë s'est fait couronné Roi à Dol, avec ses propres Évêques sur les conseils de St Conwoion de Redon, sans avoir besoin de l'accord du pape de Rome et s'il avait vécu plus longtemps il y aurait peut-être eu un Schisme comme en GB.
les nominations d'Évêques de l'Église Bretonne était soumise à l'accord des Ducs de Bretagne (comme souverains chefs de l'État Breton)
l'État Breton était reconnu par les papes en tant que nation d'obédience.
En 1532 lors de l'annexion de la Bretagne : L'Église Bretonne appuyée par le Pape continue à percevoir les Bénéfices par un traité signé entre François 1er et le Pape jusqu'à la révolution.
En 1789 et 1905, l'État étranger français s'approprie par des lois étrangères, de facto, des biens qui ne lui appartienne pas , contre la volonté du Peuple chrétien de Bretagne.
Si la langue imposée est le français, il n'est pas étonnant que l'église de Rome l'impose elle aussi, elle qui a toujours été soumise aux Francs contre les Bretons depuis plus de 1 500ans.
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Ar Gedour Le Vendredi 15 décembre 2017 14:58
@Yves-François Le Coadic
Indépendamment des autres questions, puisqu'il y avait le problème du cantique que vous citez, pourquoi n'avez-vous pas demandé à chanter le cantique en version originale, c'est -à-dire en breton, ce qui aurait très certainement été accepté et n'implique donc pas le changement bretons/enfants. En acceptant de chanter ce cantique en français et en ne proposant pas l'alternative bretonne, ne participons-nous pas nous-mêmes à cette disparition que vous déplorez ?
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Jean Cévaër Le Vendredi 15 décembre 2017 15:10
Qu'attendre d'autre de l'Eglise gallicane, celle de le Pragmatique Sanction de Bourges (1438) récusée par le duc de Bretagne. JC
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Reun Allain Le Vendredi 15 décembre 2017 15:20
Attention de ne pas confondre la hiérarchie catholique, les prêtres sur le terrain et les bénévoles laïcs dans les communautés paroissiales. La hiérarchie comme dans toutes les institutions humaines plane souvent à 100 000 mais en matière de pratique réelle sur le terrain elle n’a aucun pouvoir sauf de nommer tel ou tel prêtre dans tel endroit comme des pions sur un échiquier.
En ce qui concerne l’absence du breton ou plus exactement de son insuffisance, la responsabilité en incombe surtout à l’Emsav qui a quasi complètement déserté le terrain en raison d’une idéologie de gôche datant des années glorieuses de reconquête avec les promesses socialistes. A la fin des années 70, l’Emsav était excusable de croire à l’avènement d’un « grand soir » socialiste utopique et débarrassé des anciennes croyances religieuses de la catholicité.
Normal puisque la génération montante de l’époque n’avait connu que la droite gaulliste, autoritaire et jacobine avec la tradition séculaire de l’union sacrée entre le sabre et le goupillon. On allait voir ce qu’on allait voir et on a vu que tout était revenu comme avant mais en pire car les 30 glorieuses sont passées. Le problème est que le monde ayant changé l’Emsav est restée comme dans les années 70 avec ses rêves et surtout avec sa complicité passive avec les « bouffeurs de curés » comme si ceux-ci étaient encore à l’image de leurs aînés parfois un peu trop arrogants de leurs anciens pouvoirs sur les bonnes âmes de leur paroisse.
Aujourd’hui les curés en Bretagne ne sont pas des « pères blancs » , ils sont « Blacks » africains. Alors qui fait tourner réellement la boutique paroissiale bretonne ? Tout simplement des bénévoles laïcs, le plus souvent des femmes retraitées. Nous voilà donc revenus par la force des choses aux «Conhospitae » de la chrétienté celtique amenée par les Bretons (insulaires) à la fondation de la Bretagne armoricaine. En ces temps anciens cela n’eut pas l’heur de plaire à la hiérarchie franque-romaine qui publia en 567, pour le neuvième canon du concile de Tours la déclaration suivante :
Que nul pontife ne donne la consécration épiscopale en Armorique, soit à un Breton, soit à un Romain, sans la sanction du métropolitain ou des évêques de la province, sous peine d’excommunication.

C’est toujours assez fascinant de constater la permanence des oppositions entres les « Pontes » et le petit peuple à la base. Cependant il n’est pas nécessaire de demander l’autorisation à nos pontificaux, nous petits peuples y compris petits curés s’il faut dire « bénis tes enfants » à la place de « bénis tes Bretons ». Qui a dit que « les Droits qu’on a ça ne se demande pas » mais pour ça il ne faut être absents de la scène sinon ce sont les autres qui parlent à notre place.
Point n’est besoin de méditer sur la profondeur de sa foi chrétienne. Entre athéisme militant façon « Libre pensée » et agnotisme de celui qui doute sans rien exclure , il y a encore une marge de liberté de conscience qui fait qu’il n’est interdit à personne de participer aux rencontres , aux participations désintéressées qui tiennent plus du savoir vivre dans une société bretonne assumée que de la seule foi religieuse. Laissons au théoriciens s’il en est encore temps de discuter du sexe des anges et ne restons pas sur le bord de la route comme le spectateur de service qui passe sa vie à bouffer du curé et qui le jour de la mort d’un proche va être le plus exigeant sur le rituel du cérémonial de l’église.
Au stade de rédaction de ce commentaire je viens de découvrir celui de Efflamm Couissin (Ar Gedour). Je voulais en parler pour saluer ses initiatives et notamment dans mon secteur auprès des jeunes à Kernascléden (Pays Pouleth) mais il tout dit avant moi .
Je voudrais aussi citer la présence régulière des chorales bretonnes comme Kalon derv Bro Pondi dans les cérémonies en breton dans tout le pays vannetais. C’est tout un travail qu’il faut saluer chez eux et ailleurs sans que personne n’en parle. Personne ne me démentira, dans notre secteur géographique de Guémené/Scorff lorsqu’un cantique est proposé en breton, l’assistance reprend spontanément la mélodie à cœur ouvert tandis que les chants proposés en français semblent manquer de beaucoup de conviction. Ceux qui ont des exigences pour imposer le français ne sont pas forcément les plus légitimes.
Avant qu’une génération des plus 70 ans disparaisse il y aurait cependant urgence à passer le relais à ceux qui suivent pour adapter les outils d’animation des cérémonies. Il y avait autrefois les harmoniums, remplacés par le synthétiseurs puis maintenant les CD sur simple lecteur tant que ça existe. On n’a pas toujours le luxe ou la chance de mobiliser à chaque cérémonie une chorale accompagnée d’un musicien, entraînée et dirigée par un chef de cœur mais il devrait être à défaut possible de lancer beaucoup plus de cantiques en breton à partir d’enregistrements de chorales sur PC moyennant les droits appropriés de reproduction et des logiciels de cérémonie assistée par ordinateur. J’ai cherché ce type d’application mais je n’ai rien trouvé. Il n’est pas nécessaire de passer par le ministère de l’intérieur ni par la conférence des Évêques de France pour s’approprier les outils qui correspondent à nos besoins et à l’urgence de notre temps.
Ce qu’on nomme l’Emsav ne peut pas se permettre de rester en dehors de cette vie communautaire qui est sans doute la dernière à rassembler réellement le Peuple breton si ces mots encore un sens en toute humilité. Ce Peuple est encore vivant dans nos bourgs ruraux s’il ne l’est plus dans les métropoles. Rien n’est encore perdu !
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Kristen Le Vendredi 15 décembre 2017 22:16
Pour info complémentaire
1- AMENAGEMENT PASTORAL
ET
CULTURE BRETONNE 1995
Pour “faire vivre l’Eglise en Côtes d’Armor, notre diocèse s’est doté d’une structure nouvelle afin que dans toutes les Zones et les Communautés pastorales, par l’action de tous et la vigilances des membres des Conseils, l’Eglise diocésaine soit attentive “à la vie des hommes, à leurs détresses comme à leurs espérances.”
Nous ne pourrions pas prétendre être attentif à la vie des hommes sans tenir compte compte des racines culturelles de chacun et plus particulièrement de celles qui ont été entretenues par l’appui d’une langue particulière.
Il se trouve que sur une grande partie du diocèse, on s’exprime en langue bretonne. C’est la langue maternelle de certains. D’autres, l’ayant abandonnée dans leur jeunesse, ont aimé la retrouver quand ils sont parvenus à l’âge adulte. Aujourd’hui des enfants reçoivent leur formation dans cette langue ancestrale ou participent à des cours, des stages, des sessions, même des camps catéchétiques en Breton.
Dans les célébrations liturgiques, on aime chanter les cantiques traditionnels bretons et même, dans certaines circonstances, la liturgie se développe presque entièrement dans cette langue.
Dans le cadre de l’aménagement pastoral, et afin d’être attentif à cette réalité culturelle, j’ai demandé à M. l’Abbé Joseph Lec’hvien, actuellement Recteur de Kergrist-Moëlou, de s’entourer d’une petite équipe et de se mettre à la disposition des Recteurs et de tous ceux qui souhaiteraient réfléchir afin que la population bretonnante prenne conscience de sa richesse culturelle, de son patrimoine religieux et vive sa foi sans renier son identité.
J’invite donc tous les Responsables et les Conseils des Communautés pastorales des Zones bretonnantes du diocèse à prendre contact avec le Père Lec’hvien et le groupe qu’il va mettre en place. Lui-même et son équipe auront à coeur d’être très en lien avec le Vicaire épiscopal et les Responsables de Zones qui, en mon nom, coordonnent toutes cette recherche et ces réalisations.
En agissant ainsi, nous entrons dans le souci des Pères du Concile Vatican II qui nous rappelaient qu’”en prêchant l’Evangile, l’Eglise dispose ceux qui l’entendent à croire et à confesser la foi… elle les incorpore au Christ. Son activité n’a qu’un but: tout ce qu’il y a de germes de bien dans le coeur et la pensée des hommes ou dans leurs rites propres et leur culture, non seulement ne peut pas le laisser perdre, mais le guérir, l’élever, l’achever pour la Gloire de Dieu… et le bonheur de l’homme”. (Vatican II – Lumen Gentium N°17)
Puisse cette disposition aller dans ce sens et en ouvrir beaucoup à croire au Christ Ressuscité, chemin et lumière de nos vies.
Mgr Lucien FRUCHAUD
Evêque de Saint-Brieuc et Tréguier
In « Vie diocésaine » n° 17 - 6 octobre 1995
2- CHARTE 2010
« FOI & CULTURE BRETONNE »
Ici dans le diocèse de Saint Brieuc et Tréguier, comme ailleurs en Europe et dans le monde, les hommes sont en recherche d’un enracinement authentique sachant que l’unité du genre humain ne passe pas par l’uniformité.
Le christianisme en Bretagne trouve l’essentiel de ses racines dans l’île de Bretagne (ou Grande-Bretagne actuelle), déjà christianisée avant l’émigration en Armorique ainsi qu’en Irlande, d’où sont originaires ces saints fondateurs que l’on retrouve dans notre toponymie, la statuaire, la dédicace de nos églises, chapelles publiques et fontaines. Villes et lieu-dit nous le rappellent : St Brieuc, St Samson, St Malo, St Fragan, St Méen, etc….
Ainsi donc, tous les chrétiens de notre diocèse, brittophones ou non, doivent pouvoir trouver leurs repères et s’enrichir mutuellement aujourd’hui de la redécouverte de leurs pères dans la foi et de leur culture. L’Eglise en mettant en valeur ce qu’elle doit à la culture bretonne et à sa langue contribue à guérir la souffrance de ceux qui ont été blessés et non respectés par la négation, la méconnaissance de leur identité profonde.
Il se trouve que dans notre diocèse bilingue, on s’exprime aussi en langue bretonne. C’est la langue maternelle de certains.
D’autres, l’ayant abandonnée dans leur jeunesse, aiment la retrouver quand ils sont parvenus à l’âge adulte ; de nombreux autres encore choisissent de l’apprendre. Aujourd’hui des enfants reçoivent leur formation dans cette langue ancestrale dans les trois filières d’enseignement (catholique Dihun, associatif Diwan, public Div yezh). Ces enfants découvrent la culture bretonne, et certains parmi eux suivent la catéchèse en breton profitant ainsi des innombrables richesses de cette langue.
Des célébrations liturgiques partiellement ou totalement célébrées en langue bretonne sont organisées régulièrement dans certaines Zones pastorale du diocèse et réunissent des chrétiens pour des assemblées de plus en plus importantes, conviviales et ouvertes.
Pour répondre à cette mission d’Eglise, j’ai doté le diocèse d’une Commission « Foi et culture bretonne » en 1995 et d’une Charte promulguée en 2002 . Le temps est venu de préciser à nouveau les objectifs de cette Commission et d’encourager leur mise en œuvre auprès de toutes les zones pastorales, paroisses, services et mouvements du diocèse. Cette redécouverte de nos racines s’offre comme une chance pour notre diocèse soucieux de rejoindre chacun de ses membres. C’est ainsi qu’il deviendra de plus en plus catholique, c’est-à-dire ouvert à l’universel.
Cette Charte est donc destinée à tous les chrétiens du diocèse de St Brieuc et Tréguier, en sa partie est comme en sa partie ouest, tous héritiers de ceux qui nous ont fait connaître l’Evangile, pour qu’ils en vivent comme disciples du Christ.
Orientations
Dans la situation culturelle actuelle des attentes de nos contemporains, nous sommes appelés à réfléchir aux nouvelles conditions de l’annonce de l’Evangile et du témoignage des chrétiens. En cela les orientations de la Commission « Foi et culture bretonne » rejoignent la démarche proposée par les évêques de France dans leur Lettre aux Catholiques : « Dans ces conditions nouvelles, tout en demeurant les bénéficiaires de l’héritage reçu, nous avons à devenir les proposants de la foi » .
La commission « Foi et culture bretonne » trouve là les trois orientations qui définissent sa mission.
 fidélité à la foi reçue
 ouverture à de nouvelles propositions de la foi
 soutien aux initiatives des équipes locales
Comme commission diocésaine, elle appuie ses réflexions et son action sur les orientations pastorales que j’ai déjà données, et sur les différents documents de l’Eglise universelle concernant la foi et la culture dont il sera utile d’en faire le recensement.

Pour quels objectifs ?

J’énumère quelques objectifs que la Commission « Foi et culture bretonne » aura pour mission de poursuivre .
 Rester en grande fraternité avec la population de notre département, ne pas lui être étrangère, en veillant à lui faire redécouvrir les riches sources chrétiennes de son histoire, et ainsi l’aimer, l’élever, la stimuler dans sa quête de sens et de fraternité.
 Attirer l’attention du diocèse, des zones pastorales, des paroisses, des mouvements et services sur ce qui se vit aujourd’hui dans le contexte culturel breton pour l’intégrer à leurs propositions pastorales et en tirer du fruit (Fête de St Yves, bénédiction de la mer, pardons, rassemblement de chant choral, célébrations lors de festivals…).
 Analyser, comprendre ces mouvements culturels, leur enracinement, leurs limites, leurs chances pour une nouvelle évangélisation.
 Réfléchir aux implications et aux moyens pastoraux à mettre en place pour répondre aux aspirations de ceux qui cherchent à vivre leur foi par la culture bretonne, et à la célébrer dans leur langue.
 Proposer davantage de célébrations et rassemblements en langue bretonne, en tout ce qui est liturgiquement possible, et encourager les personnes et équipes, notamment dans nos établissements catholiques d’enseignement qui les prennent en charge.
 Soutenir les enseignants souhaitant promouvoir une authentique culture religieuse en langue bretonne auprès de leurs élèves, ceci dans le respect des spécificités propres à chaque réseau d’enseignement.
 Donner aux prêtres, diacres, et laïcs les moyens de connaître les racines culturelles et chrétiennes de notre diocèse, afin de les enseigner ensuite en toutes occasions.
 Soutenir la création en langue bretonne des documents nécessaires (Bible, lectionnaire, Missel romain, Propre diocésain, rituels, documents au service de la catéchèse, livrets de cantiques, partitions), et en assurer la diffusion pour que la proposition de la foi, son accueil par les personnes, sa célébration liturgique (sacrements – funérailles - pardons) soient rendues possibles en langue bretonne.
 Rendre visible la langue et la culture bretonnes dans la signalétique diocésaine et paroissiale en soutenant les efforts de traduction.
Je confie cette Charte et sa mise en œuvre à tous les chrétiens du diocèse, spécialement aux curés des paroisses. Avec ceux qui collaborent à leur charge pastorale dans les Equipes d’Animation Paroissiales (EAP), il leur revient de prendre les moyens les plus adaptés pour annoncer l’Evangile à ceux qui leur ont été confiés par le Christ, Pasteur universel. Spécialement là où la langue bretonne est parlée et enseignée, je les invite, avec charité pastorale, à faire leur les objectifs de la Commission « Foi et culture bretonne » tels que cette Charte les expose.
Je souhaite que notre Commission diocésaine « Foi et culture bretonne » puisse œuvrer, avec celles des autres diocèses de Bretagne, à faire connaître Jésus Christ confessé en toute langue comme Seigneur à la gloire de Dieu le Père (Ph 2,11).


Charte donnée à Tréguier,
le 16 mai 2010,
en la fête de Saint Yves.

+Monseigneur Lucien Fruchaud
Evêque de St-Brieuc & Tréguier
+ Monseigneur Lucien FRUCHAUD Evêque de Saint Brieuc et Tréguier KARTA
« FEIZ ha SEVENADUR BREIZH »
Amañ en eskopti Sant Brieg ha Landreger, evel e-lec’h all en Europa ha dre ar bed, emañ an dud o klask ur gwriziennadur diles en ur c’houzout na dremen ket unanelezh an denelezh dre an unseurtelezh.
Ar gristeniezh e Breizh a gav ar pennañ eus he gwrizioù en enezenn Vreizh (Breizh-Veur a-vremañ), kristenaet endeo a-raok an divroadeg d’an Arvorig, evel ivez e Bro-Iwerzhon, maz eo deuet ac’hane ar sent diazezerien-se a adkaver en hon anvioù-lec’h, e delwennoù ha dedioù hon ilizoù, chapelioù foran ha feunteunioù. Kêrioù ha kêriadennoù a zegas dimp soñj anezho: St-Brieg, St-Maloù, St-Fragan, St-Mewen, h.a...
Evel-se eta, holl gristenien hon eskopti, brezhonegerien pe nann, a zle kaout an tu da gavout o spisverkoù ha d’en em binvidikaat kenetrezo hiziv dre addizoleiñ a zadoù er Feiz hag o sevenadur. An Iliz en ur dalvoudekaat ar pezh a zle da sevenadur Breizh ha d’he yezh, a sikour da bareañ poan ar re a zo bet gloazet ha dizoujet dre ma oa nac’het, dianavezet o fersonelezh donañ.
Dleout eo anzav, en hon eskopti divyezhek, e vez kendivizet ivez er yezh vrezhonek. Ar yezh-vamm eo evit darn.
Darn all, goude bezañ he dilezet en o yaouankiz, a blij dezho hec’h adkavout en o oad-gour; kalz a reoù all c’hoazh a zibab deskiñ anezhi. Hiziv bugale ‘zo o stummadur e yezh an hendadoù-se e tri steudad-studi ar gelennadurezh (katolik ‘Dihun’, kevredik ‘Diwan’, publik ‘Divyezh’). Ar vugale-se a zizolo sevenadur Breizh, ha darn en o zouez a heuilh ar c’hatekizoù e brezhoneg, oc’h ober o gounid evel-se eus pinvidigezhioù diniver ar yezh-se.
Lidoù a liturgiezh a-bezh pe lodennoù anezho a vez kaset da benn e brezhoneg ez-reoliek e darn eus tachadoù paskouriel an eskopti, ha bodañ a reont kristenien evit bodadegoù muioc’h-mui niverus, plijus ha degemerus.
Evit respont d’ar gefridi-Iliz-se, em eus savet en eskopti ur c’hengor ‘Feiz ha sevenadur Breizh’ e 1995 hag ur Garta embannet e 2002 . Deuet eo ar c’houlz da resisaat a-nevez amkanioù ar C’hengor-se hag evit kennerzhañ d’e lakaat da dalvezout da-gichen an holl dachadoù paskouriel, parrezioù, servijoù ha luskadoù an eskopti. An adkavoud-se eus hor gwrizioù en em ginnig evel un taol-chañs evit hon eskopti prederiet da vont davet pep unan eus e izili. E-giz-se eo e teuio da vezañ muioc’h-mui katolik, da lavarout eo digor d’an hollvedel.
Ar garta-mañ a zo eta da vezañ kaset da holl gristenien eskopti St-Brieg ha Landreger, en e lodenn reter evel en hini gornog, holl heritourien eus ar re o deus graet dimp anaout an Aviel, evit ma vevint evel diskibled an Aotroù Krist.
Durc’hadennoù
Er saviad sevenadurel a-vremañ eus gortozoù hor c’hempredidi, ez omp galvet da brederiañ war an amplegadoù nevez eus kemennadenn an Aviel hag eus testeni ar gristenien. E kement-se, durc’hadennoù ar C’hengor “Feiz ha sevenadur Breizh” en em gav gant an hentad kinniget gant eskibien Vro-C’hall en o Lizher d’ar Gatoliged: “ En amplegadoù nevez-mañ, en ur zerc’hel kont eus gounidoù an hêrezh resevet, hon eus da zont da vezañ kinnigerien ar feiz”.
Ar C’hengor “Feiz ha sevenadur Breizh” a gav eno an teir durc’hadenn o termeniñ e gefridi:
 fealded d’ar feiz resevet
 digoridigezh da ginnigadoù nevez
ar feiz
 skoazell da intruduioù ar skipailhoù lec’hel
Evel kengor eskoptiel, e harp e brederiadennoù hag e obererezh war an durc’hadenoù paskouriel roet endeo ganin, ha war an teulioù diseurt eus an Iliz hollvedel a-zivout ar feiz hag ar sevenadur, ma vo talvoudus ober ar renabl anezho.
Evit peseurt amkanioù?
Niveriñ a ran un nebeut amkanioù en devo ar C’hengor “Feiz ha sevenadur Breizh” ar gefridi da genderc’hel ganto :
* Chom etre breudeur gant poblañs hon departamant, neket o vezañ estren dezhi, teurel evezh da reiñ tu dezhi da addizoleiñ pinvidigezhioù an andonioù kristen eus hec’h istor, hag evel-se he c’harout, he sevel, hec’h atizañ en hec’h enklask a ster hag a vreudeuriezh.
* Tennañ evezh an eskopti, an tachadoù paskouriel, ar parrezioù, al luskadoù ha servijoù war ar vuhez bevet hiziv en endro sevenadurel breizhek evit e lakaat e-barzh o c’hinnigoù paskouriel hag evit tennañ gounid anezho (Gouel Erwan, bennigadennoù ar mor, pardonioù, bodadegoù lazioù-kanañ, gouelioù sonerezh…)
* Dielfennañ, kompren al luskadoù sevenadurel-se, o gwriziennadur, o bevennoù, o chañsoù evit un avielañ nevez.
* Prederiañ war an emplegoù hag an araezioù paskouriel da lakaat da vont evit respont da ezhommoù ar re a glask bevañ o feiz dre ar sevenadur breizhek hag he lidañ en o yezh.
* Kinnig muioc’h a lidoù ha bodadegoù er yezh vrezhonek, e kement tra a zo aotreet el liderezh, ha kennerzhañ an dud ha skipailhoù, pergen en hor skolioù katolik a gemer ar garg anezho.
* Skoazellañ ar gelennerien c’hoant ganto luskañ ur sevenadur relijiel kristen gwirion e brezhoneg e-touez o skolidi, kement-mañ en doujañs d’ar spesadelezhioù a zo o re e pep rouedad a gelennadurezh.
* Reiñ d’ar veleien, diagoned ha laiked an araezioù da anavezout gwrizioù sevenadurel ha kristen hon eskopti, ma c’hallint o c’helenn goude e pep degouezh.
* Harpañ krouidigezh er yezh vrezhonek eus an teulioù andiouerus (Bibl, Leksional, Misal Roman ha Misal an eskopti, Ritualioù, dielloù e servij ar c’hatekizoù, levrioù-kantikoù, skridoù-sonerezh) hag o lakaat da vezañ skignet, ma vo tu da ginnig ar feiz, evit bezañ degemeret gant an dud, ha bezañ lidet en ofisoù (sakramantoù – obidoù – pardonioù) e brezhoneg.
* Lakaat war-wel yezh ha sevenadur Breizh e lec’hanvadurezh an eskopti hag ar parrezioù en ur harpañ strivoù an droidigezh.
Ar Garta-mañ a fizian da lakaat da dalvezout gant holl gristenien an eskopti, peurgetket gant personed ar parrezioù. Gant ar re a genlabour d’o c’harg paskouriel er Skipailhoù Buheziñ ar Parrezioù (EAP), eo dezho kemer an araezioù ar muiañ azasaet evit degemenn an Aviel d’ar re a zo bet fiziet enno gant an Aotroù Krist, Pastor hollvedel. E-lec’h ma vez komzet ha kelennet ar brezhoneg dreist-holl, o fediñ a ran, gant karantez paskouriel, da zegemer evel o re amkanioù ar C’hengor “Feiz ha sevenadur Breizh” evel maz int displeget dre ar Garta-mañ.
Hetiñ a ran e c’hallo hor C’hengor eskoptiel “Feiz ha sevenadur Breizh”oberiañ gant re an eskoptioù all e Breizh, evit reiñ da anaout Jezuz Krist embannet e pep yezh evel Aotroù evit gloar Doue an Tad. (Flp 2,11)
Karta roet e Landreger,
d’an 16 a viz mae 2010,
e deiz Pardon Sant Erwan
+An aotroù Lukian Fruchaud
Eskob Sant-Brieg ha Landreger
3- LIDADEG NEDELEG 2017
Pañvrid-ar-Beskont 7 eur 30
d'ar Sul 24 a-viz Kerzu
Degemer mat da bep hini
Célébration de Noël en langue bretonne
Pommerit-Le-Vicomte le dimanche 24 décembre à 19h30
Binvenue à tous
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Yves-François LE COADIC Le Samedi 16 décembre 2017 00:41
à l’attention de AR GEDOUR - Le propos de l'article est le révisionnisme d'une Eglise catholique nationaliste française. 
Vous ne retenez que la dimension linguistique et ignorez la dimension politique.
À quand une Conférence des évêques de Bretagne (réunifiée) en lieu et place de cette "Province de Rennes?
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Ar Gedour Le Samedi 16 décembre 2017 13:21
Cher Yves-François,
Vous ne répondez pas non plus à ma question. Si nous-mêmes, Bretons, acceptons que nos chants soient chantés en français parce qu'il est écrit "bretons" dedans au lieu "d'enfants", comment croyez-vous que cela se traduise politiquement ? Bien évidemment cela n'est qu'un exemple, mais qui est dans la continuité du reste : comment voulez -vous que les choses bougent si les Bretons s'en tapent ou se plaignent sans prendre le problème à bras le corps? Comment voulez-vous que les décideurs puissent prendre en compte de telles doléances si les Bretons préfèrent allez faire du cyclisme le dimanche matin plutôt que d'aller à la messe et s'impliquer pour que la langue bretonne y soit plus présente. Ne pensez donc pas que militer pour que la langue bretonne soit juste dans notre esprit une dimension linguistique : elle est aussi théologique et politique. Nous pourrons en reparler.
Imaginons qu'il y ait une conférence des évêques de Bretagne B5 en lieu et place de la province de Rennes. Qu'est-ce que cela changerait pour tous les Bretons ? Un signe fort, certainement, mais en profondeur ? Vous-mêmes, pouvez-vous me dire ce que cela changerait pour vous ? Vous iriez plus à la messe ? Vous vous impliqueriez dans les équipes locales ? Soutiendriez-vous les initiatives qui en découleraient (et qui entre nous soit dit existent déjà pour certaines) ?
Vous dites "le problème que nous posions, c'est celui d'une institution, l'église catholique de France qui n'est guère libératrice de la Bretagne." Au-delà de l'aspect "libération" et le rôle de l'Eglise dans cette "libération" qui nécessiterait un sujet propre, si certains pensent que l'Eglise catholique est hors-sol, et bien qu'ils viennent dans les paroisses et le disent, et fassent en sorte qu'elle ne le soit plus, par une certaine implication.
De plus, pour envisager une libération, il faudrait déjà se libérer du carcan qu'est l'esprit laïciste issu des pseudo-lumières, dont l'approche est clairement franco-française et très loin de la spiritualité celtique, que les saints évangélisateurs des premiers siècles avait bien compris. Et cet esprit empoisonne clairement les Bretons et les empêche de penser par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Vous comprendrez aisément qu'il ne s'agit donc pas de retenir une dimension simplement linguistique, mais de considérer un tout.
Nous en connaissons beaucoup, qui se plaignent mais qui au final ne font rien pour que cela change, alors même qu'au-delà des différences on pourrait avancer. Peut-être une lassitude voit-elle peu à peu le jour à force de se battre, mais si chacun le faisait, imaginez ce qui pourrait changer !
Alain Reun le dit parfaitement plus haut.
Il n'est donc pas juste de dire que l'Eglise ne tient pas compte de vous et de vos demandes quand vous-même (c'est un "vous" général, vous l'aurez compris) êtes aux abonnés absents tout le long de l'existence. Quant aux évêques, sans vouloir les excuser, disons toutefois qu'ils auront beau publier des instructions, si la base elle-même s'en tape, les évêques (représentant donc l'institution) ne peuvent pas faire de miracles.
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Reun Allain Le Samedi 16 décembre 2017 15:08
@ Yves-François LE COADIC. Je pense que Ar Gedour répondra mieux que moi mais à mon humble avis, le meilleur moyen de bouger les choses est d'agir par l'intérieur de l'institution. Si nous laïcs nationalistes bretons (j'espère que ce n'est pas un gros mot) restons comme spectateurs sur le banc de touche rien ne bougera ou plus exactement quand ça bougera ça ne viendra pas dans notre direction. L'église catholique en France ne recrute pas faute de vocations et en Bretagne c'est peut être pire.
Comme je l'ai mentionné dans un autre post, les prêtres nommés dans les paroisses bretonnes sont essentiellement d'origine africaine. Ce n'est pas à eux qu'il faut demander d'infléchir les orientations politiques de l'Eglise en (de) France. Ce n'est pas plus la hiérarchie des évêques d'origines extérieures à la Bretagne qui fera le job à la place des Bretons.
Les choses étant en l'état parce que des générations de Bretons ont déserté, c'est bien aux Bretons de reconquérir les lieux laissés à l'abandon. En tous cas merci d'avoir posé la question de ce problème car jusqu'à présent j'ai eu l'impression que cette face de la société bretonne, de sa culture et des cultes n'intéressait personne. Dans certains milieux, ces sujets apparaissent même comme tabou ou de nature "réactionnaire", bien que étrangement des militants bretons n'hésitent pas à s'affirmer solidairement proche des musulmans. On dit parfois que la nature a horreur du vide, nous en avons ainsi le meilleur exemple.
Chacun trouve sa voie politique à moins que ça ne soit vraiment par choix religieux.
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Yann Réminiac Le Lundi 18 décembre 2017 13:32
Effectivement,
Changer des paroles connus de tous et toutes et surtout ce chant, est une forme de mise au point des gouvernements religieux qui veulent faire du politiquement correct et obliger les gens à se soumettre aux règles nouvelles
merci de nous avoir signaler ce fait
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Eodez Le Lundi 18 décembre 2017 23:56
Rendons nous à l'évidence : il n'y a plus de "peuple breton" ni de chrétienté d'ailleurs sur cette prequ'île.
Cette polémique sur les cantiques marque en fait la disparition d'un fossile qui cachait la triste réalité : c'en est fini.
Il n'y a pas plus de 50 véritable catholique priant en breton aujourrd'ui, et encore, peut-être seulement 20.
Autre remarque, théologiquement il faut parler d'Eglise catholique EN Bretagne car c'est la m^me foi partout et juridiquement le pape a une juridiction universelle, on l'a bien vu dans le cas malheureux de Mgr Le Vert.
Enfin je suis bien d'accord avec ar Gedour : un oberer a dalv kant lavarer.
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spered dieub Le Mardi 19 décembre 2017 08:41
Vous dites juridiction universelle en théorie vous avez tout à fait raison ,seulement la stratégie de l'église pour poursuivre son prosélytisme et assurer la sécurité des croyants est de se soumettre aux pouvoirs politiques ,et bien entendu ici cela concerne le pouvoir français ,au point qu'elle incité les catholiques à combattre,pour une guerre juste en 1914 ,tout comme l'église allemande ,qui elle a collaboré avec Hitler pendant un moment ,pas très chrétien tout çà ...Donc vu que par soumission à l'état français, cette église a une vocation universelle utopique et dévoyée ,ignore la réalité spirituelle et culturelle bretonne ,notre réaction est tout à fait justifiée .Maintenant en Bretagne ,peut être davantage qu'ailleurs l'histoire de l'église est loin d'être glorieuse et le déclin peut être expliqué par un abus du pouvoir théocratique pendant le dix neuviéme siècle entre autres ,malheur à ceux qui contestaient un peu son pouvoir ,très rapidement considérés comme hérétiques ,ils n'avaient d'autres choix pour se protéger que de rejoindre le camp républicain jacobin .Mis à part quelques prêtres véritablement militants ,les autres utilisaient la langue bretonne pour garder le peuple dans l'ignorance davantage que pour sa promotion ,c'est aussi une des explications du manque d'adhésion du peuple à la défense de sa langue .Il y avait quand même eu des personnes résistantes au cléricalisme ambiant tel Emile Masson qui ont tentés de promouvoir la langue et la thématique bretonne dans ces milieux opposés à cette hégémonie de l'église catholique .Voilà pourquoi aussi ce sera difficile de faire revivre une église spécifiquement bretonne vu que la mémoire populaire n'a pas que de bons souvenirs en ce qui concerne la période que j'ai cité ,il n'y a plus beaucoup de personnes qui veulent revoir l'équivalent de cette situation dans laquelle il n'y avait que les grenouilles de bénitiers soumises par opportunité au clergé qui s'en sortaient ..L'église depuis Constantin a toléré tout de sorte d'excès vis à vis de la morale dans la haute société pendant qu'elle cherchait des poux dans la tête au pauvre peuple ,c'est aussi une des explications de son déclin .Malgré tout le matérialisme actuel conduit à l'impasse ,les sciences et techniques les plus évoluées sans cesse remises en causes ne répondent pas aux véritables besoin des humains ,dans ce sens le spiritualité est à venir mais est ce le christianisme qui relèvera ce défi ?
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Eodez Le Mardi 19 décembre 2017 11:51
Spered dieub, essayeez SVP d'être plus concis, j'ai du mal à vous suivre.
Voici quelques éléments que j'apporte en réponse :
1. Le rôle confié par Jésus-Christ à son Eglise n'est pas une vocation politique, qui serait une théocratie donc. Elle se soumet à César et rend un culte à Dieu ;
2. Dieu et son Eglise laissent l'homme foncièrement libres dans leurs choix, l'Eglise dicerne ce qui est bien ou mal, c'est tout. Pour la guerre de 14 ce soont les francons français qui ont tout fait pour écraser le Saint Empire dont le dernierr empereur a été canonisé il me semble. Clémenceau est responsable et le lavage des cerveaux françaqis n'est pas du fait dee l4eglise mais bien d e l'école obligatoire du frqanmacon antisémite et raciste Jules Ferry ; vous oubliez que l'Eglise a été au premieer rang dans la résistance au nazisme (cf "mit brenneger sorge") très difficile à affronter de front sans provoquer une répresssion encore plus grave. On sait que la diplomatie vaticane a sauvé ce qui pouvait l'être. Ce passage de votre intervention est complètement faux, ou alors vous parlez d'une période où Hitler était insignifiant. V ous accusez gravement l'Eglise 'ad Hitlerum' sans le moindre élément. Cela me dégoûte.
3. La hiérarchie de l'Eglise en Bretagnee est française et ce depuis la nuit du 4 Aout ; avant ils étaient obligatoirement breetons (1532). Ne nous étonnnons pas qqu'ils n'aient pas votre sentiment national breton.
4. Meme l'abbé Perrot en son temps savait très bien que la laqngue bretonne n''étaitt pas à niveau faute d'une langue unifiée et littéraire créée à paartir de rien par Rparz Hemon 20 ans plus tard (1925) et unifiée (1941). Il eut fallu ouvrir des Gds Séminaires EN brfeton dès la Restauration. Mais c''est oublier que Napoléon III a même interdit l'association bretonne" qui est la plus ancienne ass de l'emsav alors qu'ils ne se préoccupaient que ... d'agriculture !
5. Si il y a eu du cléricaliseme beaucoup n'en ont pas souffert autant qu'ls n'ont prétendu : en très grandde paart, bien plus qu'en France ces pre^tres étaienrt eux-mêmes fils de paysans, et la Bretagne donnait la moitié des missionnaires du monde. Quandd aux ordrres féminins ils ont fait aaussi un travail formidable. Je vais même plus loin,: devant la méfiance de l'Etat athée, c'est des nobles breettons qui ont développé la Basse-Bretagne soupconnée de chouanage, et ont créé l'office central de Landerneau et en pleine communion aveec le Bleun Brugg et le diocèsse : l premier président de l'Office central était la fille de de la Villemarqué, Mme deeBoisanges à Keerdaoulas St Urbain et en 1925 c'est Olier Chevillotte du château de Kergroadez le président du Bleun Brug qui sera en 1939 président du PNB.
6. Emile Masson, c''est un personnage sorti par Broudig et conssorts maiss c'eestt un épiphénomène qui n'a eu AUCUNE influence en son temps, si ce n'est de servir d'idiot utile en empêchant l'Union. Pendant ce temps là il y a eu un prêtre, Madec, qi a fondé le PAB, parti autonomiste breton, voilà qui était clair. Mais il n'a pas été suivvi et je redis pouquoi : premièrement paarce que malgé ses efforts desespérés (il a éécrit plusieurs livres) la langue n'était plus aadaptée. Il manque une élité bretonnante.
Demaandezz vous pourquoi les protestants ont jeté l'éponge exactement en 1935 dans leurrs éditions et missions en breton, et pourquoi c'est précisément en 11936 que l'on voi un petit prêtre comme Maodez Glanndour apparaître et endosser à la fois l'héritagede RH et de YV Perrot ???
La réponse est qu'il avait compris que l'on ne peut plus compter sur "le peuple", que celui-ci ddisparaissait pour devenir une masse de petits bourgeois préoccupés uniquement par leur compte n banque. D
7. A la fin dee votre texte vouus confondez kérigme et Eglise : l'Eglise est un ramaassis de pécheeurs, un tas de fumier, ssur lequel poussent de temps à autre de belles fleurs, les saints, ssouvent des genss ordinaires, j'affirme en avoir connus il n'y a pas si longtemps dess gens issus de cette sainte société paysnne chrétienne de chezs nous. N'est-ce pas le plus important ?
Pa zistroio an Doue-den, daoust ha kavout a raio krristneien c'hoazh war "Douar ar veleien"' ? Ha daoust ha brezhoneg a vezo c'hoazh el ledenez-mañ ? Ne gredan ket, met ra vezo graet bolontez Doue, meulet ra vezo da viken gant brezhonegerien an Neñv hag an nebeut re a chom, a-unanoù, e Breizh.
La vraie raison de ce gâchis ce n'est pas l'Eglise et ses infirmités, car ce n'est pas nouveau, non, la vraie raison c'est que nouss n'aavons plus besoin de Dieu depuis que nous nous sommes aperçu que ce n'est pas lui qui donne la pluie ; eet puis avec le proogrès technique il n'y a plus la misère dd'avant ; eet enfin la libération sexxuelle a vidé les églises. Le langage exgeant de vérité sur l'homme fiat même que l'on peut parler d'une persécution rampante de l'Eglise. CE fil est un exemple patent L'Eglise sera de plus en plus persécutée ici et ailleurs parce qu'elle ne peut changer son kérigme : Jzeuz Krist eo aan Aotrou evit Gloar Doue an Tad or nous n'horons plus Dieu (cf Plouignieau la famille de Penguern : "Doue da genta"), nous laisson assasiner les bébés dans le ventre de leurs mère (7 millions depuis 1975), nous pratiquons l'eugénisme NAZI sur les trisomiques qui sont extréminés chaque année à 98 % en France et les familles qui les gardent ont beaucoup de mal a se voir accorder dee l'aide ; le cas Vincent Lambert engage une vaste opération d'euthanasie de centaines de cas similaires en supent , bientôt il y aura le suiccide assisté, puis volontaire pour ne pas gêner sa famille, la PMA pour les couples estt déjà ingterdite par la morale chrétinne, mais on arrvie maainteant à la PMA GPA pour tous après la destruction du Mariage par la posssibilité du divorce, le Pacs, le mariage LGBTXYZ : tout cela est très logique. Moi je refette toutt cela et prèfère de très loin une Eglise fusse-t-lle française : au moins par mes efforts j'ai l'impression que je suis meilleure et participe à l'oeuvre du Salut et peut-être de la Bretagne chrétienne.
Il n'y a rien de plus important que l'on puisse faire en breton, que célébrer la Sainte Messe et à défaut, prier. Oui, je pense que s'il y avait 20 personnes priant chaque jour en breton, cela pourrait changer la donne, c'est ce que font certains membres de EMglev an Tiegezhioù https//wordpress.emglev.com regoupés dans la fraternité "Kristenien Breizh", dont quelque uns dans le groupe "Hozana" via internet.
.
Meerci d'exccuser les fautes de frappe je souffre d'un handicap.
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spered dieub Le Mardi 19 décembre 2017 14:29
Je ne suis peut être pas concis ? mais effectivement vous aussi vous êtes particulièrement assez dur à lire et clivant .De culture catholique j'ai eu cependant la chance d'avoir une influence anti cléricale qui m'a beaucoup appris . Voilà le discours tenu par celle ci au sujet du clergé .Klask lakad an dud da gredi pes ne gredan ket o unan .Celle parole je l'ai souvent entendu avec les anciens .
Voici deux liens pour répondre au sujet des attitudes de l'église catholique par rapport aux pouvoirs allemand et français .
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique_d%27Allemagne_face_au_nazisme
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Eodez Le Jeudi 21 décembre 2017 00:36
oui, klask lakaat an sus da grediñ ar pezh na gredONT ket o-unan.
C'est exactement ce que j'ai indiqué : ce n'est pas le "bon Dieu" qui donne la pluie. C'est parce qu'ils n'ont pas été suffisamment catéchisés parce que l'Eglise ne dit pas cela. Et comment catéchiser correctement dans une langue qui n'est pas à la hauteur. Le rejet de la langue et et de foi sont allés de pair, la langue en premier.
Moi je pense qu'un bon prêtre vaut bien plusieurs psychiatres , psycchologues voire enseigant. Si j'ai gardé la foi c'est peut-être à cause des ordres enseignants où nous les voyons de près, dans leur combat spirituel quotidien où ils se donnaient à nous. A son tour ma soeur religieuse fait de me^me et s'occuppe de ceux dont on ne veut pas : l'Eglise est experte en humanité, depuis 2000 ans. Cette expertise est éprouvée dans la définition de l'homme qu'elle donne et dans le remède à ses maux tout en laissant chacun tracer sa route. Mais comme toutte institution elle estsujete aux travers des hommes.
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spered dieub Le Jeudi 21 décembre 2017 08:32
Voici une chronique concernant Emile Masson ,je vous rassure elle n'est pas de Broudig ,mais de Ronan Le Coadic .Personnage tolérant ,quoique socialiste libertaire, il n'hésitait pas à travailler avec les gens de droite pour la défense de la Bretagne et sa langue ,la gauche bretonne ferait pas mal de s'en inspirer .
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spered dieub Le Jeudi 21 décembre 2017 18:13
An aoutrou Koadic ,vous avez censuré Emile Masson ,je ne sais pas si vous ferez de même pour le pape ,d'autant que la dernière phrase de cet article rentre en plein dans le sujet ,et pourrait servir d'argument pour défendre la présence de la langue bretonne au sein de l'église ,digemeret mad
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Eodez Le Lundi 25 décembre 2017 04:47
Ce n'est pas du révisionisme de la part de l'Eglise, elle s'adapte, c'est tout pour mieux annoncer son message, l'Evangiles. Le peuple breton ayant disparu et en premieer sa langue, ce cantique qui se chante en breton a subi déjà un outrage en étant adapté en français et un second outrage dans le changement des paroles.
Mais je pourrai vous citer des milliers de cantiques gnagna aussi bien en français qu'en breton, créés depuis Vatican II qui son "var vordic ar pec'hed" et d'autres airs breton dont les paroles me paraissent même choquantes dans leur nouvelle version, exemple le Da feiz ; l'introduction à la veillées de Noel, certains chants de l'offertoire, une confusion voulue niant la transubstaciation,la viriginité de Marie, le peché grave, cela participe d'une religion ou le "Bon Dieu" ressemble au Père Noe¨l en fait : un vieux papa gâte(e/a?)ux pour lequel le mal n'existe pas.
Je répète : avec 3 % de pratique religieuse, l'Eglise est obligée de fermer boutique : seuls seront rescapés ceux qui accompliront less préceptes de l4eglise : commandements et sacrements, qui indique ces autotoure pour le Salut. En ce soir de Noel combieen ont prié en breton, voilà la seule question à poser pour mesurer l'ampleur du désastre.
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Ar Gedour Le Mardi 26 décembre 2017 17:25
Quand même, Spered dieub, pour un esprit libre vous pensez quand même beaucoup comme vous le dicte la doxa franco-française jacobine et laïciste. Celui qui prend la peine d'étudier un minimum la théologie chrétienne et ne reste pas à un "service minimum" sait que le christianisme est vecteur du développement de l'Homme et de la société.
Dans vos propos, on ressent par contre à la perfection le résultat d'un colonialisme spirituel imposé par le pseudo "esprit des lumières" qui consiste à faire croire qu'on pense par soi-même alors qu'on ne fait que s'approprier un prêt-à-penser dogmatique servant exactement les desseins de la Révolution Française. Finalement, en tenant un tel discours, à l'instar de tant de bretons, ne contribuez-vous pas à maintenir les esprits dans un certain obscurantisme les empêchant, encore une fois, de penser par eux-mêmes... et pour eux-mêmes ?
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spered dieub Le Mercredi 27 décembre 2017 08:50
Ar Gedour trugarez ,désolé de vous avoir contrarié vu que malgré des divergences ,je ne doute point de votre sincérité et de votre abnégation ,je ne vous vise pas personnellement mais je persiste ,avec des arguments que j'ai mis à l'appui de mes commentaires .Quand à l'accusation de jacobinisme regardez un peu de l'église française ,romaine .Même le pape voir le dernier lien ,il a dénoncé un cardinal qui refuse la décentralisation .
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spered dieub Le Mercredi 27 décembre 2017 15:42
Voici un élément de comparaison ,dans cet article sur l'Irlande est abordé la position des églises sur le gaélique .En Bretagne parfois aussi la langue bretonne était réprimé dans les écoles catholiques notamment avec les religieuses .J'ai discuté récemment avec un ancien pourtant politiquement de droite ,mais qui ne veut plus entendre parler ni du breton ni de la religion par rapport à l'humiliation qu'il avait subi .
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Reun Allain Le Jeudi 4 janvier 2018 11:51
@ Spered dieub. Je viens de constater en bas de page d'accueil que nous sommes sur un sujet classé dans les "+ COMMENTES", Un signe que les interrogations sur le rapport entre religion et culture bretonne ne laisse pas indifférents les lecteurs d'ABP. Parler de religion à propos de la Bretagne amène t-il aussi la question de l'Islam en Bretagne ? J'ai remarqué que la presse en général a vite franchi le pas en étalant complaisamment à la Une de leurs journaux l'identité "Bretonne" à cette jihadiste lorientaise retenue par les Kurdes. Ainsi pour OF il ne fait pas de doute qu'elle est bretonne en titrant "La djihadiste bretonne Émilie König demande à être jugée en France". Même constat pour le Télégramme. et la presse parisienne en général. Étrangement ces journaux ferment l'accès aux commentaires des lecteurs. Craignent-ils un afflux incontrôlé de réactions ? Cette exhibition d'un lien entre Islam et Bretagne n'est pas neutre à mon avis. Dans l'imagerie populaire surtout française et de façon induite en Bretagne, les Bretons sont réputés "pieux" à l'excès mais c'est une image d'Epinal et relier les Bretons à l'islam est un moyen assuré à 100% d'attirer la curiosité des lecteurs.
Cette femme n'est pas Bretonne et si elle avait été dans sa tête elle n’aurait pas eu besoin de se convertir à la frange la plus extrémiste de cette religion pour exister. La nature ayant horreur de vide, je crains que la laïcité à la française qui vise à remplacer une religion du ciel par une laïcité dogmatique (façon Libre Pensée) qui s'érigeant comme religion de substitution soit le creuset d'un vide encore plus disponible à l'accueil de nouveaux convertis. Je l'ai constaté chez nombre de familles de "bouffeurs de curés" surpris quand certains des leurs se transformés en bigots musulmans.
Tous les individus ne sont pas convertibles à un athéisme, qui n'est accessible qu'à une petite minorité, généralement encore assez jeune pour se croire éternels sur terre. Cette voie ne semble pas être une réponse adaptée aux interrogations métaphysiques qui sont censées distinguer l'Homme de l'animal. Les antispécistes vont même au-delà en plaçant l'animal à égalité avec l'Homme (à moins que ça ne soit dans le sens inverse).
J’en viens pour conclure à ton témoignage sur cet individu « qui ne veut plus entendre parler ni du breton ni de la religion par rapport à l'humiliation qu'il avait subi ». Je suppose qu’il s’agit de la religion catholique. L’histoire ne dit pas ce qu’il serait advenu si on lui avait proposé une autre « spiritualité » avec les mêmes promesses que celles avancées par les recruteurs du djihadisme radical susceptible de « laver » toutes ces humiliations vécues dans l’enfance.

Etrangement je connais aussi une dame qui bien que maîtrisant la compréhension du breton adopte une attitude comparable de refus de parler à l’encontre de la langue maternelle de ses parents parce qu’on l’aurait aussi humiliée à l’école. J’aurais imaginé une attitude inverse par esprit de révolte mais la psychologie des chocs traumatiques est sans doute plus complexe. J’ignore si elle était dans une école catholique ou pas mais à l’inverse du cas que tu cites elle est restée très attachée à l’institution de l’Eglise. La sagesse nous commande de ne pas tirer trop vite des lois générales sans connaître l’ensemble du vécu familial, scolaire et civil des personnes concernées. Les nouvelles générations seront plutôt formatées par les réseaux sociaux, une autre dimension qui ne va pas simplifier la donne.
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spered dieub Le Jeudi 4 janvier 2018 18:02
Pas si ancien que cela ,dans les années soixante ,cela aurait fait un scandale pour les femmes de se présenter sans foulard à la messe .les gens ont la mémoire courte .Bien entendu l'église catholique même dans son approche intégriste était moins violente que l'islam actuel ,et sans oublier par exemple les massacres de la saint Barthélémy ou des cathares, c'est vrai que cela devient dramatique .Pour parler des extrémistes dans tous les domaines les brittophones n'utilisaient pas de droite ou de gauche ,mais plus justement l'expression an den , pe tud re grenv doc'h e zonj (pe doc'h o menoziou ) Je reconnais que pour cet article surtout ,j'aurais du utiliser un autre pseudo que spered dieub qui pour l'occasion peut me mettre en porte à faux !! Je n'ai pas choisit la facilité ,Pierre par exemple passerait mieux en plus cela pourrait être pris à tord pour un nom réel et non comme pseudo .Reun avez vous lu l'article sur l'Irlande le dernier lien que j'ai mis ,très enrichissant .
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spered dieub Le Jeudi 4 janvier 2018 20:59
Reun pour la personne que j'ai cité ,de l'islam il faudrait surtout pas lui en parler Quand à l'humiliation subie c'est vrai qu'elle était davantage le fait des hussards de la république ,mais effectivement la méthode a été très efficace ,même si là aussi il y a aussi une certaine rancune intérieure face à ces sbires du pouvoir parisien ,je confirme donc votre affirmation (mais la psychologie des chocs traumatiques est sans doute plus complexe ) Mais tout comme l'anglais en Irlande on doit à la vérité de dire qu'il y avait une certaine acceptation voir une demande des parents d'élèves pour l'apprentissage du français au détriment du breton vu qu' elle était la langue officielle et dominante,incontournable pour l'ascension sociale .L'idée de l'apprentissage bilingue voir plurilingue n'était hélas pas à l'époque d'actualité au sein de la population .Je pense aussi que s'en tenir au concept de langue minoritaire peut être pénalisant ,une langue ne peut efficacement se redéployer que si elle a desconcours de circonstances sociales et économiques favorables ,le meilleur exemple à la fin du moyen âge c'est l'anglais qui n'était qu'un dialecte saxon francisé davantage que ne l'est le breton des natifs à l'heure actuelle .Une ambition d'expansion dans ce domaine ne doit pas tenir compte des frontières surtout à l'heure de la mondialisation .Bien sur une langue minoritaire peut malgré tout survivre dans son territoire de part la volonté et l'action d'une minorité agissante comme c'est malgré tout le cas en Bretagne .Mais c'est vulnérable ,j'ai lu que le gallois a tendance a régresser à nouveau depuis 2012 ,à vérifier .Les réseaux sociaux vont être hélas de plus en plus contrôlés ,surveillés et censurés un peu partout dans le monde .Vous parlez de l'islam mais il ne faut pas oublier que beaucoup de nos compatriotes se sont également convertis boudhisme religion actuellement plutôt pacifique ce qui n'a pas toujours été le cas non plus ,par contre je pense que les athées devenant musulmans ne courent pas les rues .En fait c'est la société consumériste qui a pour le moment à raison de la foi chrétienne ,ce qui ne constitue pas une adhésion à l'athéisme par conviction mais plutôt une adoration du veau d'or .C'est le fait de la grande majorité et ceux là sont a des années lumière de poster des commentaires à ce sujet sur ABP !! Tandis qu'un véritable athée lui il a réfléchi ,tout comme ce qui ne rejettent pas Dieu mais doutent vu au moins que depuis Gallilée les découvertes scientifiques et autres sont des défis permanents aux fausses certitudes temporelles véhiculées par les religions monothéistes ,mais à défaut d'une foi aveugle, ils peuvent au moins garder l'espérance .
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spered dieub Le Samedi 6 janvier 2018 13:45
Je corrige des fautes
en fait c'est la société consumériste qui a pour le moment à raison de la foi chrétienne ,ce qui ne constitue pas une adhésion à l'athéisme par conviction mais plutôt une adoration du veau d'or .C'est le fait de la grande majorité et ceux là sont à des années lumière de poster des commentaires à ce sujet sur ABP !! Tandis qu'un véritable athée lui il a réfléchi ,tout comme ceux qui ne rejettent pas Dieu mais doutent, vu au moins que depuis Gallilée les découvertes scientifiques et autres sont des défis permanents aux fausses certitudes temporelles véhiculées par les religions monothéistes ,mais à défaut d'une foi aveugle, ils peuvent au moins garder l'espérance .
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Ar Gedour Le Mercredi 10 janvier 2018 10:57
Un peu hors sujet et cependant très lié à ce que vous évoquez :
Je viens d'apprendre que des militants de la gauche radicale bretonne - loin de l' Eglise - s'intéressait en ce moment à la question du "pourquoi l'Eglise a-t-elle laissé tomber la langue bretonne". Il s'avère que ces mêmes personnes ont refusé une proposition de lire le livre de Youenn Caouissin "J'ai tant pleuré sur la Bretagne" ( é-bretagne ) qui répond pourtant très bien à cette question et aux autres questions évoquées à la fois dans l'article et dans les commentaires.
Pour me faire une opinion libre et personnelle, je lis les livres de différents auteurs et ayant un parti pris différent, même si je ne suis pas forcément d'accord avec les auteurs.
Je suis donc assez dubitatif sur les bretonnants, quels qu'ils soient, qui pensent réinventer l'eau chaude alors qu'ils ont les réponses sous la main, que ce soit notamment dans des publications, sur notre propre site AR GEDOUR ou dans des commentaires comme ceux que nous trouvons ici, échange intéressant en lui-même.
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spered dieub Le Jeudi 11 janvier 2018 20:18
Voici un livre qui permet de mieux déchiffrer le sujet ......
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Ar Gedour Le Vendredi 12 janvier 2018 08:50
@Spered Dieub
Pour préciser ce livre que vous conseillez, je rajouterai aussi du même auteur / directeur de publication : "Requiem pour le catholicisme breton".
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spered dieub Le Vendredi 12 janvier 2018 22:48
Noz vat Je vous demande de ne pas valider l'article précédent car celui ci-dessous est bien plus intéressant et plus complet .
trugarez
http://www.academia.edu/4982978/Les_Campagnes_rouges_de_Bretagne
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