Fin du débat de mardi sur la Catalogne : rappel du passé, des autres pays démocratiques d'Europe comme la Suisse, présentation de livres, chants...
Les vingt participants de la soirée "Hommage à la Catalogne" n'ont pas perdu leur temps. En plus d'une information que les médias ne servent que rarement, ils ont fait connaissance avec les titres de livres d'auteurs catalans, et ont entendu de fort belles mélodies. Certains auteurs sont aussi chanteurs et musiciens comme l'auteur de l'Estaqua.
Au centre de cette fin de débat, la démocratie suisse et catalane, en opposition aux modes de gouvernance française et catalane. La guerre civile subie par Barcelone et les Catalans ne fait aujourd'hui l'objet d'aucun travail de mémoire, et les 150 000 Catalans des charniers n'ont ni été identifiés ni bénéficié d'une inhumation digne de ce nom. On compare ce non-dit à la collaboration en France, et cette façon de gouverner à l'Inquisition... Le roi aurait pu calmer la tension catalono-madrilène, car il parle catalan, mais il n'en a rien été. Alors que Irène invente un avenir positif pour la Catalogne, laboratoire, montrant la route d' un nouveau modèle de société, Ricard est plus tempéré. Et l'Estaca entonnée par Gisela, reprise par l'assistance, montre encore que l'action commune permettra de lever le pieu... "Tomba, tomba, tomba...", pour qu'il tombe... ou pas ?