Chantal Cuisnier, porte parole du Collectif anti-nucléaire Ouest et de la Fédération anti-nucléaire Bretagne, membre du Collectif Mines Uranium France et administratrice de Roz Glas (association informant sur les mines d'uranium en Bretagne), s'est étonnée de la quasi absence des médias, boycottage ou choix de prioriser la 'reculade' de Nicolas Hulot sur le nucléaire avouée ces jours-ci ?
Pourtant, avec énormément de débrouille, de solidarité, et d'huile de coude, 400 participants dont près d'un quart venu du monde entier (de l'Australie en passant par le Brésil, le Mexique, les Etats-Unis, la Finlande, l'Angleterre, l'Espagne, la Russie, le Japon, le Niger et bien d'autres...) se sont réunis pour échanger et se concerter afin de construire un réseau mondial antinucléaire. Il est urgent de mettre fin aux délires de la monstrueuse et totalisante pieuvre nucléaire avant la catastrophe. C'est la seule alternative possible selon les mots imagés d'un des intervenants : pour lutter contre le rouleau compresseur du nucléaire et le mettre en échec, il nous faut non pas utiliser un plus gros rouleau compresseur mais plutôt jeter par-dessus un filet, meilleure façon de l'arrêter.
Un incident a éclaté dans la plénière de conclusion car aucune femme n'était prévue pour intervenir à la tribune finale, ce qu'a dénoncé une des participantes, invitée alors par l'animateur à prendre sa place. Elle est montée à la tribune où elle a été rejointe par une dizaine de femmes. Gageons qu'au prochain forum la parité sera observée, au vu du malaise qui s'en est suivi.
Car si nous voulons gagner la lutte anti-nucléaire, nous ne pouvons le faire qu'ensemble femmes et hommes, jeunes et vieux, quelle que soit notre couleur de peau et notre origine sociale, et dans la diversité de nos façons d'agir."