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- Chronique -
Paul Molac : "Un Etat resté très bonapartiste"
Dans une salle comble, les différents intervenants présentés par Christian Guyonvarc'h ont évoqué leur situation et quelques pistes d'action.
Par Fanny Chauffin pour Kerne Multimédia le 1/11/17 10:59
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Dans une salle comble, les différents intervenants présentés par Christian Guyonvarc'h ont évoqué leur situation et quelques pistes d'action.

Paul Molac, chaleureusement applaudi à la fin de sa prestation, ne mâche pas ses mots : "un État resté très bonapartiste", "une administration biberonnée à l'Ena / la pluralité, ils ne savent pas ce que c'est"...

Il se bat depuis longtemps face à un Ministère, des instances qui sont souvent réticentes aux avancées que souhaiterait l'enseignement en breton en Bretagne.

La solution ? Plus d'autonomie dans l'organisation de l'enseignement, à l'exemple des Corses où, pour ne pas avoir d'enseignement en Corse, les parents doivent écrire une lettre... Il souhaiterait que la même chose se passe en Bretagne.

(La faible qualité de l'enregistrement vous obligera à forcer le volume, mille excuses. Quand les captations se feront dans de meilleures conditions -éclairage - vous pourrez même avoir les images- qui sait, au festival du livre 2018 ?)

Voir aussi sur le même sujet : stourm, europa
Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...
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Vos 6 commentaires
Jean Albert Le Mercredi 1 novembre 2017 12:27
" La solution ? Plus d'autonomie dans l'organisation de l'enseignement, à l'exemple des Corses où, pour ne pas avoir d'enseignement en Corse, les parents doivent écrire une lettre... Il souhaiterait que la même chose se passe en Bretagne."
Je crois mais ce serait à vérifier que vous reproduisez une erreur : ceci a été tranché par le conseil d'état. Dans l'enseignement public, l'enseignement du corse ne peut pas être "non-obligatoire", il doit être "facultatif" (ce qui veut dire que les parents doivent écrire une lettre pour que leur enfant suivent cet apprentissage du corse). A vrai dire je crois effectivement que la pratique est effectivement contraire à cela ...mais qui s'y opposerait sous les pressions de l'environnement corsitude ??? peut être quelques corses d'origines immigrées ???
La notion d'enseignement "non-obligatoire" faisait habilement partie de la proposition de loi Urvoas-LeFur ( devenue Urvoas-PS ...comme vous savez).
Je pense que l'enseignement privé ou associatif sous contrat pourrait effectivement pratiquer l'enseignement "non-obligatoire" du corse, comme il en est des enseignements religieux.
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louis mélennec Le Jeudi 2 novembre 2017 16:12
LAMENTABLE !
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LA CATALOGNE EST ENFIN SUR LA VOIE DE LA LIBERTE . LE TOUR DE LA BRETAGNE VA VENIR.
LOUIS MELENNEC, samedi 28 octobre 2017 .
La Bretagne est-elle la patrie de la trouille, des intérêts personnels, de la lâcheté, de la médisance, de la trahison, de la collaboration avec l'Etat colonial ? Combien de merdias, de journalistes, d' « élus », de sectes, de sites, de blogs, ont ils saisi l'opportunité de soutenir le combat de la Catalogne pour le Liberté et la dignité de son peuple ? Faites le compte, et répondez vous-mêmes, vous les valeureux, vous les courageux, vous les héros.
La lutte de la Catalogne est la nôtre.
Les pires ennemis des Bretons sont les Bretons eux-mêmes. Il n'est pas de sottises qu'ils n'aient commises pour se maintenir en esclavage. Ceci depuis les invasions romaines du premier siècle avant Jésus Christ. La débandade et les trahisons ont atteint un sommet lors des invasions françaises de 1487-1491. La moitié de la noblesse, alors, était à vendre. Nous ne sommes pas mieux lotis aujourd'hui. Les pires des pires : les dizaines de sectes qui affichent un militantisme virulent, et dont la seule action consiste à se vomir les uns sur les autres, au lieu de s'unir et de combattre ensemble.
Le présent texte est adressé aux principaux de ceux-là : le compte se fera de lui-même, car tous savent qui est qui, et qui fait quoi.
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Catalogne et Bretagne, c’est tout un : deux pays colonisés, exploités, martyrisés, persécutés par un Etat colonial implacable.
Nos histoires sont les mêmes. Sous le général Franco, de triste mémoire, parler la langue nationale catalane, celle des ancêtres, interdite, valait au coupable de très sérieux ennuis. Mais tandis que la langue bretonne reculait sous l’effet d’une l’acculturation, d’une cruauté et d’une sottise rares, les Catalans résistèrent, avec fureur. La langue castillane, qu’on tenta de leur imposer, est devenue ce qu’elle est : l’idiome d’un pays étranger, celui d’une nation étrangère, qui a tant et tant fait qu’elle est maintenant haïe, d’une manière irrémédiable.
Nous avons connu cela, oh combien ! Notre langue ancestrale, venue de l'antiquité, est quasi morte, elle a été assassinée par le pays d’à côté. Un « ministre » de la « république » française des non-droits de l’homme, Emile Combes, probablement atteint de débilité mentale, ou de démence, pouvait écrire, en 1905, ces phrases effarantes :
« Le gouvernement a-t-il à sa disposition quelques commissaires de police courageux ? .. Il doit s’en trouver assez pour entreprendre la colonisation de la Bretagne. La révolte a assez duré. Il y va de l’honneur et de la sécurité de la République. Les cléricaux bretons nous provoquent : tapons dessus de toute la rigueur des lois, et de tous les poings des gendarmes « ..
Quel aveu répugnant !
Les injures anti-bretonnes ont été publiées partout. Elles s’enrichissent encore de nouvelles perles, dont l’une dans la bouche d’un professeur au collège de France, dénommé Hagège, il a tout juste trois ans, sur les ondes de la télévision : « Les Bretons étaient des sauvages; la France en a fait des êtres civilisés ». Voila l’héritage intellectuel que la France, notre marâtre, a greffé dans le cerveau de cette sorte de Français.
Il y a près de cinquante ans, j’ai eu, incrédule, la révélation de ce que fut l’histoire de la Bretagne, dissimulée et interdite par le pays colonial. Je n’ai pu croire ce que j’ai lu, tant cela frappa mon imagination, ni admettre que l’auteur, le président des écrivains bretons, qui m’avait offert son livre, avait écrit la vérité. A partir de là, j’eus la volonté irrépressible de connaître l’histoire des autres nations, de l’antiquité à nos jours. Y compris de la Catalogne, qu’aucun journaliste français n’a eu la curiosité de lire, tant l’ignorance est à Paris chose commune, la censure effrayante, l'achat des consciences impitoyable.
Le breton Ernest Renan, l’un des grands esprits du dix-neuvième siècle, a écrit que l’exhumation de l’histoire d’un peuple, en mettant au jour des crimes occultés, peut avoir un effet dramatique pour le colonisateur.
Cette phrase résume toute la situation. Cette démarche fut la mienne, pendant plus de quarante ans : réécrire l’histoire véritable de la Bretagne, sans rien dissimuler, et l'enseigner à tous. Ce faisant, je savais que je mettais les pieds dans un marécage nauséabond, et le prix à payer. Cette histoire est maintenant connue partout. Je viens d’avoir confirmation que les comités Nobel de Stockholm et d’Oslo s’y intéressent.
Envahi en 1487 par les hordes françaises, réduit en cendres en 1491 après une guerre abominable, notre pays fut annexé en 1532, contre sa volonté, les armées françaises entourant le parlement de Bretagne, réuni à Vannes, le roi de France François Ier se tenant prêt, à intervenir manu militari en cas de besoin. Ce crime a été maculé par le pays annexant, sous une légende absurde : celle d’une « Union » librement sollicitée par les Bretons. C’est ce que tous les jeunes Bretons ont appris à l’école, jusqu’à mes travaux historiques rendus publics sur les lieux du crime, à Vannes, en 2006.
Des millions de personnes savent maintenant que les hordes françaises du pays des non-droits de l’homme, notamment en 1793 et en 1794, ont noyé 5000 Bretons à Nantes, dans des conditions de cruauté inimaginables, violé des femmes par milliers, lardé à la baïonnette des enfants en bas-âge devant leurs mères, écrasé des femmes enceintes sous des pressoirs à raisin, ouvert les ventres d’autres malheureuses pour en extraire les foetus, et les transformer en mangeoires pour l’avoine des chevaux, dépecé des êtres humains pour transformer leur peau en cuir, et fabriquer des vêtements pour les officiers ….. Mesdames et messieurs des comités Nobel ont été stupéfaits d’apprendre cela : plusieurs d’entre-eux et d’entre-elles avaient cru à cette légende des droits de l’homme créés par la « révolution » française en 1789 ! Voila les choses remises à leur place d’une manière définitive : aucun retour en arrière n'est maintenant possible.
De siècle en siècle, sous l’implacable férule de la France, la Bretagne amorça une descente vertigineuse aux enfers : ses richesses naturelles, ses impôts, son capital humain, sa marine, ses armées, sa production agricole, furent pillés par le colonisateur. Le coup de grâce lui fut donné par la prétendue « révolution » de 1789. Ses Institutions séculaires, sa prudente législation, sa fiscalité économe furent abolies, sa langue fut humiliée et interdite, tandis qu'une persécution mentale réduisait ce peuple fier à néant. Selon l’excellent mot d’un linguiste breton, pays prospère et puissant avant les invasions, elle était devenue, au 19ème siècle le trou du cul de l’Europe, le ploukistan occidental de la France. Ce pays, comme chacun sait, était peuplé d’une espèce étrange, dénommé les ploucs. La variété « femelle » fut désignée, un peu plus tard, sous le nom de « bécassines ».
Les souffrances qui nous ont été infligées depuis cinq siècles sont inimaginables.
Le dernier crime récent de la France et de ses collaborateurs bretons, en 2014 : le maintien de la partition honteuse de la Bretagne, en violation du droit international, et des droits sacrés des peuples, par le refus de la France de réintégrer Nantes et la Loire Atlantique, bretonnes depuis douze siècles, dans notre territoire national. Malgré les « promesses » solennelles des « élus », qui presque tous trahirent à cette occasion, par la crainte de perdre leurs prébendes. Le prix de cet acte pour les intéressés sera très lourd, pour eux et pour leurs descendants.
Retrouver son identité à travers son histoire, n’est en aucun cas un repli sur soi, ce que prétendent les imbéciles et les ignares à court d’arguments, n’ayant pas été à l’école, et ne connaissant rien ni de l’histoire des peuples, ni de l’histoire du monde, ni de l'identité des personnes et des nations, hors leur propre nombril, qui leur sert de lanterne. C’est au contraire un capital intellectuel fort, qui ouvre très large la voie de la connaissance d’autrui : j’en atteste, personnellement; tous les Bretons se reconnaissent sans hésitation comme citoyens du monde, et entendent jouer un rôle important dans l’apprentissage de la Liberté à ceux qui ne la connaissent pas : la France leur a ouvert la voie, le dur apprentissage de la servitude a fait d'eux des professeurs, aptes à enseigner au monde ce qu'est le le respect d'autrui.
Les Bretons recommencent à respirer, depuis qu’ils ont redécouvert leur histoire nationale. Ceux qui appartiennent aux pays coloniaux , qui ont asservi et fait souffrir les autres, n’ont aucune qualité pour parler de ces problèmes, dont ils n’ont connaissance qu’à travers le prisme de leur ignorance. Les horreurs infligées au peuple breton par la France sont un contre-exemple ABSOLU, à n’imiter dans aucun cas :
Livre bleu de la Bretagne :
Histoire de la Bretagne pour les nuls et les collabos :
La SHOAH bretonne :
La Bretagne sait aujourd’hui que le pays voisin est corrompu jusqu’à la moelle. Les procès en cascade se succèdent, mettent au jour des pratiques politiques et financières scandaleuses, quelques magistrats ont enfin le courage de prononcer des condamnations sévères, beaucoup trop indulgentes encore. Ce pays est l’un des plus mal gérés de tout l’occident. Les fautes de gouvernance, les plus graves, restent totalement impunies. La fiscalité est devenue la plus lourde du monde, les Bretons sont volés de leurs contributions, ils exigent de les gérer eux-mêmes, car leur honnêteté est reconnue partout. C’est assez de tant d’incompétence, de mensonges, d’hypocrisie.
Les Bretons sont un peuple pacifique, ils feront leur destin eux-mêmes, par la démocratie, et le consentement de leurs concitoyens, dans le strict respect du droit international, et des valeurs morales admises par tous les peuples du monde.
Qui peut croire qu’après avoir lu son histoire, un breton puisse encore se sentir français, après 250 ans de persécutions et de violations graves du droit, de 1789 à nos jours ? Le pays renaît de ses cendres, il est aujourd’hui vibrant de sève et de vie. Après avoir été tant humilié, il a retrouvé toute sa fierté. S’il hésite encore quant à la voie à suivre, chaque jour il nous donne des preuves de sa magnifique vitalité. Son destin est tracé : celui que lui reconnait le droit international : la France n’a rien à y voir, sauf à demander pardon, et à réparer le mal qu’elle a fait.
VIVE LA CATALOGNE LIBRE, VIVE LE QUEBEC LIBRE, VIVE LA BRETAGNE LIBRE !
______________________________________
LOUIS MELENNEC, dit « le bon docteur », docteur en droit et en médecine, historien, ex-consultant près le Médiateur de la république française.
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Jacques Le Vendredi 3 novembre 2017 14:04
Oui, Paul Molac dit des choses intéressantes, mais il ne va pas au bout de la question...
Plus loin Il évoque les identités halogènes non françaises (Bretons, Alsaciens, etc...) donc un racisme d’État (on note que le terme n'est pas pas utilisé)... C'est déjà plus proche de la réalité.
Mais surtout, il ne dit pas que la République ne reconnait plus les nations historiques (Bretonne mais également Française) et que la définition de l'identité est officiellement devenu l'affaire de l’État (et non des peuples)...
La raison d'une identité étatisée est d'augmenter artificiellement le potentiel humain disponible, donc le potentiel militaire.... (sachant que les Francs/Français ont toujours eu une politique militaire d'agression...)... il faut toujours plus de Français pour être puissant!
Pour cela hier, on a fait disparaître les halogènes européens (Bretons, Basques, Corses, Alsaciens...).
Pour cela aujourd'hui on fait venir un apport d'halogènes non européens (potentiellement jugés plus malléables... le bon temps des colonies) pour garantir la continuité de la République face à des identités européennes qui pourraient se retourner contre la République et son oligarchie.
Du fait, NON, ce n'est pas un problème de "bonapartisme" ou d' "ENA"....
Le problème c'est la République (idéologie de l’État-nation)!
Or notera encore la présence de C.Guyonvac'h... donc il est possible d'imaginer que la majorité des intervenants font parti de l'idéologie (le socialisme anticapitaliste universel et oligarchique) aujourd'hui en échec...
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kris braz Le Vendredi 3 novembre 2017 17:51
"Il souhaiterait…" Malgré son évidente bonne volonté, les efforts de PM au parlement depuis des années n'ont rien donné. De plus, lui qui jurait qu'un mandat de député était plus que suffisant, il émarge à présent en outre au CR (introduit par notre VRP en armement JYLD) et a rejoint la bande à l'équarisseur Manu M.. Dur à porter quand même…
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Naon-e-dad Le Samedi 4 novembre 2017 10:48
@Louis Melenneg / Melennec
" Il n'est pas de sottises qu'ils n'aient commises pour se maintenir en esclavage. Ceci depuis les invasions romaines du premier siècle avant Jésus Christ." écrivez-vous. De quels "bretons" parlez-vous?
Des celtes armoricains, contemporains de Julius (César)? Il me semble quand même que la bataille livrée (et malheureusement perdue) par les Vénètes, est l'une des plus redoutables que les Romains, tout au long de leur histoire, aient dû affronter. Les spécialistes nous disent aussi que c'est une des plus anciennes batailles navales documentées, et cela au niveau planétaire.
Des "bretons" venus, principalement de l'actuel Pays de Galles, en traversant l'actuelle Cornouailles britannique, - via les grandes-migrations trans-Manche qui se sont étalées sur plusieurs siècles - s'installer de manière organisée (et non pas comme des fuyards) en Armorique. Vous savez tout cela bien évidemment (je le répète seulement pour nos plus jeunes lecteurs). Mais peut être beaucoup ignorent-ils que ce lent reflux des Bretons, notamment devant la poussée des Angles et des saxons, ne s'est pas faite sans résistance armée. Il y a eu des combats (certains gagnés, d'autres perdus par les Bretons) face aux envahisseurs. Pour en savoir plus, voir l'histoire de nos amis britanniques.
Pour le reste évidemment, je vous ai toujours lu avec intérêt.
@Jacques
Il est facile de déployer des idées sur les forums ou commentaires de l'ABP. Moi-même je le fais, de loin en loin.
Il se trouve que j'étais présent à Karaez à la table ronde sur les langues. Le télégramme local du lendemain nous signale d'ailleurs qu'avec plus de 200 personnes présentes, ce fut la plus suivie de toutes les tables rondes organisées depuis les débuts du Salon du Livre / Gouel al Levrioù. Beau succès public donc.
Or Paul Molac (député en exercice, réélu au premier tour dans le Morbihan. Peu de personnalités PS peuvent en dire autant) s'est exprimé non pas en simple commentateur, mais en responsable politique, connaissant les arcanes du pouvoir. Cela limite peut être son propos, mais cela n'en rend que plus fortes ses paroles. N'est-ce pas lui qui a invité - je pense ne pas me tromper d'intervenant?...car je n'ai pas pris de notes - les Bretons à s'emparer des libertés déjà existantes en matière d'enseignement des langues. Et de raconter au passage, à titre d'illustration, comment un élu peut concourrir à débloquer une situation maintenue bloquée par un simple fonctionnaire récalcitrant, et malheureusement placé en position de nuire à la cause de la langue bretonne...Si j'ai bien suivi le propos de Paul Molac, les défenseurs du breton pensent souvent Lois, mais il faut aussi repérer chez l'adversaire les Hommes (ou Femmes) en place, dans l'ombre, qui - es-qualité, c'est à dire en exerçant leur part de pouvoir - s'assoient sur la Démocratie et ses Lois. Aux Bretons de les démasquer et d'en référer nominativement à leurs élus.
Bien sûr, le combat pour faire évoluer la législation française, et l'assouplir, continue. En parallèle.
N'eo ket gounezet c'hoazh, sur eo. Koulskoude, tamm-ha-tamm, ez a an traoù war un hent nevez, disheñvel un tamm. En ur gaozeal, en ur skrivañ, en ur lenn, en ur lakaat war well ar yezh - perak 'ta n'eus ket a skritelloù e brezhoneg, pe ral a-walc'h, war hon produioù: krampouez, chistr, h.a. Petra eo pouez an Ofis war ar poent-se? - dre ober ganti eo e'z aio an traoù war wellaat...
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Naon-e-dad Le Samedi 4 novembre 2017 14:27
erratum:
Oups! Une (petite?) erreur de ma part à propos de Paul Molac. Voir sa fiche wikipedia pour l'évolution de son positionnement politique:
J'ai pourtant eu l'occasion de le croiser - war zachenn ar brezhoneg... - avant qu'il n'entre en politique... Il faut croire que la douche médiatique brouille facilement les pistes, dès que l'on n'est plus au contact direct du terrain.
Ma tigarezit, Ao. kannad eus ar strollad LREM.
(0) 
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